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Articles

Affichage des articles du juillet, 2020

Querelles de voisinage entre Pat Irish et Helen Britannia

Au milieu du XIIe siècle, des rois irlandais font appel à des guerriers gallois pour leur prêter assistance contre des ennemis locaux. A cette époque, plusieurs seigneurs se partagent le contrôle de l’île. Le roi d’Irlande est un titre honorifique. Une fois le travail accompli, ces guerriers décident de demeurer sur place. Henri II d’Angleterre soutient cette installation. Il déclare que les terres acquises appartiennent désormais à sa couronne. Sous couvert d’évangélisation, il reçoit le soutien du pape Adrien IV, qui est anglais. L’intervention papale freine les mouvements de contestation dans un premier temps. Au XIII siècle, l’Angleterre connaît une forte croissance démographique. Le surplus migre en Irlande. Les Anglais s’accaparent les terres fertiles, repoussant les Irlandais dans les montagnes du Nord et de l’Ouest. Ces derniers sont exclus des nouvelles institutions locales se mettant en place. Au milieu du XIVe siècle, la couronne promeut une série d’édits à Kilke

La tholos de Delphes

« Le dieu dont l'oracle est à Delphes n'explique pas sa prédiction ni ne la cache non plus mais donne une indication pour la comprendre ». Héraclite Localisation  : Delphes ; Grèce Date  : -385 Architecte  : Théodoros de Phocée L’essentiel Delphes est l’un des sanctuaires majeurs de la Grèce antique. Il est célèbre dans le monde entier grâce à l’oracle, la Pythie, qui dispensent ses visions sous le temple du dieu Apollon. Si l’intégralité du site, vaut le déplacement, nous nous arrêterons ici devant un monument méconnu, mais exceptionnel : la tholos. Le terme tholos désigne un édifice circulaire recouvert d’un toit en cône, d’une voûte ou d'une coupole. Ce type de bâtiment sert de monument funéraire ou religieux. La tholos se situe sur l’aire de Marmaria en contrebas du temple d’Apollon. Elle marque l’entrée du sanctuaire de Delphes et est dédiée à la déesse Athéna. Son architecture est particulière, car elle se présente sous forme

Les Amérindiens dans la Guerre de Sécession

Les Amérindiens sont également touchés par la Guerre de Sécession, un conflit qui ne semble pas les concerner de prime abord. Le recensement de 1860 dénombre 340.000 Amérindiens, dont 110.000 vivants dans des réserves. Au fur et à mesure du développement américain, les Amérindiens sont repoussés vers l’Ouest. Ils s’établissent dans des réserves créées à leur intention dans des territoires vides et dépourvus d’intérêt. Ils sont perçus comme un obstacle. Les tribus du Sud (Cherokee, Choctaw, Creek, Chickasaw, Séminole) se sont converties au christianisme, allant même jusqu’à adopter le mode de vie blanc (exploitation agricole, recours à l’esclavage). Les Américains les appellent les Cinq nations civilisées. Cela n’empêche pas le gouvernement fédéral de les regrouper dans des réserves en Oklahoma. Les conditions de vie sont désastreuses. Plusieurs milliers meurent de maladie ou de faim. Au déclenchement du conflit la majorité des Amérindiens apportent leur soutien à la Confé

Château-Gaillard – Les Andélys (27 – Eure)

Au XIIe siècle, la Normandie appartient à la couronne d’Angleterre. Cette situation engendre des tensions entre Richard Cœur de Lion et son homologue français Philippe Auguste. Une réconciliation apparaît lorsque les deux rois s’engagent ensemble pour une nouvelle croisade (la troisième). Néanmoins, les revers militaires et les maladies subies par l’armée française permettent à Richard de s’auréoler de gloire. Agacé, Philippe rentre en France, laissant les Anglais guerroyer contre Saladin. Le roi de France entend bien profiter de l’absence de Richard pour conquérir la Normandie. Richard a choisi le site des Andelys pour construire une forteresse, afin de barrer la route aux Français. Ce choix pose deux problèmes. Tout d’abord, il viole les clauses du traité de 1196. Ensuite, les terres appartiennent à l’archevêque de Rouen. Richard passe outre le traité et échange au prélat d’autres domaines. L'échange est particulièrement favorable à l'Église. La construction