Sous le ciel éternel de Rome, au Ier siècle après Jésus Christ, l’Empereur Vespasien marchait lentement le long des colonnades majestueuses du palais impérial, son esprit alourdi par les défis de l’Empire. Rome, cœur palpitant de la civilisation, brillait de mille feux, mais les coffres de l’État, eux, commençaient à se vider. Les guerres civiles récentes avaient épuisé les ressources, et Vespasien, connu pour sa sagesse et sa rigueur, se devait de trouver une solution novatrice pour restaurer les finances de l’Empire. En déambulant dans les rues pavées de la capitale, ses pensées furent attirées par une scène quotidienne mais intrigante : les urinoirs publics, où les citoyens, riches comme pauvres, venaient se soulager. L’odeur âcre de l’urine, bien que désagréable, rappela à l’Empereur une vérité souvent négligée : cette substance, si commune et méprisée, était en réalité une ressource précieuse pour diverses industries romaines. Elle était utilisée dans le tannage des peaux, un méti