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Affichage des articles associés au libellé Henri IV

La Vénus picarde aux rondeurs flamandes : L'incroyable histoire de Gabrielle d'Estrées et Henri IV

Bellegarde, le grand écuyer du roi et ancien mignon d’Henri III, ne cessait de parler à Henri de l'éclatante beauté de sa maîtresse, Gabrielle, fille du marquis d'Estrées. L’affaire n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd ! Tant et si bien qu'un jour du mois de septembre 1590, le roi décida d'aller voir la belle au château de Couvres et ainsi vérifier les dires de Bellegarde.   Dès le premier regard, il n'avait pu détacher les yeux de la jolie fille ayant été élevée au château de Cœuvres. Le marquis d'Estrées appelait ses sept enfants « les sept péchés mortels  ». La mère de Gabrielle faisait partie de cette fameuse lignée des dames fort recherchées du château de la Bourdaisière, un lieu que François Ier et Charles Quint avaient alors un temps fréquenté.   Henri fut ébloui par cette blonde potelée au teint de lait et aux yeux bleus enjolivés d'une très légère coquetterie. Il aima cette « Vénus picarde aux rondeurs flamandes » dès la première entrevue.

Henri IV : L'Homme, le Roi et ses Conquêtes Amoureuses

Jusqu'ici, Henri, roi de Navarre, futur roi de France (et de Navarre) sous le nom d’Henri IV, avait côtoyé des femmes qui suivaient les troupes ou des paysannes de Nérac, petite commune du sud-ouest de la France, sans y accorder plus d'attention qu'à un copieux festin. Dans la cour décadente et en déclin des Valois, il put trouver consolation à son épouvantable mariage ensanglanté avec Marguerite, la fameuse reine Margot, dans les bras de « l'escouade volante », ces belles dames que Catherine de Médicis manipulait pour ses desseins politiques. C'est Charlotte de Sauve que la reine-mère choisit pour devenir la favorite du roi de Navarre et de son beau-frère Alençon, dans le but de semer la zizanie entre les deux hommes. Mais elle ne connaissait visiblement pas le Vert-Galant qui, sans attachement sentimental, ne connaissait pas la jalousie et considérait que Charlotte avait suffisamment de désir pour satisfaire les deux hommes sans cesse en chasse. Marguerite, de son

Henri IV, un roi qui vient de retrouver sa tête

Des scientifiques ont authentifi é la t ê te de notre bon roi roi Henri IV (1553 – 1610), retrouv é e apr è s plusieurs si è cles de p é r é grinations rocambolesques chez un retrait é en 2008. La t ê te de l’investigateur de l’Edit de Nantes (1598) et de la poule au pot , est dans un état de conservation remarquable pour son ancienneté et comporte des cheveux et des restes de barbe. Décrite comme l é g è rement brunie, avec les yeux à demi clos et la bouche ouverte, la tête porte plusieurs signes distinctifs : Une petite tache sombre de 11 mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d'une boucle d'oreille dans le lobe droit, comme c' é tait la mode à la cour des Valois, et une l é sion osseuse au-dessus de la l è vre sup é rieure gauche, trace d'une estafilade faite au roi par Jean Ch â tel lors d'une tentative de meurtre le 27 d é cembre 1594. L' é tude a é t é r é alis é e par dix-neuf scientifiques rassembl é s auto