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Articles

Henri IV, un roi qui vient de retrouver sa tête

Des scientifiques ont authentifi é la t ê te de notre bon roi roi Henri IV (1553 – 1610), retrouv é e apr è s plusieurs si è cles de p é r é grinations rocambolesques chez un retrait é en 2008. La t ê te de l’investigateur de l’Edit de Nantes (1598) et de la poule au pot , est dans un état de conservation remarquable pour son ancienneté et comporte des cheveux et des restes de barbe. Décrite comme l é g è rement brunie, avec les yeux à demi clos et la bouche ouverte, la tête porte plusieurs signes distinctifs : Une petite tache sombre de 11 mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d'une boucle d'oreille dans le lobe droit, comme c' é tait la mode à la cour des Valois, et une l é sion osseuse au-dessus de la l è vre sup é rieure gauche, trace d'une estafilade faite au roi par Jean Ch â tel lors d'une tentative de meurtre le 27 d é cembre 1594. L' é tude a é t é r é alis é e par dix-neuf scientifiques rassembl é s auto

Prisonnier de guerre

En 1861, les dirigeants tant nordistes que sudistes, sont convaincus que la guerre sera de courte durée. Ce n’est pas le cas et rapidement le nombre de prisonniers croit. Les deux armées doivent faire face à une situation imprévue. Les prisons d’Etat et les forts abandonnés ne suffisent plus. Des camps de prisonniers sont construits à la hâte. Dans les premières années de la guerre, l’échange des prisonniers est de mise. Ceci engendre des temps de détention assez court. Néanmoins, à partir de l’enrôlement des Noirs dans les armées du Nord, cette pratique cesse. De ce fait, de nombreux prisonniers doivent être gardés pour toute la durée du conflit, engendrant le développement des camps de prisonniers. Le plus tristement célèbre de ces camps, demeure celui d’Andersonville établie en Géorgie par les Sudistes. Créé en février 1864, le camp d’Andersonville est prévu pour accueillir un maximum de 10.000 prisonniers, sur une surface de 8 hectares. Six mois plus tard, il en compte plus de

Ode au château Versailles et au Roi Soleil

Quelques kilomètres, à peine, sépare Paris, si souvent insurgée, du plus célèbre des châteaux royaux : Versailles. Sous Louis XIII, ce n’était qu’un modeste pavillon de chasse, mais depuis 1661, s’élève un palais sans pareil, voué à la gloire du plus puissant monarque de ce temps : Louis XIV, le roi soleil. Les plus grands artistes de l’époque, 36000 ouvriers et 6000 chevaux, participèrent à cette œuvre gigantesque. Le roi, lui-même, ne cessant de dicter ses choix et de veiller à l’évolution des travaux. Dans son enfance, le prince avait dû fuir Paris une nuit de janvier 1649 avec sa mère Anne d’Autriche : c’était l’époque de la Fronde.  Sans doute, voulu-t-il affirmer à Versailles, sa méfiance de la grande ville et sa volonté de toute puissance. Ce faste devait servir et illustrer sa grandeur. Versailles, ce n'est pas seulement un château, c'est un rêve de pierre et de lumière, un écho de l'amour que le Roi Soleil portait à la beauté et à l'art. Chaqu

Combat naval à Cherbourg

La Guerre de Sécession n’a pas touché que les Etats-Unis. Elle s’est étendue aussi au Canada, au Mexique, ainsi qu’à l’Europe. Il ne s’agit pas seulement d’économie ou de diplomatie, mais aussi de véritables combats. Ainsi, les côtes françaises et plus particulièrement celles de Cherbourg demeurent l’un des théâtres militaires de la Guerre de Sécession. Le 19 juin 1864, deux sloops de guerre, c'est-à-dire des navires plus petits que des frégates et armés de dix huit canons, s’y affrontent. Une semaine auparavant le navire confédéré l’ Alabama accoste dans le port, afin de réparer d’importantes avaries et se ravitailler en charbon et en eau. Il s’agit d’un navire corsaire dirigé par le capitaine Raphael Semmes, dont la mission est de couler les navires de commerce des Etats du Nord et s’attaquant également aux embarcations militaires. Il aurait envoyé par le fond plus d’une soixantaine de navires en deux ans, dans l’Atlantique et l’Océan Indien. Semmes et son navire sont active

La véritable Histoire de la Tour de Babel: du Mythe de la Bible à la Réalité Archéologique

Notre article sur "la tour de Babel" découverte à Mari étant un des plus visité, il était de bon ton de parler de la plus célèbre des ziggourats de Mésopotamie, à savoir celle qui, selon la Bible, a répandu le trouble et le désordre dans la société humaine! La construction de la tour de Babel est un des épisodes les plus marquants de la Genèse. Là, Dieu confondit le langage des hommes et les dispersa aux quatre coins de la terre. L’histoire de la tour de Babel fait encore débat entre historiens, archéologues et théologiens. Née de l’imagination des populations juives déportées dans la grande Babylone à partir d’un énorme édifice ayant réellement existé, quelle a été la véritable image de la tour de Babel? L’histoire d’une tour bien réelle. La tour de Babel, telle qu’elle est nommée dans la Genèse, était en fait un édifice emblématique de la civilisation mésopotamienne, à savoir une ziggourat. A Babylone, cette ziggourat était vouée au culte du dieu Marduk. Construite e

William Quantrill

William Clarke Quantrill est né en 1837 à Dover dans l’Ohio. Il est le fils de Thomas et Caroline Quantrill. Comme son père, il devient instituteur dans sa ville natale, puis dans l’Illinois et l’Indiana avant de s’installer dans l’Utah, où il apprend le poker. Il devient joueur professionnel, ce qui lui octroie une rémunération plus importante que l’enseignement. En 1959, il déménage à Lawrence dans le Kansas. Tout en exerçant son métier d’instituteur et de cuisinier pour une compagnie des chemins de fer, il continue le poker. En 1861, accusé de meurtre et de vol de chevaux, il doit quitter précipitamment la ville. Lorsque débute la Guerre de Sécession, William Quantrill s’engage dans l’armée confédérée. Ne supportant pas la discipline militaire et faisant preuve d’un esprit d’indépendance, il n’y reste que quelques mois. Par la suite, il rejoint un groupe de partisans esclavagistes. Rapidement, il s’impose comme leur chef et recrute des hommes. Il appelle sa troupe les Quantri

Mary Walker

Mary Edwards Walker est née le 26 novembre 1832 à Oswego dans l’Etat de New York. Son père est médecin et sa mère institutrice. Adolescente, elle poursuit des études de médecine à la prestigieuse école du Collège Médical de Syracuse et obtient son diplôme en 1855. Durant ses études, elle se lie d’amitié avec Amélia Bloomer, laquelle défend le droit pour la femme de porter des pantalons turques, créant une robe particulière appelée la bloomer. Mary Walker portera toujours des vêtements masculins ou la bloomer. Avec son mari et confrère Albert Miller, elle ouvre un cabinet. Le couple bat rapidement de l’aile. Son mari ne supportant pas la façon de s’habiller et les idées féministes de son épouse, la quitte pour une autre. Au déclenchement de la guerre, elle s’engage dans l’armée de l’Union en tant qu’infirmière, ne pouvant accéder à un autre statut à cause de son sexe. Elle fait ses preuves comme chirurgien notamment lors de la bataille de Bull Run. En 1863, elle est nommée chirurgien a

Le Panthéon : une église laïque

En 1744, Louis XV tombe gravement malade à Metz. Dans ses prières, il invoque Sainte Geneviève pour sa guérison. Remis de sa maladie et de retour à Paris, il promet aux chanoines la reconstruction de leur vieille église dédiée à la patronne de Paris. L’architecte Jacques Germain Soufflot est choisi par le roi pour réaliser ce travail. En 1765, il dessine un plan en croix grecque. Il cache les contreforts derrières des terrasses, élève un dôme à 83 mètres au dessus du sol. Ce dernier est entouré à l’extérieur d’une rotonde de 32 colonnes. Le Panthéon est à l’origine une église consacrée à Sainte Geneviève. Les peintures décorant les murs rapportent la vie de cette femme, réconfortant et guidant les Parisiens, lors du siège de la ville par Attila. Cette dimension religieuse est renforcée par le déroulement de la vie de deux autres saints : Saint Louis et Jeanne d’Arc. Deux personnalités revêtant une grande importance pour la France monarchique. La Révolution désirant marquer l’exis

Le roi Scorpion : Mythe ou réalité historique ?

Le roi Scorpion, un pharaon légendaire ? Le premier grand roi à avoir unifié les deux Égyptes sous son autorité ? Plus qu'une légende, le roi Scorpion est une figure préhistorique fascinante, un homme qui aurait vécu il y a plus de 5000 ans. Cette affirmation, qui peut sembler fantastique, a une part de vérité, car les fouilles archéologiques de la nécropole royale d'Abydos ont révélé la tombe d'un roi - bien que le corps ne soit plus présent - dont le mobilier funéraire a révélé aux chercheurs des actes de son règne ainsi qu'un fragment de sceptre "Heka", symbole de la royauté. Malheureusement, l'existence de cet homme mythique ne repose que sur de vagues souvenirs d'actes dépassés, en très mauvais état, et sur ce fragment de sceptre. Cependant, les découvertes archéologiques récentes ont permis d'éclairer un peu plus la vie et le règne de ce roi mystérieux.  Alors, pourquoi Scorpion ? Tous les autres pharaons sont connus par leu

Histoire à la carte

Cette année, l’Institut Géographique National fête ses 70 ans. Parmi un très grand nombre de travaux, l’IGN conçoit et fabrique des cartes, un outil commun qui possède une longue histoire. La première carte du monde serait la pierre de Dashka découverte en 1999. Mesurant un 1m48 de hauteur sur 1m06 de large, elle cartographie la Sibérie il y a 120 millions d’années, bien que cette datation soit encore discutée. Elle présente la particularité d’être en relief. Outre cet objet singulier, c’est en Mésopotamie que les cartes les plus anciennes ont été trouvées. La cité de Nuzi situé au Nord de l’Irak a livré des tablettes datant de 2.200 avant notre ère. On peut y voir la cité au bord du Tigre et les montagnes environnantes. Les Grecs tels Hérodote et Ptolémée, s’intéressent à la terre habitée. La compréhension du globe passe par l’analyse du ciel. Ainsi, Eratosthène positionne les étoiles selon une latitude et une longitude et propose la première mesure de la Terre. Par rapport

Riche comme Crésus, le roi qui a donné naissance à la monnaie

Nous traversons une période économique tumultueuse. Entre les crises financières et l'importance omniprésente de l'argent, une question se pose : qui a inventé cet outil à la fois formidable et dangereux que l'homme désire tant ?  La Mésopotamie, berceau de la civilisation, n'avait pas de monnaie, du moins pas au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Les anciens Mésopotamiens utilisaient un système de paiement assez archaïque, qui a pourtant perduré pendant longtemps. Il ne s'agissait pas de pièces de métal précieux, or ou argent, ou même de cuivre, comme nous en avons découvert grâce à l'archéologie. Les soi-disant "monnaies" de l'ancienne Mésopotamie étaient en réalité des lingots d'argent, estampillés d'une marque pour identifier leur propriétaire.  Il faudra attendre le VIe siècle avant notre ère pour voir apparaître la première véritable monnaie. Son inventeur est un souverain du royaume de Lydie (dans l'actuelle Turquie oc

Tolérer, c'est souffrir

Au sens courant, la tolérance est le fait de ne pas interdire ou d’exiger, alors qu’on le pourrait. C’est une attitude, qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi même. Au XVIe siècle, ce mot revêt une autre définition. Etre tolérant c’est être indulgent à l’égard d’opinion d’autrui sur les points du dogme que l’Eglise ne considère pas comme essentiel. La tolérance renvoie à la liberté de pratique religieuse. Le problème posé par le pluralisme religieux dans les Etats européens a suscité des réactions diverses. L’existence d’une vérité religieuse, seule garante du salut éternel face aux fausses pistes menant à la damnation, favorise l’intolérance. Ainsi les différentes confessions s’érigent en forteresses distingues les unes des autres et se combattent. Cependant, il existe dès le début de la Réforme, des personnes prônant la tolérance, pour la réunion de tous les chrétiens. L’humaniste Erasme dans une lettre datant du 22 ma

Le chevalier : une invention de plusieurs siècles

Un idéal peut être défini comme un ensemble de valeur et de pratique, une loi supérieure pour organiser la conduite. La chevalerie renvoie à la guerre, à une éthique nobiliaire et au christianisme. Associée au Moyen-âge, la culture chevaleresque n’a pas disparu de nos jours. Elle s’est modifiée au fil des époques. L’absence de code définitif écrit permet cette mutation. Au Moyen-âge, le chevalier devient la figure héroïque de la littérature au détriment des héros de l’Antiquité. Les chroniqueurs mettent en récit les plus hauts faits d’armes et les font entrer dans la légende. Si la littérature s’inspire des guerriers, ces derniers utilisent la littérature pour se créer une identité, leur permettant de légitimer leur domination sociale, par le bais de valeurs collectives et de modèle de comportement, au travers de la bravoure et de l’héroïsme sur les champs de bataille. Ces modèles sont inclus dans l’éducation des aristocrates des XIVe et XVe siècles. Ainsi, le chevalier et le noble ten

Le patrimoine historique de l'Irak : entre pillage et préservation

Cette histoire se déroule en Irak, l'ancienne terre de Sumer, un pays qui a été dévasté par deux décennies de guerre. Aujourd'hui, plus de sept ans après l'invasion anglo-américaine, l'Irak peine à préserver un patrimoine historique qui est également le témoin de la plus ancienne civilisation humaine.  La tragédie a commencé en avril 2003, lorsque les soldats américains ont pris le contrôle de l'Irak. Pendant plusieurs jours, ils ont laissé des pillards dévaster les musées de Bagdad. Le Musée national, le plus riche et le plus important, situé sur une grande avenue au cœur de la capitale, a été le plus touché. En quelques heures, plus de deux siècles de fouilles archéologiques, soit au moins 15 000 pièces, dont des vases et des colliers babyloniens, des bronzes akkadiens, des poteries et des coutelas de l'ancienne Perse, et des tablettes d'argile sumériennes couvertes de textes cunéiformes - la plus ancienne forme d'écriture humaine connue - ont disparu.

C’est une maison rouge, accrochée à la colline

La ville de Meudon dans les Hauts de Seine, abrite la maison du sculpteur et aquarelliste français Auguste Rodin, né à Paris en 1840. Il s’installe à Meudon avec sa femme Rose Beuret, dans une maison somme toute modeste, faite de briques rouges et de pierre. Une part importante de la demeure est consacrée à l’atelier de l’artiste. La propriété respire le calme et la sérénité, qui transparaissent au travers du parc de la propriété. Les grandes pelouses côtoient quelques bassins dissimulés sous des arbres. Rodin cherchait un endroit pour fuir les tumultes de la vie parisienne. Le monument du 19 avenue Auguste Rodin, est ouvert au public. Le visiteur peut se promener dans le parc, faire malheureusement un trop rapide tour dans la maison et entrevoir l’atelier de l’artiste. Après un début de carrière quelque peu chaotique, il est remarqué au salon de 1877 et s’inspire grandement des artistes italiens de la Renaissance. Le musée des arts décoratifs lui commande une porte monumenta

Une nouvelle Tour de Babel!!!

La plus ancienne ziggourat, tour à étages emblématiques de la Mésopotamie, a été retrouvée en Syrie et relance le débat sur l'origine géographique de ces monuments. La mythique « tour de Babel », de son vrai nom etemenanki (« la maison-fondement du ciel et de la terre ») est plus célèbre des ziggourats. Elle s'élevait à Babylone du XVIIIe siècle au IVe siècle av. notre ère. Depuis toujours, les archéologues pensent que ces monuments sont originaires du pays de Sumer (sud de l’Irak), cette bande de terre entre le Tigre et l'Euphrate, où a été inventée l'écriture vers 3 200. Or, une équipe française vient de trouver la plus ancienne ziggourat connue à ce jour, datant d'environ 2 600. Surprise, elle se situe à 600 kilomètres au nord de Sumer, à Mari, en Syrie, sur les rives de l'Euphrate. De quoi relancer le débat sur l'origine géographique de ces édifices. Le mot ziggourat apparaît dans les textes au cours du IIIe millénaire av. J.-C.

L’identité du roi Arthur enfin révélée ?

Les recherches menées par les historiens et les spécialistes de la légende arthurienne ont retenu deux candidats correspondant probablement au roi légendaire de Bretagne. Le premier se nomme Ambrosius Aurelius. Il s’agit d’un breton romanisé, ayant vraisemblablement suivi une formation militaire ou ayant effectué un service dans l’armée. Cet inconnu sort de l’anonymat au Ve siècle lors des invasions anglo-saxonnes. A la tête d’une troupe de guerriers, il organise la résistance bretonne. Quels sont les points communs entre Arthur et Ambrosius ? Tous les deux vivent sur l’île de Bretagne et à la même époque. Ils possèdent chacun un nom romain, qui a de plus une consonance commune. Si Ambrosius a combattu les Saxons pour tenter de ramener l’ordre en Bretagne, Arthur a dû lui aussi combattre l’armée du roi Loth contestant son autorité, avant de rétablir la paix sur l’île. Enfin, il est stipulé dans les chroniques du moine Gildas le Sage qu’Ambrosius combattait avec une

Marathon : La bataille qui a façonné la civilisation occidentale

Alors que nous commémorons le 2500ème anniversaire de la bataille de Marathon en 2010, il est essentiel de plonger plus profondément dans la signification historique de cet événement.  Le 12 septembre 490 av. J.-C., les armées athéniennes, avec l'aide des troupes de la cité de Platée, infligèrent une défaite écrasante aux forces perses du grand Darius. Cet événement, exceptionnel par son ampleur historique, est un épisode qui ne peut être négligé dans les annales de l'histoire.  La bataille de Marathon est souvent perçue comme la première victoire significative de la culture occidentale naissante, ou de l'Europe, contre les grands rois et les cultures anciennes de l'Orient. Cependant, cette perspective peut simplifier à outrance les dynamiques complexes de l'époque. Pour comprendre pleinement l'importance de l'événement, nous devons le replacer dans son contexte historique et examiner les récits des deux côtés. Notre principale source d'information est H

David était-il alcoolique ?

L’étoile de David est le symbole du Judaïsme. Son apparition remonte au VIIe siècle avant notre ère. Constituée de deux triangles enchâssés l’un dans l’autre, elle représente les six jours de la semaine. Le septième est symbolisé par le centre. La signification du symbole proviendrait de la prophétie de Balaam : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24, 1-25). Ce texte annonce la venue d’une étoile messianique, qui devait sortir de la maison de David, d’où son nom. Néanmoins, ce pictogramme est utilisé dans de nombreux autres contextes et revêt une signification bien différente. Ainsi à partir du XVe siècle, l’Etoile de David devient le symbole de la corporation des brasseurs en Europe et plus particulièrement en Alsace et dans la vallée rhénane. Servant au départ à éloigner les esprits malins, elle devint une enseigne signalant une brasserie ou une auberge. On la retrouve également sur les chopes de bière. L’emploi de l’Etoile des brasseur