Michelin, l’une des plus entreprises françaises à la plus grande renommée tant sur le plan national qu’à l’international. Cet empire industriel et financier est l’œuvre de deux frères clermontois, aussi doué pour l’innovation que pour la communication. Tout débute par un courrier. 1885 : le SOS d’une tante en détresse Les frères Édouard et André Michelin reçoivent une lettre de leur tante Élisabeth. Le ton est alarmant. Elle concerne l’usine fondée à Clermont-Ferrand par leur grand-père Aristide Barbier et Édouard Daubree. Celle-ci exploite le caoutchouc, une nouvelle matière, pour fabriquer des tuyaux, des courroies et balles de jeux. Mais les affaires vont très mal et l’usine menace de fermer. Leur tante les appelle au secours pour tenter de la sauver. André possède les capacités pour relever le défi. C’est un ingénieur, issu de l’école centrale, directeur d’une usine d’objets métalliques à Paris. En revanche, Édouard a fait des études de droit et suit actuellement les Bea