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Affichage des articles du novembre, 2011

Les premiers pas d'Alexandre le Grand : Une épopée qui commence à seize ans contre les Médares

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Les destins exceptionnels commencent parfois tôt, voire trop tôt. À un âge où nos enfants ne sont encore que de jeunes adolescents, certains prennent déjà en main leur destinée et marquent l'Histoire comme des forces explosives prêtes à éclater. En l'an 339 avant notre ère, tout l'ancien monde est dominé par l'empire fabuleux des Perses et les cités grecques. Tout, vraiment tout ? Non ! Dans un coin reculé, au nord de la Grèce, un petit royaume résiste encore et toujours aux envahisseurs : la Macédoine. Et en cette année 339, tout le monde connaissait déjà Philippe, le roi borgne ; ils allaient bientôt découvrir son fils, âgé de seulement seize ans, Alexandre, celui qui serait proclamé Le Grand ! Philippe est occupé. Comme tout grand roi qui se respecte, le souverain macédonien est au front, aux côtés de ses hommes, les accompagnant, les encourageant et les poussant à étendre les limites de leur royaume. Philippe se heurte d'abord aux défenses de Byzance, puis il do...

Cavour : artisan ardent de l'unité italienne

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Cette année, l’Italie fête les 150 ans de son unité. Au milieu du XIXe siècle, une mosaïque d’Etats autonomes constitue la péninsule : le royaume des deux Siciles au Sud, les Etats Pontificaux au Centre. Au Nord, le duché de Parme, de Modène et de Toscane, le royaume de Piémont Sardaigne, la Vénétie et la Lombardie sont tous sous la domination de Vienne. Les tentatives de révoltes de 1848 ont fait naître en Italie un sentiment nationaliste. Sentiment qui contraste avec la situation politique et la situation des autres pays européens. L’Autriche réprime violemment ces mouvements nationalistes. Le royaume de Piémont Sardaigne gouverné par Victor Emmanuel II de Savoie parvient à garder une relative autonomie. Son premier ministre, le comte de Cavour, tire les leçons de cette révolte. C’est un aristocrate libéral qui s’oppose aux nationalistes. Cavour est convaincu que seule une aide étrangère pourra permettre de chasser les Autrichiens et laisser les Italiens créer librement leur unité na...

La borgnesse et le roi : Une liaison surprenante à la cour de Louis XIV

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Ce cher Louis XIV, le roi soleil qui a ébloui l'Europe par sa puissance et sa magnificence, a également enflammé de nombreux cœurs ardents féminins de sa cour avec sa chaleur brûlante. Cependant, les ébats de cet amoureux invétéré des formes et des charmes féminins ne se limitaient pas aux femmes les plus magnifiques et gracieuses du royaume de France, comme on pourrait l'imaginer. Témoin de cela, la toute première femme à qui les faveurs du jeune roi puceau ont été adressées était... une borgne ! Louis XIV avait quatorze ans lorsque ses amours ont dépassé le stade des jeux de l'enfance pour devenir des relations charnelles entre deux adultes consentants. Anne d'Autriche, sa mère et régente du royaume, était inquiète. Son deuxième fils, Philippe, était attiré par les "vices italiens" et ne courtisait que de jeunes hommes. Heureusement, Louis penchait dans une autre direction. Néanmoins, il fallait lui faire goûter au fruit défendu assez rapidement et le faire ...

Nostradamus à Savone : sa première prédiction et la rencontre avec le futur pape Sixte V

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Un médecin visionnaire face au destin : retour sur la première prédiction de Nostradamus et sa rencontre troublante avec un futur pape à Savone. Nostradamus face au destin : retour sur sa première prédiction, à Savone, devant un moine franciscain appelé à devenir pape. Table des matières Une vision à genoux L'homme derrière le mythe Le pèlerin de l’invisible Entre légende et vérité L’héritage d’une prédiction Sources Une vision à genoux Savone, printemps 1548. Les pavés de la ville, encore humides d'une averse nocturne, scintillent sous la lumière pâle du matin. L’air sent le cuir, le pain chaud et les embruns, tandis que les cris des marchands percent le silence des ruelles encore à demi endormies. Parmi les passants se faufile un homme vêtu de sombre, la barbe taillée, les traits tirés par la fatigue et les voyages. Ce n’est pas un pèlerin ni un moine — c’est un médecin, un humaniste, un homme hanté. Michel ...

Fontaine, j'aime boire tes vers

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Jean de la Fontaine est aujourd’hui l’un des auteurs français le plus connu et le plus lu à travers le monde. Toutes les générations connaissent par cœur des vers de ses fables. En revanche, sa vie est moins connue du grand public. Jean de la Fontaine nait à Château Thierry, le 8 juillet 1621. Son père, Charles, occupe une charge de maître des eaux et forêts, l’équivalent d’un contrôleur forestier, chargé de surveiller toutes les activités liées à l’exploitation du bois. Sa mère, Françoise Pidoux, est la fille d’un bailli de Coulommiers. Elle a douze ans de plus que son mari et possède un fils d’un premier mariage. La Fontaine poursuit son instruction au collège de Reims, où il se lie d’amitié avec François de Maucroix, qui sera poète et chanoine de Reims. Les deux hommes resteront amis toute leur vie. La Fontaine ne montre aucune ambition. Il préfère placer ses plaisirs avant sa carrière professionnelle. Ses parents le destinent à une carrière ecclésiastique et le placent chez les ora...