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Affichage des articles associés au libellé Divers

Clyde Tombaugh et la Découverte de Pluton : Un Voyage à travers l'Histoire et l'Espace

Clyde Tombaugh, un jeune astronome de 24 ans, se tenait dans la pénombre de l'observatoire Lowell en Arizona en 1930. Les murs étaient tapissés de cartes célestes et d'équations, et une odeur de vieux livres flottait dans l'air. Devant lui se trouvait un microscope comparateur, un instrument qui lui permettait de comparer deux plaques photographiques du ciel prises à des moments différents. Il était tard dans la nuit, et ses yeux étaient fatigués, mais il était animé par une détermination inébranlable. Après avoir examiné des centaines de plaques, Clyde inséra une nouvelle paire dans le microscope. Il ajusta la mise au point et commença à balayer le champ étoilé. Soudain, son cœur s'arrêta. Là, entre les étoiles fixes, un petit point lumineux avait changé de position. Il vérifia à nouveau, comparant minutieusement les deux images. Il n'y avait aucun doute : il avait découvert une nouvelle planète. Un frisson d'excitation lui parcourut l'échine, et il réalisa

L'Eléphant offert de Saint-Louis : Un Voyage à Travers l'Époque Médiévale

Au cœur du Moyen Âge, au XIIIe siècle, dans les vastes salles du château, chaque roi était un chasseur, non par appétit, mais par prestige. Imaginez la chasse comme une danse, une chorégraphie soignée qui scellait le statut et le pouvoir, plus qu'un moyen d'assouvir une faim. Les rois étaient les danseurs étoiles, et leur absence sur cette scène, impensable. Mais parmi ces danseurs royaux, certains esprits rebelles, à l'image de Louis IX, le Saint Louis de notre pays, refusaient d'embrasser cette tradition avec passion. Alors que ses ancêtres et descendants se délectaient de ces ballets de la nature, le roi lui-même restait un énigmatique spectateur. Contrairement à la soif de chasse de Philippe Auguste et Philippe le Bel, Louis préférait la sérénité de la fauconnerie. Comme un poète silencieux, il appréciait la grâce des oiseaux qui planaient dans les cieux, loin de l'agitation des meutes enragées. Était-ce parce qu'il n'était pas un grand amoureux des anim

Quand les Corbeaux de Rome encensent Auguste

À Rome, la ville éternelle, les corbeaux, ces émissaires noirs du ciel, étaient considérés comme des joyaux. Tout comme leurs proches, les corneilles, ces oiseaux étaient couramment apprivoisés et tenus en haute estime. Les Romains, dans leur quête infinie d’amusement et d’innovation, dressaient ces oiseaux pour diverses tâches, allant de la chasse aux salutations.  Les porches des maisons romaines résonnaient souvent du " Salve " sonore des corbeaux placés en évidence, accueillant les arrivants. Avec le temps et la persévérance, certains corbeaux pouvaient même maîtriser des phrases bien plus complexes, à la grande joie de leurs propriétaires. Le récit de Pline à ce sujet est particulièrement divertissant. Un Romain, plus rusé que la moyenne, avait vu une opportunité en or et avait enseigné à son corbeau à dire " Ave Caesar, victor, imperator " ("Salut César, empereur victorieux"). Quand Auguste est rentré triomphant à Rome après la victoire d’Actium, il

La Suprématie Maritime de la Chine Ancienne : Histoire des Jonques

C’est bien la Chine, en effet qui a inventé la poudre à canon dès le IXe siècle et les premières armes à feu au XIe. Mais ils furent les inventeurs de bien d’autres prouesses techniques. L’une d’elles est reléguée car considérée comme moins exceptionnelle: la jonque, bateau chinois par excellence,  possédait nombre de supériorités, qu'il s'agisse des voiles, du gouvernail, de la coque divisée en compartiments étanches ou de l'usage de la boussole dès le XIe siècle. Jusqu'au XIVe siècle, les jonques chinoises sont les navires les plus perfectionnés du globe et fort capables de faire la conquête du monde, elles n'ont pourtant pas dépassé à cette époque le golfe du Tonkin. Au début du XVe siècle toutefois, on constate dans la Chine des empereurs Song, d'étonnants voyages de jonques chinoises jusque sur les côtes d'Afrique orientale, mais après 1430, c'est l'arrêt total. Mais qu'en aurait-il été de la civilisation occidentale si les navires de Chine

La Main Noire de Hitler: L'Emergence de la Gestapo et de la Police d'État Nazis

  Lorsque le parti nazi s'empara du pouvoir, les S.S. peu nombreux représentaient le noyau d'une police secrète. II existait déjà une police d'État à Berlin et à Munich. La plupart de ses membres furent absorbés par les services de Himmler, lorsque Hitler le nomma Président de la Police Bavaroise, fonction modeste si on la compare à celle de Goring qui, outre sa charge de Président du Reichstag, se vit attribuer le portefeuille de l'Intérieur, poste qui le mettait à la tête d'une administration ayant la haute main sur toute la police.   Goring confia aussitôt à Kurt Daluege, le chef des S.S. de Berlin, la direction des services de la police prussienne, et à Rudolf Diels, mari de sa cousine Lise Goering, l'organisation du bureau 1. A, qui devait plus tard être célèbre sous le nom de Gestapo. Daluege qui, à l'époque, était dévoué corps et âme à Goering, refusa de recevoir Heydrich, lorsque, le 15 mars, il vint le trouver pour le compte de Himmler. D'intell

L'Amazonie

  Le premier peuplement de l’Amazonie   Après avoir traversé toute l’Amérique du Nord, les premiers humains arrivent en Amazonie il y a 13.000 ans. Vers -10.000, les pierres de taille deviennent plus petites. Les pointes de flèches se réduisent, signe que le gibier est moins gros. Ces humains gravent leurs mythes dans des abris sous les rochers. A force de cueillettes, ils acquièrent un savoir sur l’utilité des plantes à des fins alimentaires, médicinales, artisanales ou rituelles. Au fil des sélections, des manipulations et des croisements, ils les adaptent à leurs besoins. La céramique se développe il y a 7000 ans. Domestication et céramique sont indissociables de la sédentarité. Les Amazoniens créent des tertres pour habiter, enterrer leurs défunts et exécuter leurs rites. Ils occupent les terres les plus fertiles. Lorsque l’espace manque, ils colonisent des terres moins favorables comme les marais ou des savanes. Ils les aménagent pour augmenter les capacités de production. P