Napoléon à Sainte-Hélène : arsenic ou cancer ? Autopsie, cheveux et vérité historique

Napoléon à Longwood : science et légende, cancer gastrique ou arsenic
Longwood House, l’île de Sainte-Hélène et l’atmosphère humide des derniers jours de Napoléon.

Sous l’humidité de Longwood, science et légende s’affrontent : cancer gastrique ou arsenic ? Enquête immersive et rigoureuse, des mèches aux papiers peints.

À l’ombre de Longwood — un souffle éteint sous les tropiques

Le 5 mai 1821, l’Atlantique souffle sa buée salée à travers les persiennes de Longwood House, et l’île, battue de vents, se fait chambre sourde. Dans le lit étroit posé au milieu d’un plancher grinçant, Napoléon Bonaparte agonise comme on éteint une torche qu’on a trop longtemps laissée brûler. Le regard s’alimente encore de visions — Austerlitz dans la belle lumière d’hiver, les plaines trouées par le canon, les aigles flairant la victoire — mais le corps, lui, n’obéit plus. Sainte-Hélène, simple pointe rocheuse perdue dans l’Atlantique Sud, est devenue ce théâtre paradoxal où la grandeur se cogne au minuscule : un général d’Empire face à des tasses tièdes, à des draps humides, à l’horloge du gouverneur Lowe. La nuit est lourde et les heures se tassent comme du plomb.

Autour du malade, on chuchote plus qu’on ne parle. Bertrand retient un geste trop vif, Montholon se tient un peu en retrait, Antommarchi prend le pouls et guette l’ombre portée d’un diagnostic qui n’est jamais parfaitement stable. La douleur d’estomac revient par bouffées, ronge, s’interrompt, repart — un flux obstiné que personne ne sait vraiment juguler. Ici, l’ennemi est sans uniforme : c’est un mal de l’intérieur, une bête sourde qui serre et déchire, parfois d’un coup. Le climat, moite à faire suer les murs, et l’ennui, cette autre fièvre, n’arrangent rien : le moral s’émousse, l’appétit se vide, le sommeil devient un fil qui casse au moindre nœud. Pourtant, quelque chose résiste dans l’allure, une façon de tenir la tête, de dicter jusqu’au bout des phrases fermes — comme s’il fallait voler aux médecins leur dernière prérogative : écrire la fin.

Longwood, longtemps vantée sur le papier comme « résidence », tient plutôt de la ferme mal étanchéifiée. Des témoins évoquent les papiers qui gondolent, les reliures qui pourrissent, l’odeur de moisi qui persiste comme une seconde peau. Même l’encre, parfois, paraît souffrir : on a l’impression qu’elle pâlit à peine posée. Les serviteurs se plaignent de toux qui ne passent pas, de rhumes qui s’éternisent ; les promenades deviennent de petits drames où l’on compte les pas, où l’on attend l’accalmie d’une rafale pour repartir. Entre Antommarchi et les praticiens britanniques, le dialogue est d’emblée tendu : on discute ulcère, on dispute cancer, on confronte les notes. L’estomac du patient est un continent où chacun revendique sa carte.

Puis, vers la fin d’après-midi, le 5 mai, la présence retombe d’un coup, comme si le vent avait soufflé la dernière braise. Napoléon meurt. Mais la mort n’est pas ici un point final. Elle ouvre, au contraire, une porte derrière laquelle s’assemble un récit plus vaste que la chambre : celui d’un mystère qui ne cessera plus de revenir. De quoi l’Empereur est-il mort ? D’une pathologie gastrique — aujourd’hui, la plupart des médecins y lisent une néoplasie avancée, compliquée d’hémorragies — ou d’un arsenic insidieux, distillé dans l’ombre, à l’abri des regards ? La question, à partir de ce jour, ne cessera d’osciller entre science et légende.

Cheveux coupés, secrets révélés

Les reliques capillaires, fragments d’immortalité

Dès le lendemain, on acte ce qui se fait alors sans que personne n’y voie rien d’étrange : on coupe des mèches. Geste de piété autant que réflexe de mémoire. Mais ces cheveux-là, parce qu’ils appartiennent à un homme qui symbolise encore un monde, deviennent instantanément autre chose que des souvenirs intimes : ce sont des reliques. On les glisse dans des médaillons, on les cerne d’or et d’émail, on les enferme au fond de petits écrins de velours dont on caresse la charnière comme on rouvrirait un secret. Ils circulent dans des salons où l’on évoque l’aigle terrassé, ils se vendent parfois à prix d’or, ils se partagent entre fidèles et curieux. La fibre elle-même, demeurée souple, ne dit rien encore, mais la patience des boîtes et l’obstination des héritages la protègent du temps. Et c’est là, silencieusement, que la science — celle que le XIXᵉ ignore encore — trouvera son futur terrain de jeu.

La chose est presque touchante : on a voulu conserver un peu d’Empereur, et l’on a sans le savoir gardé une archive. Certains salons bourgeois encadrent même ces mèches comme on montre un portrait miniature ; on raconte, à voix basse, qu’elles font pleurer des vieilles dames. D’autres les considèrent comme des étendards de poche, minuscules drapeaux d’une fidélité tenace. Chaque brin condense l’imaginaire d’un Empire défait mais obstinément vivant. Et, au creux des écrins, l’air limité, l’obscurité, la constance de la température composent, par hasard, un environnement de conservation qui ressemblerait presque à un laboratoire.

Forshufvud et le frisson de la découverte

Un siècle et demi plus tard, l’idée paraît simple, presque naïve : « Que disent ces cheveux ? » En 1961, Sten Forshufvud, dentiste suédois passionné de toxicologie, formule la question et met en branle une série de mesures. Il utilise la spectroscopie d’absorption atomique, technique encore fraîche, mais assez robuste pour quantifier des éléments traces. La réponse tombe, sèche et retentissante : des teneurs en arsenic très supérieures aux niveaux modernes. L’onde de choc passe de laboratoire en rédaction ; elle cascade de revues en colonnes de journaux. La thèse d’un empoisonnement prend corps ; l’opinion, friande de drames, s’en empare. Forshufvud publie ensuite Qui a tué Napoléon ?, et le titre, simple et frontal, agit comme une étincelle. Une partie du public n’entend déjà plus que la musique d’un crime, tandis que des historiens froncent les sourcils et que certains médecins s’éclaircissent la voix : les faits, disent-ils, demandent des précautions que la une des journaux ne prend guère.

Il faut reconnaître à Forshufvud une intuition décisive : faire parler les cheveux. Les débats qu’il déclenche sont âpres, et c’est peut-être la meilleure preuve que sa question était bonne. Les partisans de sa thèse exhument des témoignages, les relisent à la lumière d’une toxicologie renaissante ; ses contradicteurs opposent les rapports d’autopsie, la cohérence clinique, la possibilité d’une exposition chronique au poison, sans coupable. Au fil des années, les courbes et les chromatogrammes s’additionnent, et la mèche, fragment de deuil, devient un objet de science.

Les laboratoires du monde entier en écho

Bientôt, d’autres paillasses, sous d’autres latitudes, confirment des teneurs élevées : en France, en Italie, au Canada. On affine les techniques, on spécie parfois l’arsenic, on compare à des échantillons contemporains, on confronte des mèches de périodes différentes. En 1995, une lettre émanant d’un responsable du laboratoire de chimie du FBI juge ces niveaux « compatibles avec un empoisonnement ». Ce n’est pas une publication à comité de lecture, mais l’avis d’un expert, suffisamment autorisé pour percuter l’opinion et alimenter la presse. Dans les couloirs des universités comme dans les cafés, l’effet est le même : on sait désormais que l’arsenic est bien là. Reste ce qui est toujours le plus difficile : dire d’où il vient, quand il agit, comment il tue — ou s’il a seulement fragilisé un corps déjà miné par une maladie de l’estomac.

Les toxicologues les plus prudents rappellent une évidence que l’émotion efface vite : une teneur élevée ne signe pas, par elle seule, la main d’un meurtrier. Elle signale un contexte, elle pose une hypothèse, elle aiguise la curiosité. Mais l’homicide, en histoire comme en médecine légale, réclame la chaîne des causes, la cohérence d’un scénario, l’exclusion d’autres facteurs plausibles. Et des facteurs, au XIXᵉ siècle, il y en a beaucoup.

Analyses capillaires et arsenic : hypothèses d’empoisonnement et débats scientifiques
Mèches conservées, analyses chimiques et naissance d’un débat public.

Conspirations et certitudes vacillantes

Le murmure des complots : Montholon, le vin, les ombres britanniques

Très vite, les récits se forment comme se forment les nuages : à partir d’un souffle, d’un rien, de la simple envie de comprendre vite. Montholon, compagnon de captivité, devient un personnage à l’ombre épaisse : il a reçu des legs importants au testament, son attitude parfois équivoque pousse à la suspicion. Il suffit d’un pas de plus pour en faire un empoisonneur : il aurait, dit-on, usé de patience, distillé le poison à doses discrètes, choisi la lenteur comme signature. D’autres regards se tournent vers les Britanniques : l’idée d’un pouvoir décidé à réduire au silence un symbole trop vivant pour dormir paisiblement est tentante. Des pamphlets du XIXᵉ se saisissent de cette piste et l’illustrent avec application. Un troisième fil, plus subtil, serpente : le Vin de Constance, boisson que Napoléon appréciait, aurait pu devenir un vecteur idéal — bouteille rare, pratiques de service qui isolent une coupe, circonstances propices à la discrétion. Mais nous sommes ici dans le domaine du conditionnel et de l’allégation : séduisantes, ces hypothèses ne s’appuient sur aucune preuve directe.

On n’ignore pas, bien sûr, la politique : pour Londres, la figure d’un martyr eût été embarrassante ; pour les royalistes, l’idée d’une mort naturelle avait l’élégance discrète des solutions sans éclats. À l’appui, peu de documents, mais beaucoup d’imaginaire. Et l’imaginaire, quand il croise un laboratoire, sait très vite tirer des lignes droites. En vérité, l’histoire aime mal les certitudes soudaines. Il faut regarder ailleurs — sous le plâtre, dans la colle, au revers des papiers, dans les thérapeutiques du temps — pour mesurer l’ampleur d’un monde où l’arsenic n’est pas forcément un poignard, mais parfois un fond d’air.

La science en robe blanche : études américaines et européennes contre la panique

Revenons un instant au cadavre et aux rapports. Ceux des 6–8 mai 1821, signés par Antommarchi et plusieurs médecins britanniques, décrivent un estomac gravement ulcéré, porteur d’une lésion perforante et d’adhérences au foie. Les descriptions ne sont pas parfaitement concordantes, notamment sur l’état de ce foie ; mais la pathologie gastrique s’impose au premier plan. Des études ultérieures, menées par des cliniciens et des historiens de la médecine, ont souligné la cohérence des symptômes rapportés (douleurs épigastriques tenaces, altération progressive de l’état général, épisodes hémorragiques) avec une néoplasie gastrique avancée. Une médecine moins spectaculaire, peut-être, mais satisfaisante du point de vue des faits.

Il convient d’ajouter que la toute fin de l’agonie fut marquée par l’administration de calomel (chlorure mercureux), thérapeutique d’époque, énergique et dangereuse. Le geste n’explique pas la maladie, mais il a pu accroître la défaillance d’un organisme déjà gravement atteint. Ainsi, si l’arsenic est une possibilité, la trame clinique et les constats d’autopsie offrent une explication robuste à la mort. Et c’est bien là la force de cette affaire : elle oblige à tenir ensemble des registres contradictoires, à superposer l’hypothèse toxique et le tableau médical sans lâcher ni l’un ni l’autre.

L’arsenic à travers le temps et le décor

Le papier peint vert de Scheele et ses vapeurs assassines

Il faut maintenant s’arrêter sur ce qui, au XIXᵉ, fait la modernité d’un intérieur : la couleur. Les papiers peints verts doivent leur éclat à des pigments à base d’arsenic — vert de Scheele, puis Paris green — et les salons de l’Europe s’en habillent avec fierté. Longwood n’échappa pas à la mode : des fragments analysés ont montré la présence d’arsenic. Or, dans une maison humide, des moisissures peuvent transformer et volatiliser l’arsenic en composés organo-arséniés (le fameux « gaz de Gosio », identifié plus tard comme triméthylarsine). Le scénario a une puissance romanesque : le décor, littéralement, emboisait un péril. Et l’on se plaît à imaginer l’Empereur respirant, nuit après nuit, cet air chargé d’une menace douce.

Toutefois, la prudence scientifique s’invite immédiatement. Les concentrations domestiques de triméthylarsine et la toxicité effective de ce gaz dans un environnement réel font débat. Les papiers peints verts ont sans doute exposé les occupants à des quantités non négligeables d’arsenic ; de là à en faire, à Longwood, la cause principale, il y a un pas que peu d’auteurs franchissent. La vérité tient peut-être dans ce mot discret : plausible. L’arsenic a pu, ici, participer à un terrain déjà fragilisé, amplifier des symptômes, contribuer à l’usure. Il est moins un coup de poignard qu’une bourrasque de grains acérés, sans cible unique.

Cheveux de jeunesse à exil : exposition chronique ou meurtre ?

Le basculement conceptuel le plus fort vient d’un travail mené au début du XXIᵉ siècle : des physiciens mesurent, par activation neutronique, l’arsenic dans des cheveux attribués à différentes périodes de la vie de Napoléon — y compris l’enfance. Surprise : les niveaux sont élevés, certes, mais comparables tout au long de la vie, et proches de ceux mesurés chez Joséphine ou le roi de Rome. La conséquence est considérable : si l’arsenic est partout, depuis toujours, l’idée d’une injection criminelle ciblée à Sainte-Hélène perd une part de sa force. On sort ici du roman noir pour entrer dans l’écologie d’une époque où l’arsenic infuse quantité d’objets et de pratiques : cosmétiques, teintures, encres, colles, papiers, raticides, sans oublier des médicaments qui le prescrivent comme tonique.

Ce monde-là n’a pas nos scrupules chimiques. On avale des solutions qui nous feraient pâlir, on habille des murs de pigments agressifs, on traite du bois avec des préparations robustes. C’est peut-être cela, l’explication : l’arsenic serait le bruit de fond d’un siècle, une pluie très fine retombant sur tout le monde, plus forte chez certains, plus tardive chez d’autres, mais assez constante pour saturer la mèche sans signer un crime. À partir de là, la question n’est plus seulement « Qui a tué ? » mais « Qu’est-ce qui nous entourait ? ». Et la chambre de Longwood cesse d’être un simple lieu d’intrigue pour devenir un document sur les mœurs matérielles d’un temps.

La voix des savants et le triomphe du doute

Jean Tulard et les historiens : irrationnel vs rigueur documentaire

Face au roman qui se tisse, les historiens du Premier Empire — Jean Tulard, notamment — rappellent les règles simples de leur métier. Une mèche riche d’arsenic est une donnée ; elle n’est pas, ipso facto, une preuve d’homicide. Les archives britanniques, malgré leurs biais et la raideur d’une administration jalouse de sa version, ne livrent aucun ordre qui pourrait servir d’épine dorsale à un récit criminel. Les Mémoires des compagnons, si prompts à dénoncer les vexations de Lowe, ne rapportent aucun empoisonnement. L’autopsie, quant à elle, parle de lésions gastriques sévères. L’historien prend tout ensemble, superpose les couches, écoute les discordances. Sa conclusion, souvent, s’appelle prudence.

Tulard le dit en termes simples : garder la tête froide. La légende a sa logique — celle du romantisme, qui préfère le martyr au mal banal —, et la science a la sienne — qui démêle, triture, contredit, temporise. On comprend que Londres ait tenu à maîtriser la narration : reconnaître un meurtre en captivité aurait terni l’image d’une puissance déjà accusée de dureté. Mais la maîtrise d’un récit officiel n’équivaut pas, en soi, à la preuve d’un crime d’État. Entre les deux s’étend ce territoire incertain où l’on ne doit rien affirmer qui ne se soutienne de pièces. C’est là que se tiennent, aujourd’hui, la plupart des historiens.

Ivan Ricordel et la piste de la contamination externe

La médecine légale, de son côté, adopte une rigueur voisine. Ivan Ricordel, médecin légiste, a souvent rappelé qu’une mèche conservée longtemps, manipulée, posée dans des contenants divers, pouvait absorber des substances après la mort. Le cheveu, loin d’être un capteur idéal, enregistre parfois l’environnement plus que le sang de jadis. D’autres personnages du XIXᵉ ont, eux aussi, des teneurs analogues. Ajoutons que la chaîne thérapeutique de la fin — avec le calomel, par exemple — a pu exacerber la décompensation d’un organisme à bout de forces.

Au total, la mort de Napoléon apparaît comme un faisceau : un terrain héréditaire défavorable, une pathologie gastrique qui s’installe et progresse, des traitements parfois malheureux, un environnement saturé de produits agressifs. L’empoisonnement volontaire reste une hypothèse possible, mais elle ne l’emporte pas au procès des faits. Et cette conclusion, qui sait paraître décevante à qui aime les romans, est peut-être la plus honnête que l’on puisse proposer aujourd’hui.

Épilogue — l’ombre portée d’un mythe

Il reste que la légende a ses droits, et qu’elle les exerce avec une vigueur rare quand il s’agit de Napoléon. L’arsenic n’est pas qu’un poison ; il est, dans cette affaire, un révélateur. Il révèle la matière d’un siècle, ses intérieurs somptueux et dangereux, ses pharmacopées hasardeuses, sa modernité avide de couleurs si vives qu’elles brûlent. Il révèle, aussi, notre désir de récit : face à l’ordinaire d’un cancer — ce mal prosaïque et implacable —, nous préférons l’ombre d’une main qui verse, goutte à goutte, une culpabilité humaine. Entre les deux versions, chacun reconnaît ses penchants.

La vérité, si l’on ose le mot, se tient peut-être dans un entre-deux. Il y eut des cheveux riches d’arsenic, c’est indéniable ; il y eut une maladie de l’estomac dont les rapports décrivent les ravages ; il y eut, à Longwood, des murs capables d’émettre des composés inquiétants ; il y eut des médecins qui, croyant soigner, ajoutèrent peut-être un degré à la pente. Dans cette composition, l’arsenic joue une note insistante, mais pas forcément la mélodie principale. La majorité des spécialistes retient, aujourd’hui, une pathologie gastrique comme cause, et une exposition arsenicale chronique comme fond de scène.

Alors, pourquoi cette histoire continue-t-elle de nous retenir ? Parce que Napoléon, même à l’instant de sa disparition, dispute à la banalité le dernier mot. Parce que la science, avec ses chiffres, ne suffit pas à vaincre le mythe, avec ses images. Et parce que l’on aime, sans doute, que la mort d’un géant ne soit pas une ligne dans un traité de nosologies, mais un drame où les pigments, les bouteilles et les cautères jouent leur partition. De ce point de vue, Sainte-Hélène a gagné : elle a fait de la fin d’un homme une énigme, et des décennies plus tard nous y sommes encore.

Sources

  • Ouvrage en français : Bernard Charton, Napoléon empoisonné à l’arsenic ! Enquête historique et médicale, Éditions M. Pietteur, 2002 — un ouvrage qui défend la thèse de l’empoisonnement, utile pour comprendre l’argumentaire « pro-arsenic ». Lien revendeur : Eyrolles – fiche produit.
  • Source internet en français : Fondation Napoléon, dossier « L’empoisonnement de Napoléon » (synthèse des positions, autopsies, analyses capillaires, débats historiographiques) : napoleon.org.

Plongez dans les grandes heures de l'épopée napoléonienne : récits, batailles et secrets d’un destin hors du commun vous attendent ici.

Retrouvez-nous sur : Logo Facebook Logo Instagram Logo X (Twitter) Logo Pinterest

Les illustrations ont été générées par intelligence artificielle pour servir le propos historique et afin d’aider à l’immersion. Elles ont été réalisées par l’auteur et sont la propriété du Site de l’Histoire. Toute reproduction nécessite une autorisation préalable par e-mail.

Commentaires