Brèves de Versailles #2 : le cabinet des perruques
Bonjour chers amis lecteurs. Pour ce deuxième numéro des Brèves Versaillaises, je me trouve dans une étrange pièce. M. Benoit Binet, dans quelle pièce sommes-nous ?
Nous nous trouvons dans le cabinet des perruques. Comme son nom l’indique, c’est ici que sont entreposées les perruques royales.
C’est vous
qui êtes en charge des perruques ?
Je suis valet de chambre de sa Majesté, barbier de
profession, perruquier en charge de l’entretien et de la conception des
perruques royales. Je…
Je vous
interromps, mais dîtes-moi si je rêve, car j’ai cru voir cette perruque bouger.
Ce n’est pas impossible. Malgré tous les soins et
précautions prises, des nuisibles y élisent domicile, comme des puces, des
araignées et même des souris.
Sympa. Mais d’où
vient cette mode des perruques ?
A l’âge de 20 ans, sa Majesté a été atteinte d’une
forme de typhus. Le remède administré a certes vaincu la maladie, mais a causé
la perte de ses cheveux. Il a commencé à porter des perruques pour cacher sa
calvitie. Les courtisans, afin de lui plaire, l’ont imité. D’ailleurs, ne souhaitez-vous
pas que je vous en concocte une ?
Euh… non,
merci. Je me trouve très bien comme je suis.
Dommage. Je suis très inventif dans ce domaine.
Pour répondre aux demandes de la cour, j’invente des perruques de plus en plus
imposantes et extravagantes, comme celle de Mademoiselle de Fontanges.
Il me semble qu'elle a eu quelques problèmes.
Oui, un défaut de structure. Certains ont créé l’expression avoir une
drôle de binette pour se moquer de ces extravagances.Mais cela n'enlève rien à la beauté de la coiffure.
Je vous remercie du temps que vous m’avez accordé Monsieur Binet. Quant à moi, je vous dis à bientôt pour une nouvelle Brèves versaillaises.
Ancien numéro des brèves de Versailles
01 - Les fontaines
Image créée par intelligence artificielle
Pour en savoir plus la perruque de Mlle de Fontanges c'est par ici
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