Des dromadaires dans l'armée des Etats-Unis !
Durant l’été 1857, l’officier commandant du Fort Davis au Texas accueille en ses murs des dromadaires importés du Moyen Orient. Ces animaux font partie des 64 dromadaires constituant le Camel Corps, institué par l’Etat-major en mars 1854 et rattaché à la cavalerie.
Comment l’armée américaine en est arrivée à employer des dromadaires ?
Dans les années 1850, les Etats-Unis sont confrontés à la conquête de l’Ouest. Les pionniers voyageant entre le Texas et la Californie sont souvent victimes d’attaques de la part d’Amérindiens ou de Mexicains. L’armée a comme objectif de sécuriser les routes.
En parcourant les récits de la campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte, le général Edouard Beale qui est également surintendant aux affaires indiennes, a subitement une idée. Les déserts égyptiens et de l’Arizona sont assez similaires. Tout comme le général français, il souhaite employer des dromadaires. Il réussit à convaincre le secrétaire d’Etat à la guerre Jefferson Davis. Beale reçoit des fonds pour acheter quelques dromadaires à titre d’expérience.
Le rapport rédigé par le commandant Henry Wayne présente des résultats mitigés. Les dromadaires se révèlent supérieurs aux chevaux, mules et bœufs. Ils peuvent porter des charges quatre à six fois plus lourdes. De plus, s’ils consomment autant d’eau et de fourrage, leur approvisionnement demeure moins fréquent. Cet aspect n’est pas négligeable pour les questions de ravitaillement en milieu aride. Néanmoins, le désert américain et le désert égyptien sont différents. Les dromadaires ne sont pas faits pour le sol rocailleux du désert américain. Leurs pieds trop mous se font couper par les pierres, lorsqu’ils courent. Par ailleurs, les chevaux et les meules ne s’entendent pas avec les dromadaires. Dès qu’ils les voient, ils prennent peur et font tomber leur cavalier, avant de s’enfuir.
Jefferson Davis décide d’employer les dromadaires seulement pour le transport de matériel et non pour des combats. Le Congrès vote un budget de 30.000 dollars pour l’achat de dromadaires, qui constituent le Camel Corps.
Durant la guerre de Sécession, le Camel Corps est peu utilisé. Les autorités des deux camps décident de laisser tomber l'acquisition de dromadaires. Ils préfèrent mettre des sommes au niveau de l'équipement traditionnel.
Le Nord se refuse à l’employer autant pour des raisons politiques que techniques. En effet, l’unité est associée à Jefferson Davis devenu le président de la Confédération. L’Etat Major nordiste répugne à utiliser une idée venant d’un sudiste. Par ailleurs, les principales bases se situent dans les Etats sudistes. Le Nord n’a pas un grand accès à cette ressource. De toute façon, le développement rapide du chemin de fer permett de transporter le matériel plus rapidement et plus efficacement.
Dans le Sud, les dromadaires ne sont guère plus utilisés. Sur ce point les officiers et les soldats sudistes rejoignent leurs adversaires. En effet, les dromadaires sont très mal vus par les gens, à cause de leur odeur nauséabonde. Les soldats sont davantage habitués aux chevaux et aux mules plus dociles, sans parler du prestige de la cavalerie. Les marchands de chevaux, notamment du Texas, exercent des pressions à Richmond. Ils craignent que les dromadaires les conduisent à la faillite. Néanmoins, l’armée sudiste les emploie tout de même par intermittence, afin de transporter le matériel, faute d’un réseau ferré suffisamment développé.
Après la guerre, les dromadaires sont démobilisés. L’armée les revend à des cirques, des particuliers ou des sociétés de transport. Certains sont remis en liberté dans le désert. Des témoignages du début du XXe siècle, mentionnent encore la présence de dromadaires dans le désert de l’Ouest.
Comment l’armée américaine en est arrivée à employer des dromadaires ?
Dans les années 1850, les Etats-Unis sont confrontés à la conquête de l’Ouest. Les pionniers voyageant entre le Texas et la Californie sont souvent victimes d’attaques de la part d’Amérindiens ou de Mexicains. L’armée a comme objectif de sécuriser les routes.
En parcourant les récits de la campagne d’Egypte de Napoléon Bonaparte, le général Edouard Beale qui est également surintendant aux affaires indiennes, a subitement une idée. Les déserts égyptiens et de l’Arizona sont assez similaires. Tout comme le général français, il souhaite employer des dromadaires. Il réussit à convaincre le secrétaire d’Etat à la guerre Jefferson Davis. Beale reçoit des fonds pour acheter quelques dromadaires à titre d’expérience.
Le rapport rédigé par le commandant Henry Wayne présente des résultats mitigés. Les dromadaires se révèlent supérieurs aux chevaux, mules et bœufs. Ils peuvent porter des charges quatre à six fois plus lourdes. De plus, s’ils consomment autant d’eau et de fourrage, leur approvisionnement demeure moins fréquent. Cet aspect n’est pas négligeable pour les questions de ravitaillement en milieu aride. Néanmoins, le désert américain et le désert égyptien sont différents. Les dromadaires ne sont pas faits pour le sol rocailleux du désert américain. Leurs pieds trop mous se font couper par les pierres, lorsqu’ils courent. Par ailleurs, les chevaux et les meules ne s’entendent pas avec les dromadaires. Dès qu’ils les voient, ils prennent peur et font tomber leur cavalier, avant de s’enfuir.
Jefferson Davis décide d’employer les dromadaires seulement pour le transport de matériel et non pour des combats. Le Congrès vote un budget de 30.000 dollars pour l’achat de dromadaires, qui constituent le Camel Corps.
Durant la guerre de Sécession, le Camel Corps est peu utilisé. Les autorités des deux camps décident de laisser tomber l'acquisition de dromadaires. Ils préfèrent mettre des sommes au niveau de l'équipement traditionnel.
Le Nord se refuse à l’employer autant pour des raisons politiques que techniques. En effet, l’unité est associée à Jefferson Davis devenu le président de la Confédération. L’Etat Major nordiste répugne à utiliser une idée venant d’un sudiste. Par ailleurs, les principales bases se situent dans les Etats sudistes. Le Nord n’a pas un grand accès à cette ressource. De toute façon, le développement rapide du chemin de fer permett de transporter le matériel plus rapidement et plus efficacement.
Dans le Sud, les dromadaires ne sont guère plus utilisés. Sur ce point les officiers et les soldats sudistes rejoignent leurs adversaires. En effet, les dromadaires sont très mal vus par les gens, à cause de leur odeur nauséabonde. Les soldats sont davantage habitués aux chevaux et aux mules plus dociles, sans parler du prestige de la cavalerie. Les marchands de chevaux, notamment du Texas, exercent des pressions à Richmond. Ils craignent que les dromadaires les conduisent à la faillite. Néanmoins, l’armée sudiste les emploie tout de même par intermittence, afin de transporter le matériel, faute d’un réseau ferré suffisamment développé.
Après la guerre, les dromadaires sont démobilisés. L’armée les revend à des cirques, des particuliers ou des sociétés de transport. Certains sont remis en liberté dans le désert. Des témoignages du début du XXe siècle, mentionnent encore la présence de dromadaires dans le désert de l’Ouest.
Image
www.texascamelcorps.com/historic.asp
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