Mary Walker
Mary Edwards Walker est née le 26 novembre 1832 à Oswego dans l’Etat de New York. Son père est médecin et sa mère institutrice. Adolescente, elle poursuit des études de médecine à la prestigieuse école du Collège Médical de Syracuse et obtient son diplôme en 1855. Durant ses études, elle se lie d’amitié avec Amélia Bloomer, laquelle défend le droit pour la femme de porter des pantalons turques, créant une robe particulière appelée la bloomer. Mary Walker portera toujours des vêtements masculins ou la bloomer. Avec son mari et confrère Albert Miller, elle ouvre un cabinet. Le couple bat rapidement de l’aile. Son mari ne supportant pas la façon de s’habiller et les idées féministes de son épouse, la quitte pour une autre.
Au déclenchement de la guerre, elle s’engage dans l’armée de l’Union en tant qu’infirmière, ne pouvant accéder à un autre statut à cause de son sexe. Elle fait ses preuves comme chirurgien notamment lors de la bataille de Bull Run. En 1863, elle est nommée chirurgien assistant dans l’armée du Cumberland, devenant ainsi l’unique femme chirurgien dans l’armée américaine. Mary Walker traverse fréquemment les lignes de combat pour soigner les civils et les militaires tant du Nord que du Sud. Agissant de la sorte, certains officiers la soupçonnent d’être une espionne. Le 10 avril 1863, elle est capturée par les Confédérées et emprisonnée à Richmond. Quatre mois plus tard, elle est libérée lors d’un échange de prisonnier. Elle rejoint ensuite l’armée de Sherman, lors de la bataille d’Atlanta. Elle supervise une prison pour femme à Louisville, puis un orphelinat dans le Tennessee.
Le 11 novembre 1865, le président Andrew Johnson, sous les recommandations des généraux Sherman et Thomas, lui décerne la Médaille d’Honneur, devenant la première femme à la recevoir.
Après la guerre, elle devient écrivain, conférencière et apporte son soutien au développement des services médicaux. Elle rédige deux ouvrages sur les droits des femmes et rejoint le mouvement des suffragettes. Elle défend l’idée selon laquelle les femmes possédaient déjà le droit de vote et que le Congrès doit simplement appliquer ce droit en promulguant une loi. Les suffragettes travaillent à la rédaction d’un nouvel amendement constitutionnel, portant sur ce sujet. Mary Walker rencontre l’hostilité d’un certain nombre de membres du mouvement et se désolidarise. Elle lutte également contre le tabac et l’alcool, tout deux cause de dégénérescence de l’être humain.
En 1917, le Congrès modifie les conditions d’obtention de la Médaille d’Honneur. Seuls ceux ayant été impliqué dans un combat direct avec l’ennemi, sont dignes de la recevoir. La médaille de Walker lui est retirée. Refusant de la rendre, elle continue de la porter.
Mary Walker s’éteint le 21 février 1919 et repose au Rural Cemetery d’Oswego. L’année suivante les femmes reçoivent le droit de vote par le XIXe amendement de la Constitution. En 1977, le président Carter lui décerne de nouveau la Médaille d’Honneur.
Au déclenchement de la guerre, elle s’engage dans l’armée de l’Union en tant qu’infirmière, ne pouvant accéder à un autre statut à cause de son sexe. Elle fait ses preuves comme chirurgien notamment lors de la bataille de Bull Run. En 1863, elle est nommée chirurgien assistant dans l’armée du Cumberland, devenant ainsi l’unique femme chirurgien dans l’armée américaine. Mary Walker traverse fréquemment les lignes de combat pour soigner les civils et les militaires tant du Nord que du Sud. Agissant de la sorte, certains officiers la soupçonnent d’être une espionne. Le 10 avril 1863, elle est capturée par les Confédérées et emprisonnée à Richmond. Quatre mois plus tard, elle est libérée lors d’un échange de prisonnier. Elle rejoint ensuite l’armée de Sherman, lors de la bataille d’Atlanta. Elle supervise une prison pour femme à Louisville, puis un orphelinat dans le Tennessee.
Le 11 novembre 1865, le président Andrew Johnson, sous les recommandations des généraux Sherman et Thomas, lui décerne la Médaille d’Honneur, devenant la première femme à la recevoir.
Après la guerre, elle devient écrivain, conférencière et apporte son soutien au développement des services médicaux. Elle rédige deux ouvrages sur les droits des femmes et rejoint le mouvement des suffragettes. Elle défend l’idée selon laquelle les femmes possédaient déjà le droit de vote et que le Congrès doit simplement appliquer ce droit en promulguant une loi. Les suffragettes travaillent à la rédaction d’un nouvel amendement constitutionnel, portant sur ce sujet. Mary Walker rencontre l’hostilité d’un certain nombre de membres du mouvement et se désolidarise. Elle lutte également contre le tabac et l’alcool, tout deux cause de dégénérescence de l’être humain.
En 1917, le Congrès modifie les conditions d’obtention de la Médaille d’Honneur. Seuls ceux ayant été impliqué dans un combat direct avec l’ennemi, sont dignes de la recevoir. La médaille de Walker lui est retirée. Refusant de la rendre, elle continue de la porter.
Mary Walker s’éteint le 21 février 1919 et repose au Rural Cemetery d’Oswego. L’année suivante les femmes reçoivent le droit de vote par le XIXe amendement de la Constitution. En 1977, le président Carter lui décerne de nouveau la Médaille d’Honneur.
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