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Journal de Louis XV (3e partie)

 


1744 : La guerre de succession d’Autriche se poursuit. Je pars prendre le commandement de mes armées sur le front de l’Est. Une grave maladie me contraint à m’arrêter à Metz. Si je guéris, je promets de bâtir une église dédiée à sainte Geneviève. Mon aumônier n'accepte de me donner l'extrême-onction que si ma maîtresse, Madame de Châteauroux, perd le titre de surintendante de la maison de la Dauphine. Pour mettre mon âme en repos, je la répudie. Quelques jours plus tard, me voilà guéri. J’ordonne le commencement des travaux de cette nouvelle église qui deviendra le Panthéon.

1745 : Ma présence sur le front galvanise les troupes. Nous remportons une série de victoires aux Pays-Bas : la plus belle étant la bataille de Fontenoy, à laquelle le maréchal de Saxe m’a secondé. À la suite de ces victoires, nous occupons tout le territoire de votre actuelle Belgique. Nous sommes en capacité d'envahir la Hollande.

1747 : Philibert Orry crée le corps des ingénieurs des ponts et chaussées, formé dans une école spécialisée. Ces ingénieurs, d’un nouveau genre, développent et améliorent le réseau routier, entretenu par un système de corvée.

1748 : Le traité d’Aix-la-Chapelle met un terme à la guerre de Succession d’Autriche. Je rends toutes les conquêtes faites à l'Autriche, notamment la Belgique. Je préfère ménager les puissances catholiques pour contrecarrer les nouvelles puissances émergentes protestantes que sont l’Angleterre et la Prusse. Mon peuple ne comprend pas ce choix, car il estime que les Français se sont battus « pour le Roi de Prusse » qui a gardé la riche province de Silésie.

1749 : Je décide de la création d’une Caisse générale des amortissements destinée aux remboursements de la dette. Pour la financer, l'impôt du dixième est supprimé et remplacé par le vingtième qui frappe tous mes sujets. L'édit est présenté au parlement de Paris qui ajourne l'enregistrement et m’adresse des remontrances. Je les oblige à l'enregistrer. Cette taxe remet en cause le statut privilégié du clergé et de la noblesse traditionnellement dispensés d'impôts. Les premiers remplissent leur obligation en effectuant un « don gratuit » au trésor et en s'occupant des pauvres et de l'enseignement tandis que les seconds payent « l'impôt du sang » sur les champs de bataille. Finalement, le clergé accepte de faire un don gratuit de 1 500 000 livres, mais refuse le principe de l'impôt. Le parti dévot bien implanté à la cour et dans l’entourage de la reine, fait pression sur moi. Je décide de laisser les bureaux diocésains s'occuper de la gestion des dons gratuits du clergé. Cette mesure mal perçue favorise le ralliement de la petite bourgeoisie aux thèses des philosophes. D’ailleurs à ce propos, Diderot vient de publier son Encyclopédie.

Les mauvaises récoltes amènent de nombreux mendiants et affamés sur Paris. Par une ordonnance, je remets en vigueur l'arrestation de ces personnes et leur enfermement dans des « maisons de force ». Ces mesures entraînent un certain nombre d'excès et notamment l'arrestation d'enfants sans histoire.

1750 : Madame de Pompadour n’est plus mon amante. Néanmoins, nous conservons des relations privilégiées. Elle reste ma confidente et me fait rencontrer de nouvelles femmes.

1751 : Montesquieu publie De l'esprit des lois, qui entend révolutionner la manière de gouverner.

1752 : L’affaire des sacrements éclabousse la cour. L’archevêque de Paris impose à ses prêtres de refuser les derniers sacrements aux personnes qui ne présenteraient pas un billet de confession. Quand un vieil oratorien se voit refuser les sacrements par le curé de Saint Etienne du Mont celui-ci est condamné à une amende et sommé de donner le sacrement. Aussitôt, je casse cet arrêt. Le parlement maintient son jugement et veut le faire exécuter, mais le prêtre s'est enfui. Le parlement ose me faire des remontrances en brandissant le danger de « schisme ». Dans un souci d'apaisement et parce que je considère le refus de sacrement comme abusif, j’annonce la création d'une commission mixte de conseillers d'État et d'évêques pour trancher la question. La commission mixte n'arrive à rien. Je fais exiler les magistrats des enquêtes et des requêtes. La situation est alors bloquée et la justice supérieure paralysée. Madame de Pompadour m’encourage à faire preuve de clémence avec les magistrats.

1755 : Un nouveau conflit éclate avec le Parlement. Tout commence lorsque deux particuliers portent plainte pour bagarre. L'un porte plainte devant une juridiction dépendant du Parlement et l'autre au Grand Conseil dont il est membre honoraire. Le Grand Conseil a reçu de Charles VII et de Louis XII un statut qui en faisait un tribunal des conflits, un tribunal administratif et un tribunal d'exception. Le chef en est le chancelier et la première présidence est confiée à un conseiller d'État. Le Parlement a toujours détesté ce corps issu du Conseil du Roi. Bref. Le Grand Conseil décide de s'occuper de l'affaire. Il demande à l'autre juridiction de se dessaisir, ce qu'elle ne fait que partiellement. Je prends deux arrêts en faveur du Grand Conseil. L'affaire devient plus politique quand le Parlement invite les princes et les pairs du royaume à venir délibérer. Je leur interdis de s’y rendre, mais six princes et vingt-neuf ducs et pairs se rebellent contre cette interdiction. Cette rébellion occasionne un rapprochement entre la noblesse de robe et celle d'épée. On ne se bat pas qu’à Paris. Les armes résonnent au Canada contre les Anglais.

1756 : Avec Marie Thérèse d’Autriche, je ratifie un nouveau traité. L'impératrice promet de rester neutre dans le conflit m’opposant aux Anglais en Amérique. En échange, je m'engage de ne pas attaquer les Pays-Bas, ni ses autres possessions. Nous promettons de garantir nos possessions européennes contre les autres pays. Dans le texte officiel, cette garantie ne vaut pas contre l'Angleterre. Cependant dans un accord secret, cette garantie vaut contre ceux opérant à titre d'auxiliaires des Anglais. Mes sujets contestent cette alliance, car elle rompt avec la politique suivie depuis Richelieu. Ainsi débute la Guerre de Sept ans opposant le camp anglais avec la Prusse et les Provinces-Unies et le camp franco-autrichien avec la Russie et l’Espagne.

1757 : Par Dieu, j’ai failli trépasser sous les coups d’un régicide nommé Robert-François Damiens ! Ce moribond est entré au château de Versailles. Il s’est faufilé parmi les milliers de personnes essayant d'obtenir une audience royale. Alors que je m'apprêtais à entrer dans mon carrosse pour retourner à Trianon, ce misérable m’a frappé avec une lame. Dieu merci, mon épais vêtement d'hiver a freiné la lame, qui n’a pénétré que d'un centimètre entre les côtes. L'attentat provoque un grand émoi. Surtout la question se pose de connaitre l’organisateur de l’attentat. Deux pistes sont avancées : les Anglais, ou les jésuites et le clergé. Très vite on s'aperçoit qu'il n'y a pas eu complot. C'est en partie la haine des parlementaires envers ma personne qui a armé le bras. Damiens est condamné et exécuté. Sur le théâtre militaire, les choses ne vont guère mieux. Le maréchal de Soubise a essuyé une défaite à la bataille de Rossbach.

1758 : Ces maudits Anglais s’emparent de Louisburg au Canada et de plusieurs forts. En Afrique, ils prennent l’île de Gorée et aux Indes Madras et Chandernagor.

1759 : François Etienne de Choiseul devient l’homme fort de mon gouvernement suite à sa nomination aux affaires étrangères puis plus tard à la guerre. Dans le domaine militaire, Choiseul fait moderniser l'artillerie. Il réforme également l'armée dont il standardise les uniformes et renforce le règlement et la discipline. Un système de pension est instauré pour les soldats qui partent à la retraite. La marine est considérablement renforcée. Outre-mer, la Compagnie des Indes est supprimée tandis que ses anciens territoires passent sous l’autorité de la couronne. La colonie de Québec vient de se rendre aux Anglais. Nous sommes dans l’incapacité de les soutenir faute d’une marine suffisante. De plus, nos ennemis sont davantage présents en Amérique du Nord. Sur ce continent la population anglaise s'élève à 1,2 million d’habitants quand la population française atteint seulement 100 000 habitants. Militairement, nous ne pourrons jamais aligner plus de 13 000 hommes contre 48 700 côté anglais. Économiquement ces colonies pèsent peu comparées aux Antilles. Malgré nos déboires, je souhaite poursuivre la guerre, afin de concevoir une paix plus équilibrée. Pour ce faire, je projette un débarquement dans l’est de l’Écosse. À cette fin, Choiseul lance un projet de construction de barges. Le golfe du Morbihan constitue notre base de lancement. Néanmoins, des navires anglais bombardent Le Havre, où l’on construit les barges. De plus, l’escadre, devant soutenir le débarquement, est détruite en Méditerranée à la bataille de Lagos. Je n’ai pas plus le choix. Je dois renoncer à ce coup de force.

 

 A suivre ...


Retrouvez notre article sur le Panthéon


Sources

Texte : BORDONOVE Georges, Louis XV, Pygmalion Editions, 2002, 315p

Image :wikipédia.fr

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