Cette année, l’Italie fête les 150 ans de son unité. Au milieu du XIXe siècle, une mosaïque d’Etats autonomes constitue la péninsule : le royaume des deux Siciles au Sud, les Etats Pontificaux au Centre. Au Nord, le duché de Parme, de Modène et de Toscane, le royaume de Piémont Sardaigne, la Vénétie et la Lombardie sont tous sous la domination de Vienne. Les tentatives de révoltes de 1848 ont fait naître en Italie un sentiment nationaliste. Sentiment qui contraste avec la situation politique et la situation des autres pays européens. L’Autriche réprime violemment ces mouvements nationalistes. Le royaume de Piémont Sardaigne gouverné par Victor Emmanuel II de Savoie parvient à garder une relative autonomie. Son premier ministre, le comte de Cavour, tire les leçons de cette révolte. C’est un aristocrate libéral qui s’oppose aux nationalistes. Cavour est convaincu que seule une aide étrangère pourra permettre de chasser les Autrichiens et laisser les Italiens créer librement leur unité na