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Articles

Une nouvelle Tour de Babel!!!

La plus ancienne ziggourat, tour à étages emblématiques de la Mésopotamie, a été retrouvée en Syrie et relance le débat sur l'origine géographique de ces monuments. La mythique « tour de Babel », de son vrai nom etemenanki (« la maison-fondement du ciel et de la terre ») est plus célèbre des ziggourats. Elle s'élevait à Babylone du XVIIIe siècle au IVe siècle av. notre ère. Depuis toujours, les archéologues pensent que ces monuments sont originaires du pays de Sumer (sud de l’Irak), cette bande de terre entre le Tigre et l'Euphrate, où a été inventée l'écriture vers 3 200. Or, une équipe française vient de trouver la plus ancienne ziggourat connue à ce jour, datant d'environ 2 600. Surprise, elle se situe à 600 kilomètres au nord de Sumer, à Mari, en Syrie, sur les rives de l'Euphrate. De quoi relancer le débat sur l'origine géographique de ces édifices. Le mot ziggourat apparaît dans les textes au cours du IIIe millénaire av. J.-C.

L’identité du roi Arthur enfin révélée ?

Les recherches menées par les historiens et les spécialistes de la légende arthurienne ont retenu deux candidats correspondant probablement au roi légendaire de Bretagne. Le premier se nomme Ambrosius Aurelius. Il s’agit d’un breton romanisé, ayant vraisemblablement suivi une formation militaire ou ayant effectué un service dans l’armée. Cet inconnu sort de l’anonymat au Ve siècle lors des invasions anglo-saxonnes. A la tête d’une troupe de guerriers, il organise la résistance bretonne. Quels sont les points communs entre Arthur et Ambrosius ? Tous les deux vivent sur l’île de Bretagne et à la même époque. Ils possèdent chacun un nom romain, qui a de plus une consonance commune. Si Ambrosius a combattu les Saxons pour tenter de ramener l’ordre en Bretagne, Arthur a dû lui aussi combattre l’armée du roi Loth contestant son autorité, avant de rétablir la paix sur l’île. Enfin, il est stipulé dans les chroniques du moine Gildas le Sage qu’Ambrosius combattait avec une

Marathon : La bataille qui a façonné la civilisation occidentale

Alors que nous commémorons le 2500ème anniversaire de la bataille de Marathon en 2010, il est essentiel de plonger plus profondément dans la signification historique de cet événement.  Le 12 septembre 490 av. J.-C., les armées athéniennes, avec l'aide des troupes de la cité de Platée, infligèrent une défaite écrasante aux forces perses du grand Darius. Cet événement, exceptionnel par son ampleur historique, est un épisode qui ne peut être négligé dans les annales de l'histoire.  La bataille de Marathon est souvent perçue comme la première victoire significative de la culture occidentale naissante, ou de l'Europe, contre les grands rois et les cultures anciennes de l'Orient. Cependant, cette perspective peut simplifier à outrance les dynamiques complexes de l'époque. Pour comprendre pleinement l'importance de l'événement, nous devons le replacer dans son contexte historique et examiner les récits des deux côtés. Notre principale source d'information est H

David était-il alcoolique ?

L’étoile de David est le symbole du Judaïsme. Son apparition remonte au VIIe siècle avant notre ère. Constituée de deux triangles enchâssés l’un dans l’autre, elle représente les six jours de la semaine. Le septième est symbolisé par le centre. La signification du symbole proviendrait de la prophétie de Balaam : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24, 1-25). Ce texte annonce la venue d’une étoile messianique, qui devait sortir de la maison de David, d’où son nom. Néanmoins, ce pictogramme est utilisé dans de nombreux autres contextes et revêt une signification bien différente. Ainsi à partir du XVe siècle, l’Etoile de David devient le symbole de la corporation des brasseurs en Europe et plus particulièrement en Alsace et dans la vallée rhénane. Servant au départ à éloigner les esprits malins, elle devint une enseigne signalant une brasserie ou une auberge. On la retrouve également sur les chopes de bière. L’emploi de l’Etoile des brasseur

La découverte en Israël d'un festin préhistorique bouleverse les théories existantes

Dans les profondeurs de la Galilée, au nord-est d'Israël, un secret vieux de 12 000 ans a été révélé. Des archéologues ont découvert des indices d'un festin préhistorique, une célébration de la vie et de la mort qui a eu lieu bien avant le début de l'agriculture. Ce festin, une réunion de personnes partageant une grande quantité de nourriture, est une preuve tangible de la sociabilité de nos ancêtres. À cette époque, l'homme était en transition, passant d'un mode de vie nomade à une existence sédentaire. Les groupes étaient petits, souvent composés de quelques dizaines de personnes tout au plus. Mais ce festin suggère une rencontre de plusieurs groupes, une communion célébrée par un échange de nourriture en grande quantité. C'était un festin, mais pas seulement pour nourrir le corps. C'était un festin pour nourrir l'âme, pour renforcer les liens entre les individus et les groupes. Ces rencontres étaient si importantes qu'elles ont pris une tournure r

Memnon de Rhodes, celui qui défia Alexandre le Grand

Si Alexandre a été surnommé Megas Alexandros – Alexandre le Grand – c’est bien grâce à sa bravoure au combat, sa carrière militaire, son empire gigantesque et à sa vie, sans aucun doute la plus trépidante qu’un homme n’ait jamais légué à l’histoire de l’humanité. Personne ne lui a résisté, hommes, femmes, macédoniens, grecs, perses, indiens, chacun s’est prosterné devant lui. M’intéressant à la vie d’Alexandre depuis plusieurs années, en lisant et en écrivant aussi sur lui, une question me tarabustait : qui donc a vaincu Alexandre sinon la mort elle-même ? Jamais l’intrépide macédonien ne perdu une bataille et même lorsqu’il revenait blessé, agonisant aux portes du monde d’Hadès, c’était toujours en vainqueur ! En réétudiant son épopée, je me suis rendu compte qu’il n’existait qu’un homme qui lui ait vraiment résisté. Darius le Grand roi ? Non ! Ses proches tels Hephestion ou Ptolémée ? Non plus ! Il s’agit d’un homme presqu’inconnu et qui traverse la vie d’Alexandre tel un météorite d