A partir du IVe millénaire av JC, les panthéons polythéistes s’érigent en parallèle de l’urbanisation et de la centralisation du pouvoir. Ces religions ne proposent ni dogmes, ni croyances obligatoires. Seuls les rituels importent et de ces derniers découlent l’harmonie du monde et l’ordre au sein des cités et des Etats. En Mésopotamie, il existe plus de mille divinités. Elles sont chapeautées par l’une d’entre elles. La divinité supérieure du panthéon change en fonction de la situation géopolitique de la région. Ainsi, lorsque Babylone devient la capitale politique, économique et religieuse de la Mésopotamie unifiée, Marduk, dieu protecteur de la cité, devient le roi des dieux à la place d’Enlil, le dieu de la cité de Nippur, sans que celui-ci soit nié. Contrairement à la Mésopotamie et à l’Egypte, les Grecs et les Romains ne laissent pas les affaires religieuses à un seul homme. Chaque cité possède son dieu titulaire servant à identifier le citoyen. Celui-ci doit obligatoireme