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David était-il alcoolique ?

L’étoile de David est le symbole du Judaïsme. Son apparition remonte au VIIe siècle avant notre ère. Constituée de deux triangles enchâssés l’un dans l’autre, elle représente les six jours de la semaine. Le septième est symbolisé par le centre. La signification du symbole proviendrait de la prophétie de Balaam : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » (Nombres 24, 1-25). Ce texte annonce la venue d’une étoile messianique, qui devait sortir de la maison de David, d’où son nom. Néanmoins, ce pictogramme est utilisé dans de nombreux autres contextes et revêt une signification bien différente. Ainsi à partir du XVe siècle, l’Etoile de David devient le symbole de la corporation des brasseurs en Europe et plus particulièrement en Alsace et dans la vallée rhénane. Servant au départ à éloigner les esprits malins, elle devint une enseigne signalant une brasserie ou une auberge. On la retrouve également sur les chopes de bière. L’emploi de l’Etoile des brasseur

La découverte en Israël d'un festin préhistorique bouleverse les théories existantes

Dans les profondeurs de la Galilée, au nord-est d'Israël, un secret vieux de 12 000 ans a été révélé. Des archéologues ont découvert des indices d'un festin préhistorique, une célébration de la vie et de la mort qui a eu lieu bien avant le début de l'agriculture. Ce festin, une réunion de personnes partageant une grande quantité de nourriture, est une preuve tangible de la sociabilité de nos ancêtres. À cette époque, l'homme était en transition, passant d'un mode de vie nomade à une existence sédentaire. Les groupes étaient petits, souvent composés de quelques dizaines de personnes tout au plus. Mais ce festin suggère une rencontre de plusieurs groupes, une communion célébrée par un échange de nourriture en grande quantité. C'était un festin, mais pas seulement pour nourrir le corps. C'était un festin pour nourrir l'âme, pour renforcer les liens entre les individus et les groupes. Ces rencontres étaient si importantes qu'elles ont pris une tournure r

Memnon de Rhodes, celui qui défia Alexandre le Grand

Si Alexandre a été surnommé Megas Alexandros – Alexandre le Grand – c’est bien grâce à sa bravoure au combat, sa carrière militaire, son empire gigantesque et à sa vie, sans aucun doute la plus trépidante qu’un homme n’ait jamais légué à l’histoire de l’humanité. Personne ne lui a résisté, hommes, femmes, macédoniens, grecs, perses, indiens, chacun s’est prosterné devant lui. M’intéressant à la vie d’Alexandre depuis plusieurs années, en lisant et en écrivant aussi sur lui, une question me tarabustait : qui donc a vaincu Alexandre sinon la mort elle-même ? Jamais l’intrépide macédonien ne perdu une bataille et même lorsqu’il revenait blessé, agonisant aux portes du monde d’Hadès, c’était toujours en vainqueur ! En réétudiant son épopée, je me suis rendu compte qu’il n’existait qu’un homme qui lui ait vraiment résisté. Darius le Grand roi ? Non ! Ses proches tels Hephestion ou Ptolémée ? Non plus ! Il s’agit d’un homme presqu’inconnu et qui traverse la vie d’Alexandre tel un météorite d

Vauban, c'est de la dynamite !

L’invention de la poudre attribuée aux Chinois parvient en Europe au XIIIe siècle par l’intermédiaire des Arabes. Son utilisation dans le domaine militaire remonte au XIVe siècle. Les premiers canons sont sans effet sur les fortifications. Au milieu du XVe siècle, les artilleurs de Charles VII modifient les techniques de ces nouvelles armes à feu. Ils remplacent les boulets de pierre par des boulets en fonte, améliorent la composition de la poudre et fabriquent les fûts en bronze. Désormais, les remparts ne résistent plus aux tirs de mortier. Ces progrès techniques entraînent une révolution dans l’art des fortifications. Les guerres d’Italie ont permis une accélération des recherches dans ce domaine. En 1515, Antoine de San Gallo substitue aux fortifications verticales des remparts bas en terre précédés d’un fossé, remplace les tours par des bastions triangulaires réduisant ainsi les angles morts et facilitant les tirs croisés. Les ingénieurs italiens modifient également le tracé des r

Le premier chien domestiqué : une découverte suisse qui change l'histoire

L'histoire de la domestication du chien, le meilleur ami de l'homme, est un récit fascinant qui remonte à des millénaires. Dans le canton de Schaffhouse en Suisse, la caverne de Kesslerloch a révélé un secret précieux en 1873. Des fragments de crâne et de dents d'un chien préhistorique ont été découverts, mais ce n'est qu'en 2009-2010 que de nouveaux chercheurs ont réexaminé cette découverte et ont calculé sa date approximative, plus de 14.000 ans ! Imaginez, un loup sauvage transformé en compagnon fidèle, il y a plus de 14.000 ans. Ce grand fragment de maxillaire, daté de 14.100 à 14.600 ans avant notre ère, est le plus ancien fossile de chien, c'est-à-dire un loup clairement domestiqué, jamais identifié jusqu'à présent. Cette découverte a bouleversé la communauté archéologique. Ce fragment de maxillaire est maintenant considéré comme la première preuve indiscutable et surtout la plus lointaine de l'existence du chien domestique. Mais l'histoire ne

Un Voyage dans le Temps : Découverte d'un Fragment de Code de Loi Pré-Biblique en Israël

Le 26 juillet 2010, une annonce retenue dans le monde de l'archéologie, faisant vibrer les cœurs des chercheurs et des historiens. En Israël, un fragment d'un code de loi ancien, vieux de 3 700 ans, a été mis au jour, évoquant le célèbre code d'Hammourabi. C'était une première, un fragment de code de loi découvert en dehors des terres de Mésopotamie. Ce texte, datant de dix siècles avant la rédaction présumée de la Bible, est un témoin silencieux d'une époque révolue. Pourtant, la découverte n'était pas spectaculaire en soi. Il s'agissait d'un minuscule fragment d'argile, censé à peine 2 centimètres sur 1,5, gravé de l'écriture cunéiforme akkadienne. Quatre lignes serrées de texte étaient inscrites de chaque côté de la tablette. Ce fragment a été découvert dans les ruines de la ville cananéenne de Hazor, dans le nord d'Israël. Le contenu du fragment révèle les règles qui régissaient les relations entre maîtres et esclaves. Hazor, située dans