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Articles

Du divertissement de la noblesse à l'institution nationale: l'Histoire du Turf

La généralisation des courses de chevaux en Angleterre remonte au XVII° siècle, mais elles n'étaient pas inconnues aux périodes précédentes, puisqu'il y en avait depuis longtemps dans diverses régions du pays. Sous le règne d'Henri II, au XII° siècle, des courses avaient lieu les jours de fête à Smithfield, qui était alors le grand marché aux chevaux de Londres. Des documents anciens mentionnent des courses tenues à Chester, dans le nord-ouest, le jour du Mardi-Gras, le prix en étant une boule de bois décorée de fleurs. So British, déjà! Ces premières courses avaient un caractère primitif et sans façon. Elles consistaient en des compétitions organisées par les nobles et les gentilshommes des environs. Les chevaux étaient montés par leurs propriétaires ou leurs palefreniers et il n'y avait pas de prix en argent. L'on gagnait de simples trophées sans valeur. C'est sous le règne de Jacques Ier que les courses commencèrent réellement à être un sport public organisé.

Valmy, une Bataille Populaire et la Révolution sauvegardée

L'année 1792 est une année marquante dans l'histoire de la France. Elle est souvent dépeinte comme la "fin d'un monde" et le début d'une "ère nouvelle". Cette année, qui a vu la fin de l'Ancien Régime et le début de la Révolution française, a été marquée par une série d'événements tumultueux et de changements profonds qui ont transformé à jamais la société française. Au cœur de ces bouleversements se trouvait un événement qui allait changer le cours de l'histoire : la Bataille de Valmy. Cette bataille, qui a eu lieu le 20 septembre 1792, a été une confrontation majeure entre les armées prussiennes et françaises. Elle a marqué un tournant décisif dans la Révolution française, donnant à la France une victoire cruciale qui a renforcé la confiance de la nation dans la cause révolutionnaire. La bataille de Valmy a été bien plus qu'une simple confrontation militaire. Elle a été le théâtre d'un acte de défi stratégique orchestré par le g

Letizia : Un Regard Intime sur la Mère de Napoléon Bonaparte

Parlons de Letizia Ramolino. Qui? Mais si, celle qui est plus connue sous le nom de Madame Mère. Malgré l’ombre de l’aigle impérial, elle reste une figure importante dans l'histoire de la France car mère de Napoléon Bonaparte, son influence a joué un rôle crucial dans la vie de celui qui est devenu l'un des dirigeants les plus célèbres de l'histoire. Née en Corse, fille d'un fonctionnaire au service de la République de Gênes, Letizia Ramolino rencontra le beau Carlo Buonaparte alors qu'elle n'avait que quatorze ans. Elle était belle, à peine instruite mais avait déjà le fort caractère matriarcal que partage tant de femmes qui naissent sur les bords de l’ancienne Mare Nostrum . Ensemble, ils ont eu huit enfants, dont Napoléon était le second. Malgré des circonstances souvent difficiles, ballottée entre servir puis combattre Gênes ou embrasser sa future maîtresse française, Letizia a fait preuve d'une grande force de caractère et d'une détermination inébra

Louis XIV et Mme de Montespan, entre Passion dévorante et Poisons à la cour de Versailles

Le XVIIe siècle en France était une époque de grandeur et de gloire, mais aussi de passions dévorantes et de secrets sombres. Au cœur de cette époque se trouvait le Roi Soleil, Louis XIV, et sa maîtresse la plus célèbre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, plus connue sous le nom de Madame de Montespan. Leur histoire commence comme un conte de fées. La belle Athénaïs, avec sa peau de porcelaine, ses yeux pétillants et son esprit vif, a captivé le jeune roi. Louis, quant à lui, était à l'apogée de sa puissance, un monarque absolu qui avait transformé la France en une superpuissance européenne. Malgré le fait qu’elle soit mariée - comme l’immense majorité de ses maîtresses régulières - leur passion était telle qu'elle a éclipsé la cour, et pendant près de vingt ans, Mme de Montespan a régné en maîtresse incontestée. Il faut les imaginer, aux âges les plus jeunes. Louis XIV et Mme de Montespan pouvaient passer des après-midis entières d'intimité et d'amour abs

L'Empereur HiroHito : Du Culte à la Critique, questionnement sur le Parcours d'un homme voulant être simple

La silhouette de l'empereur du Japon HoroHito est est gravée dans l'esprit du monde entier. C’était l’empereur du Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale ! Lorsqu'il avait entamé son voyage à travers l'Europe pendant l’année 1973, l'accueil avait été très mitigé. Les cicatrices laissées par les atrocités commises par ses troupes, d'une cruauté inouïe dépassant parfois même les exactions de la Gestapo, demeuraient fraîches dans la mémoire de certains anciens soldats européens. On les comprend! Né le 29 avril 1901, HiroHito accède au trône en 1926 en tant que 124e descendant de la déesse du Soleil, Amaterasu. Ce lien de parenté mythique, profondément enraciné dans les croyances japonaises, faisait de lui le membre de la plus ancienne famille régnante du monde, dont l'histoire se perd dans la brume du temps : plus de 2600 ans selon la mythologie, 1500 ans selon les historiens les plus sceptiques. Avant 1945, son image inspirait une telle vénération que personn

Henri IV : L'Homme, le Roi et ses Conquêtes Amoureuses

Jusqu'ici, Henri, roi de Navarre, futur roi de France (et de Navarre) sous le nom d’Henri IV, avait côtoyé des femmes qui suivaient les troupes ou des paysannes de Nérac, petite commune du sud-ouest de la France, sans y accorder plus d'attention qu'à un copieux festin. Dans la cour décadente et en déclin des Valois, il put trouver consolation à son épouvantable mariage ensanglanté avec Marguerite, la fameuse reine Margot, dans les bras de « l'escouade volante », ces belles dames que Catherine de Médicis manipulait pour ses desseins politiques. C'est Charlotte de Sauve que la reine-mère choisit pour devenir la favorite du roi de Navarre et de son beau-frère Alençon, dans le but de semer la zizanie entre les deux hommes. Mais elle ne connaissait visiblement pas le Vert-Galant qui, sans attachement sentimental, ne connaissait pas la jalousie et considérait que Charlotte avait suffisamment de désir pour satisfaire les deux hommes sans cesse en chasse. Marguerite, de son