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Journal de Louis XV (2e partie)

  1725 : Mes fiançailles avec Marie-Anne Victoire d’Espagne sont rompues . Présentant une santé parfois fragile, mes ministres craignent que je décède sans descendance. Il convient de me trouver une épouse plus âgée. La petite infante est renvoyée à Madrid , ce qui ne va pas sans créer des remous diplomatiques. L’Espagne rompt ses relations et signe un traité d’amitié avec l’empereur du Saint-Empire. Le choix se porte sur Marie Leszczynska, princesse catholique et fille du roi détrôné de Pologne, Stanislas Leszczynski. Elle est âgée de 22 ans. Notre mariage se déroule à Fontainebleau le 5 septembre. L’aristocratie pense que la nouvelle reine est de trop basse extraction. Cependant, le peuple l’apprécie pour sa charité. Moi-même, je ne suis pas insensible à ses charmes. De la charité, le peuple en a besoin. Le grain manque suite aux tornades ayant dévasté les cultures. Le prix du pain augmente. Les caisses de l’État sont vides à la suite de l’effondrement du système Law. Mon gouvern

Journal de Louis XV (1ère partie)

  1710 : Je nais à Versailles. Je suis l’arrière-petit-fils de Louis XIV . La duchesse de Ventadour devient ma gouvernante. 1712 :Suite au décès de mon père, je deviens l’héritier de la couronne. 1715 : J’apprends à lire, à écrire et fais mon catéchisme. Suite au décès de Louis XIV, je deviens roi de France sous le nom de Louis XV. Etant trop jeune pour régner personnellement, le parlement de Paris confie la régence à Philippe d’Orléans mon grand-oncle, frère du défunt roi. Celui-ci a obtenu que le Parlement casse le testament de Louis XIV. En contrepartie, les parlementaires recouvrent le droit de remontrance que le défunt roi avait supprimé. De nouveau libre de s’exprimer sur la politique du royaume, j’aurai durant tout mon règne fort à faire avec les parlementaires. Le Conseil de régence, présidé par mon grand-oncle, se compose de nombreux nobles nommés par Louis XIV dans son testament. Ce conseil est assisté de 7 conseils spécialisés, ayant pour tâche de simplifier le

Le palais du Potala

  La première fois que je suis monté sur le toit du palais de Potala, j'ai senti, plus que jamais, que je montais sur le toit de ma propre existence : sur une dimension de conscience que je n'avais encore jamais connue auparavant. Pico Iyer Localisation  : Lhassa - Chine Date  : 1688 L’essentiel Le palais du Potala est une forteresse construite au XVIIe siècle par le 5 e dalaï-lama Lobsang Gyatso. Le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs, il hébergea le gouvernement tibétain jusqu'à la fuite du 14e dalaï-lama en Inde durant le soulèvement tibétain de 1959. Un premier palais existait à cet emplacement depuis le VII e  siècle. Au IXe siècle, un incendie causé par la foudre le ravage.   En 1645, le 5 e dalaï-lama décide d’installer le gouvernement du Tibet à Lhassa. Sur une colline haute de 130 mètres à 3700 mètres d’altitude, le palais du Potala domine la ville. Il fallut près de 43 ans pour construire les treize étages et les mille pièces.

Poitiers : saine, sainte et savante

  Poitiers est la préfecture du département de la Vienne. Sa population intra-muros avoisine les 90.000 habitants. Retraçons l’histoire de la cité. Les mots en gras sont les monuments que vous pourrez visiter et/ou admirer lors de votre déambulation dans la ville.   La cité des Pictons Le nom provient vient de Pictavis qui signifie « chez les Pictons ». En effet, ce peuple gaulois occupe le site. Un oppidum est bâti sur le promontoire. Durant la guerre des Gaules, les chefs pictons se divisent. Certains soutiennent Vercingétorix, d’autres Jules César. Les premiers obtiennent gain de cause. Les Romains s’emparent de la ville après un siège. Durant l’époque romaine, la cité se dote d’arènes pouvant accueillir jusqu’à 30.000 personnes, de thermes, d’aqueducs. L'aristocratie est riche et s’intègre bien à l'empire romain. Par exemple, Marcus Sedatius Severianus devient sénateur puis consul en 134. Poitiers est la capitale d’Aquitaine, avant que Bordeaux la remplace au III