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Articles

L3R 09 - Renversement d'alliances

Guan Yu Cao Cao entreprend une campagne à l’Ouest pour mater les derniers bastions rebelles. Durant cette campagne militaire, il retrouve Pang De qui s’est mis au service de Lu Zhang. Ayant réussi à le capturer au cours d’une bataille, il s’empresse de lui offrir un poste d’officier dans son armée pour récompenser sa bravoure à la porte de Tong. Pang De accepte de le rejoindre, mais seulement une fois Zhang Lu vaincu. C’est chose faite assez rapidement et Cao Cao reprend le contrôle des territoires. Cao Cao jette ensuite son dévolu sur la province Yi appartenant au Shu. Liu Bei appelle au secours son beau-frère Sun Quan. Celui-ci accepte de l’aider en échange de la reconnaissance du pouvoir Wu sur la partie orientale de la province Jing. Une fois l’accord conclu, Sun Quan franchit le fleuve Changjin avec son armée dirigée par Lu Meng et Gan Ning. La ville de Hefei constitue la clé d’entrée dans le Wei. Le château la protégeant dispose d’une faible garnison commandée pa

L3R 08 - La constitution du royaume Shu

Liu Bei Zhang Lu projette d’envahir la province Yi. Liu Zhang, préfet de cette province demande la protection du Wei. Cao Cao n’a ni le temps, ni l’envie de porter assistance à un autre seigneur. Il est trop occupé à mater les rebellions dans son propre domaine suite à sa récente défaite. Il chasse avec mépris l’émissaire de Liu Zhang. Celui-ci se tourne alors vers son cousin Liu Bei, qui accepte de lui venir en aide. Les généraux de Liu Bei ont d’autres projets. Liu Zhang n’est pas un grand chef militaire et son armée n’est pas puissante. En revanche, sa province est grande et riche. Elle renforcerait la puissance de Liu Bei. Ses conseillers lui suggèrent de profiter de cette demande pour s’accaparer la province. Celui-ci refuse de trahir son cousin. Liu Bei jette son dévolu sur une province voisine gouvernée par Han Xiuan. Il confie le commandement des opérations à Guan Yu. En face, Huang Zhong dirige les armées. Agé de la soixantaine, ses exploits sont connus dans tout

La reddition d’Appomattox

Le 3 avril 1865, alors que les forces fédérales investissent Petersburg et la capitale Richmond, Ulysse Grant découvre que Robert Lee et son armée se sont enfuis. Il ordonne à ses troupes de les poursuivre et de les intercepter avant qu’ils ne rejoignent les forces de Johnston. La cavalerie de Philip Sheridan ouvre la marche. De son côté, Lee pense avoir des chances raisonnables de voir son plan réussir, mais c’est sans compter sur deux éléments. Tout d’abord, les réservistes et les marins privés de navires, ne sont pas des fantassins chevronnés habitués aux longues marches. Ensuite, le ravitaillement demandé en armes et nourriture n’a pas pu être assuré. De ce fait, ses hommes passent la journée du 4 avril à battre la campagne. Les Confédérés se remettent en route le lendemain. En début d’après-midi, les hommes de James Longstreet affrontent quelques bataillons ennemis. Sheridan et ses cavaliers arrivent en renfort, mettant en déroute les Rebelles. Constatant que la route du S

L3R 07 - L'ascension du Wei stoppée

Cao Cao Tandis que Cao Cao s'empare des terres de Yuan Shao au Nord. Liu Bei, toujours en errance, arrive dans la province Jing, dont le préfet est son cousin Liu Biao. Durant son séjour, il rencontre Zhuge Liang. Les deux hommes partagent les mêmes opinions et deviennent amis. Zhuge Liang propose à Liu Bei de prendre le contrôle des provinces Jing et Yi, puis de s'allier au Wu pour mettre un frein à l'hégémonie en devenir du Wei. Selon son plan, l’empire sera divisé en trois royaumes. Quelques mois plus tard, Liu Biao décède des suites de maladie. Lorsqu'il apprend que Cao Cao marche avec son armée au Sud, son fils Zhong laisse le contrôle des provinces à Liu Bei. Après s'être renseigné, ce dernier considère qu'il ne pourra pas les repousser. Il préfère quitter la province. Des centaines de paysans le suivent provoquant un véritable exode dans la région et ralentissant la marche de son armée. Cao Cao lance ses cavaliers à sa poursuite. La rencont

La naissance des 24h du Mans

Bonjour à tous et à toutes. Ici Aurore Beaulieu en direct du Mans dans la Sarthe où vient de se dérouler, en ce week-end des 26 et 27 mai 1923, la première édition du grand prix d’endurance du Mans. Il s’agit d’une nouvelle course, ambitieuse, folle et plus novatrice que toutes les autres. Mesurant 17 kilomètres , le circuit serpente dans les bois et les villages. Les voitures ont roulé 24 heures sans interruption. Ce grand prix relance le sport automobile en France. Il est vrai que depuis la fin de la guerre nos marques jadis victorieuses, sont désormais distancées par les voitures italiennes et allemandes et, Brescia, en Lombardie, est devenu le lieu névralgique des compétitions automobiles. C’est dans la tête de George Durand, secrétaire général de l’Automobile club de l’Ouest (ACO) qu’a germé ce projet fou. Au salon de l’automobile de l’année dernière, il s’est entretenu avec deux sommités de la course automobiles : le polytechnicien Charles Facoux, directeur du magazin

L3R 06 - L’avènement de Sun Quan

Sun Quan Des rebelles souhaitent mettre un terme à la domination de la famille Sun depuis la conquête du territoire Wu. Ils tendent une embuscade lors d’une partie de chasse. Durant l’attaque, Sun Ce est grièvement blessé. Ses fidèles l’évacuent et le conduisent dans son palais. Sun Ce désigne son frère Quan comme successeur avant de mourir durant la nuit. Une rumeur court au palais selon laquelle le fantôme de Yu Ji venu le hanter aurait causé sa mort. Ce dernier était un prêtre taoïste exécuté sur ordre de Sun Ce, qui aurait obtenu sa vengeance par delà la mort. Utilisant le prétexte de la vengeance, Sun Quan pacifie les poches rebelles du Wu, avant de reprendre les offensives contre Huang Zu, l’assassin de son père. Ce dernier a établi son quartier général à Xiakou, à la jonction du Yangzi et de la rivière Han. L'enjeu de ce conflit est le contrôle du bassin. Gan Ning, un pirate à la solde de Huang Zu, quadrille le secteur. Lors d’un affrontement, il tue l’offici

Sauvons les otages français du château d'Itter

Rapport du capitaine américain John Lee, 23 e bataillon de chars Daté du 7 mai 1945 Au matin du 4 mai, une unité de soldats allemands est venue à notre rencontre, drapeau blanc à la main. Leur chef, le commandant Joseph Gangl aide activement la résistance autrichienne. N’ayant jamais adhéré au parti nazi et dégouté de la tournure qu’a prise le régime, il a décidé de faire son propre armistice. Lors de notre entretien, il m’informe que des personnalités françaises sont emprisonnées dans un château à dix kilomètres d’ici. Le régime de Vichy et les Allemands les considèrent comme des otages qui pourront servir de monnaie d’échange. Néanmoins après le suicide d’Hitler et la débâcle qui s’ensuit, le commandant Gangl craint que les SS ne les éliminent. Par conséquent, il demande notre intervention dans les plus brefs délais. Pour appuyer ses dires, il me remet une lettre des détenus demandant qu’on les libère de toute urgence. Ensuite, il m’énumère la liste des prisonniers

L3R 05 - La fin de Yuan Shao

Yuan Shao Après avoir pris le contrôle de toute la région de He Bei, Yuan Shao devient l'homme le plus puissant de Chine. Pendant ce temps, Cao Cao accueille l'empereur dans la province de Henan et s’adjoint le titre de Premier ministre. Dans les faits, Cao Cao exerce le pouvoir. Yuan Shao souhaite stopper la montée en puissance du Wei et prépare son armée. Dans un premier temps, Yuan Shao ne souhaite pas entrer en confrontation directe avec Cao Cao. C’est la raison pour laquelle il prête une oreille attentive aux atermoiements de Liu Bei. Le nouveau Premier ministre s’est emparé de la province de Xiapi, après sa victoire sur Lu Bu, au lieu de la restituer à Liu Bei. Yuan Shao lui fournit des hommes et du matériel. La tentative de force de ce dernier est un cuisant échec. Durant la campagne, l’armée du Wei capture Guan Yu. Liu Bei se place sous la protection de Yuan Shao. De son côté, Cao Cao accueille à bras ouverts Guan Yu. Bien que placé sous la surveillance

Le siège de Petersburg

En juin 1864, Ulysse Grant a amené son armée aux portes de Petersburg en Virginie. La ville constitue un carrefour ferroviaire primordial pour l’approvisionnement de l’armée confédérée. Le général Pierre Beauregard commande la garnison forte de 2.500 hommes. Robert Lee organise sa défense pour ne pas perdre cette position stratégique et salutaire. Néanmoins, il ne peut assigner l’intégralité de son armée à cette tâche. En effet, il doit en même temps assurer la défense de la capitale Richmond, située plus au Nord, pour des raisons politiques. Ainsi sa ligne de front s’étend sur 65 kilomètres . Il dispose d’environ 54.000 hommes, dont 14.000 à Petersburg. Fin mars, il lance plusieurs attaques pour percer le front et permettre aux forces de Johnston présentes en Caroline du Nord, de le rejoindre. Son plan échoue. De son côté, Grant dispose d’environ 107.000 hommes sous les commandements de George Meade, Benjamin Butler, Ambrose Burnside. Son armée sera renforcée plus tard par

Les Saxe-Cobourg-Gotha sont morts ! Vive les Windsor !

The Times, mardi 17 juillet 1917 C’est officiel ! Buckingham a annoncé ce mardi dans le Court Circular , le journal officiel de la cour, que notre roi renonce à tous ses noms et titres germaniques. Rappelons que Georges V est le troisième souverain britannique de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha. Il est d’origine allemande et cousin du Kaiser Guillaume II. Ce patronyme allemand est une anomalie indécente, alors que des centaines de milliers de nos compatriotes sont tués, blessés, défigurés, gazés, mutilés, par l’empire allemand. Les Londoniens demeurent traumatisés par les raids aériens incessants sur la capitale. Le mois dernier, une école a été réduite en cendres. L’explosion d’une usine d’armement a fait 80 victimes. Il n’est plus supportable que la couronne soit rattachée par son identité à l’ennemi d’outre-Rhin. Ce patronyme jette le discrédit sur la maison royale britannique. « Dans la mesure où l’on a rebaptisé les bergers allemands en bergers alsacien

Catalogne : la rebelle de la famille espagnole

L’intervention de Charlemagne dans une Espagne musulmane marque l’évènement fondateur de la Catalogne. Celle-ci s’achève en 801 par la prise de Barcelone. L’espace conquis entre les Pyrénées et Barcelone est intégré à l’empire franc, puis en 814, au royaume de Francie occidentale. L’éloignement du pouvoir royal et la situation frontalière encouragent les volontés d’émancipation. Ainsi à la fin du IXe siècle, des dynasties comtales se mettent en place. Ils affirment leur pouvoir, en se nommant marquis ou prince, mais continuent d’affirmer leur fidélité à la royauté. L’avènement d’Hugues Capet marque une rupture dans les relations entre la royauté et le comté. Désormais la Catalogne est indépendante. En 1137, Béranger IV, comte de Barcelone, épouse Pétronille d’Aragon. Les deux royaumes se mélangent. Pour distinguer le territoire comtal juxtaposé au royaume d’Aragon le nom de Catalogne apparait. Il est dérivé du latin castlanus, signifiant « le pays des châteaux ». A Barcelon

L3R 04 - La constitution du royaume Wu

Sun Jian Sun Jian observe avec inquiétude la montée en puissance de Cao Cao et de Yuan Shao. Pour se prémunir d’une éventuelle future invasion, il entreprend la conquête de territoires, autant dans le but d’accroitre sa force que de constituer un glacis protecteur. Il jette son dévolu sur la riche province Jing gouvernée par Liu Biao, cousin de Liu Bei. Sa campagne est un échec. Lors de l’assaut du château Xiangyang, il tombe dans une embuscade tendue par Huang Zu qui le tue d’une flèche. Au cours d’une seconde bataille, Huang Zu est capturé par l’armée Wu. Il doit sa vie à l’intervention de Huang Cai qui l’échange contre la dépouille du défunt roi. Devenu roi, Sun Ce entend poursuivre la politique d'expansion de son père. Il nomme son meilleur ami Zhou Yu général de ses armées. L’homme est apprécié pour son intelligence, sa beauté et ses talents artistiques. Afin de renforcer leur amitié face aux dangers de l’exercice du pouvoir, ils épousent les sœurs Qiao réputé

Bébé à travers les âges

Bonjour chers lecteurs et bienvenue dans ce premier numéro des Natermelles. Aujourd’hui, je suis en compagnie de quatre mères d’époque différentes avec lesquelles nous allons aborder quelques points sur la vie de bébé. Je vous les présente. Nous avons Kassandra, citoyenne athénienne, Jehanne Bourcier, bourgeoise vivant à Paris au XIVe siècle, Louise de Fernond résidant à Versailles sous le règne de Louis XV et Mme Julie Pratoc, Lyonnaise des années 1920. Comment nourrissez-vous vos enfants ? Kassandra : Je n’allaite pas mon bébé. C’est une chose trop répugnante pour une femme de ma catégorie sociale. Je confie cette tâche à une nourrice qui est l’une de mes esclaves. Elle doit avoir des seins mous, de taille moyenne avec des mamelons ni trop gros ni trop petits. Son lait doit être moyennement épais, blanc sucré et homogène. Un médecin contrôle toutes ses qualités. Nous n’avons pas d’autres moyens de nourrir nos bébés que l’allaitement. Jehanne  : En effet, les premiers