Accéder au contenu principal

Articles

La préhistoire de l'US Air Force

Dans son ouvrage L’Ile mystérieuse, Jules Verne raconte la fuite de cinq citoyens de Richmond face à l’avancée des troupes de l’Union, à bord d’un ballon. Cette intrigue démontre l’emploi de l’invention des frères Montgolfier à des fins militaires lors de la Guerre de Sécession. L’histoire de l’aéronautique étatsunienne comporte deux personnalités majeures. Tout d’abord, l’ingénieur Thaddeus Lowe de Caroline du Sud. Ce dernier effectue des vols en ballon depuis Unionville. En 1861, il propose ses services au gouvernement confédéré, qui ne l’écoute pas. A l’inverse, Salmon Chase, secrétaire d’Etat à Washington, comprend tout l’intérêt qu’il peut tirer des travaux de Lowe. Il s’empresse d’organiser une entrevue avec le président Lincoln. Lowe se rend au capitole le 11 juin en emportant son aéronef L’Entreprise. Le Président l’écoute d’une oreille attentive, fasciné qu’il est par les technologies nouvelles. Durant cette entrevue, Lowe dévoile sa vision sur l’usage militaire des ballons

Henri IV, un roi qui vient de retrouver sa tête

Des scientifiques ont authentifi é la t ê te de notre bon roi roi Henri IV (1553 – 1610), retrouv é e apr è s plusieurs si è cles de p é r é grinations rocambolesques chez un retrait é en 2008. La t ê te de l’investigateur de l’Edit de Nantes (1598) et de la poule au pot , est dans un état de conservation remarquable pour son ancienneté et comporte des cheveux et des restes de barbe. Décrite comme l é g è rement brunie, avec les yeux à demi clos et la bouche ouverte, la tête porte plusieurs signes distinctifs : Une petite tache sombre de 11 mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d'une boucle d'oreille dans le lobe droit, comme c' é tait la mode à la cour des Valois, et une l é sion osseuse au-dessus de la l è vre sup é rieure gauche, trace d'une estafilade faite au roi par Jean Ch â tel lors d'une tentative de meurtre le 27 d é cembre 1594. L' é tude a é t é r é alis é e par dix-neuf scientifiques rassembl é s auto

Prisonnier de guerre

En 1861, les dirigeants tant nordistes que sudistes, sont convaincus que la guerre sera de courte durée. Ce n’est pas le cas et rapidement le nombre de prisonniers croit. Les deux armées doivent faire face à une situation imprévue. Les prisons d’Etat et les forts abandonnés ne suffisent plus. Des camps de prisonniers sont construits à la hâte. Dans les premières années de la guerre, l’échange des prisonniers est de mise. Ceci engendre des temps de détention assez court. Néanmoins, à partir de l’enrôlement des Noirs dans les armées du Nord, cette pratique cesse. De ce fait, de nombreux prisonniers doivent être gardés pour toute la durée du conflit, engendrant le développement des camps de prisonniers. Le plus tristement célèbre de ces camps, demeure celui d’Andersonville établie en Géorgie par les Sudistes. Créé en février 1864, le camp d’Andersonville est prévu pour accueillir un maximum de 10.000 prisonniers, sur une surface de 8 hectares. Six mois plus tard, il en compte plus de

Ode au château Versailles et au Roi Soleil

Quelques kilomètres, à peine, sépare Paris, si souvent insurgée, du plus célèbre des châteaux royaux : Versailles. Sous Louis XIII, ce n’était qu’un modeste pavillon de chasse, mais depuis 1661, s’élève un palais sans pareil, voué à la gloire du plus puissant monarque de ce temps : Louis XIV, le roi soleil. Les plus grands artistes de l’époque, 36000 ouvriers et 6000 chevaux, participèrent à cette œuvre gigantesque. Le roi, lui-même, ne cessant de dicter ses choix et de veiller à l’évolution des travaux. Dans son enfance, le prince avait dû fuir Paris une nuit de janvier 1649 avec sa mère Anne d’Autriche : c’était l’époque de la Fronde.  Sans doute, voulu-t-il affirmer à Versailles, sa méfiance de la grande ville et sa volonté de toute puissance. Ce faste devait servir et illustrer sa grandeur. Versailles, ce n'est pas seulement un château, c'est un rêve de pierre et de lumière, un écho de l'amour que le Roi Soleil portait à la beauté et à l'art. Chaqu

Combat naval à Cherbourg

La Guerre de Sécession n’a pas touché que les Etats-Unis. Elle s’est étendue aussi au Canada, au Mexique, ainsi qu’à l’Europe. Il ne s’agit pas seulement d’économie ou de diplomatie, mais aussi de véritables combats. Ainsi, les côtes françaises et plus particulièrement celles de Cherbourg demeurent l’un des théâtres militaires de la Guerre de Sécession. Le 19 juin 1864, deux sloops de guerre, c'est-à-dire des navires plus petits que des frégates et armés de dix huit canons, s’y affrontent. Une semaine auparavant le navire confédéré l’ Alabama accoste dans le port, afin de réparer d’importantes avaries et se ravitailler en charbon et en eau. Il s’agit d’un navire corsaire dirigé par le capitaine Raphael Semmes, dont la mission est de couler les navires de commerce des Etats du Nord et s’attaquant également aux embarcations militaires. Il aurait envoyé par le fond plus d’une soixantaine de navires en deux ans, dans l’Atlantique et l’Océan Indien. Semmes et son navire sont active

La véritable Histoire de la Tour de Babel: du Mythe de la Bible à la Réalité Archéologique

Notre article sur "la tour de Babel" découverte à Mari étant un des plus visité, il était de bon ton de parler de la plus célèbre des ziggourats de Mésopotamie, à savoir celle qui, selon la Bible, a répandu le trouble et le désordre dans la société humaine! La construction de la tour de Babel est un des épisodes les plus marquants de la Genèse. Là, Dieu confondit le langage des hommes et les dispersa aux quatre coins de la terre. L’histoire de la tour de Babel fait encore débat entre historiens, archéologues et théologiens. Née de l’imagination des populations juives déportées dans la grande Babylone à partir d’un énorme édifice ayant réellement existé, quelle a été la véritable image de la tour de Babel? L’histoire d’une tour bien réelle. La tour de Babel, telle qu’elle est nommée dans la Genèse, était en fait un édifice emblématique de la civilisation mésopotamienne, à savoir une ziggourat. A Babylone, cette ziggourat était vouée au culte du dieu Marduk. Construite e