Comment s’organise votre nouvelle vie aux Tuileries ? Les quelques grands aristocrates n’ayant pas fui le royaume, constituent ma nouvelle cour. Des bourgeois parisiens s’y agrègent. Ayant moins d’affaires d’État à gérer, je m’occupe de l’approvisionnement de la ville de Paris et de ma famille. Je m’intéresse davantage aux sciences. Je sors moins. Je ne chasse plus. Je suis las et prends de l’embonpoint. La reine fait preuve d’une énergie et d’une volonté que je ne lui connaissais pas. A partir de 1790, vous n’êtes plus roi de France, mais roi des Français. En ce 14 juillet, le peuple se réunit au Champs de Mars pour la fête de la Fédération, organisée par La Fayette. Il s’agit d’une tentative de réconcilier la monarchie et la révolution. Oui. Après une messe de l’évêque Talleyrand. Les députés, les officiers et moi-même prêtons serment de respecter la Constitution. La foule m’acclame. Toutefois, l’euphorie ne dure pas longtemps. Bientôt, la reine redevient la victime de la hain