Alors ? Il ne s’est rien passé le 14 juillet 1789 ? Vous faites référence au fameux mot « rien » présent dans l’un de mes carnets. Les gens ont fait un amalgame en croyant qu’il s’agissait d’un journal dans lequel je consignais les évènements du royaume ou de la cour. En réalité, il s’agit d’un journal de chasse. Je n’ai simplement pas chassé ce jour-là. Avant d’en arriver aux tragiques évènements de l’été 1789, commençons par le début la convocation des Etats généraux. Son organisation m’a remis un peu de baume au cœur. Le Parlement de Paris ne jouit plus de la sympathie du peuple, car il souhaite que les Etats généraux se réunissent dans leur configuration traditionnelle, ce qui n’avantage pas le Tiers état. Les convocations pour les Etats généraux sont envoyées. Les intellectuels dont Marat, l’abbé Grégoire, Mirabeau, Sieyès, rédigent de nombreux articles sur la monarchie et sur l’organisation de l’Etat. Les Français rédigent leur cahier de doléances. Vous noterez que la p