Entre 336-335 le nouveau roi de Macédoine, Alexandre le Grand, est presque toujours dans l’action. Lui qui n’a à peine que 21 ans, a la ferme intention de reprendre à son compte le projet de son père, c’est-à-dire de « croisade » panhellénique contre l’empire Perse, passe la majeure partie de son temps à pacifier son royaume, du Danube, où il rencontre les Celtes – qui affirment n’avoir peur que d'une seule chose, à savoir que le ciel ne leur tombe sur la tête -, jusqu’à à la Grèce. Les grecs, eux, se rebiffent car ils ne croient pas Alexandre capable de gouverner comme son puissant père Philippe. Ils ont raison. Alexandre le surpassera ! Il fond avec son armée sur la Grèce révoltée à un rythme effréné et en se montrant moins magnanime que ne l’était son prédécesseur. Il fait mettre le siège devant la cité rebelle de Thèbes qui tombe en quelques semaines. Alexandre ordonne alors qu’on la rase jusqu’au sol et que l’on mette en servitude l’ensemble de ses habitants, en représaille