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Affichage des articles associés au libellé Science

Brève histoire astronomique

L’homme a toujours et cherche encore à comprendre son univers et la manière dont tout a commencé. Toutes les civilisations ont théorisé sur l’univers en mêlant observation empirique, calcul mathématiques et explications divines. Les similitudes pouvant exister entre les différents systèmes imaginés par des civilisations éloignées, sont à mettre en rapport avec des échanges, mais aussi avec la capacité humaine limitée qui crée sans cesse les mêmes schémas. Toutes les civilisations ont honoré le soleil, source de lumière et de chaleur, synonyme de vie face aux ténèbres. Il sert de repère temporaire et rythme la vie quotidienne (tâches agricoles, rites religieux…) A l’inverse, elles n’ont pas identifié les mêmes constellations, même si toutes en avaient l’utilité, ne serait-ce que pour se repérer et se déplacer. Nous allons ici entreprendre un bref voyage spatio-temporel à la découverte des manières dont les hommes ont appréhendé les astres et l’univers. Selon les paléontologues

Voyager 1 et 2 : L'Odyssée Inoubliable à Travers le Système Solaire

Le Grand Tour - Un Alignement Astronomique Rare L'exploration du système solaire par des engins automatiques restera gravée dans l'histoire de l'humanité comme l'une des plus fabuleuses odyssées. À l'instar de Gilgamesh, Ulysse, Alexandre, Marco Polo ou de Christophe Colomb, les deux sondes Voyager 1 et Voyager 2 allaient révéler des mondes que les hommes observaient dans le ciel depuis la nuit des temps. Au début des années 70, les scientifiques de la NASA avaient remarqué qu'en lançant deux sondes en direction de Jupiter, elles pouvaient aussi atteindre Saturne en rebondissant sur le champ gravitationnel de la planète géante. Mais mieux encore, toujours en utilisant cette technique de trampoline planétaire, les scientifiques américains allaient bénéficier d'un phénomène rare : l'alignement, depuis la Terre, des planètes géantes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Une configuration qui ne se reproduit que tous les 177 ans ! Ainsi, l'exploration bap

L'affaire Galilée (2e partie)

En 1624, Galilée fait part au pape de son projet d’écrire un ouvrage sur les différents systèmes d’explication du monde. Urbain VIII donne son accord à condition de ne pas avantager l’un des systèmes. En 1628, Galilée termine son Dialogue touchant le flux et le reflux des marées. Il le soumet à l’Inquisition. La Congrégation demande à Galilée de modifier le titre, pour qu’il ne soit pas directement question des marées. C’est un exemple trop repris par les coperniciens. Il doit également rédiger une préface, où il indiquera ne pas prendre partie dans la querelle. De plus, Urbain VIII souhaite que l’auteur ajoute à la fin, l’argument de la toute puissance divine. Galilée accepte les modifications, car cela ne change rien sur le fond de l’ouvrage. En 1630, la peste sévit à Rome. Les chercheurs de l’académie du Lynx se dispersent. Galilée sans le savoir, vient de perdre un précieux allié. Il publie son ouvrage à Florence et non à Rome, comme convenu avec la Papauté. Le nouveau titre est en

L'affaire Galilée (1ère partie)

« Et pourtant, elle tourne » murmure Galilée à la suite de son procès devant l’Inquisition, où il est obligé de renier ses convictions scientifiques sur le mouvement des planètes. Il s’agit d’une phrase mythique, mais fausse, inventée au XIXe siècle, pour montrer l’incompatibilité entre la science et la foi, dans un siècle teinté de scientisme et d’anticléricalisme. Galilée est érigé en martyr de la science. Qu’en est-il dans la réalité ? Galilée nait à Pise, le 15 février 1564. En 1587, le jésuite allemand, Christophe Clavius, féru de mathématiques, à qui cet étudiant italien lui a dédicacé un traité sur la gravité des solides, lui obtient un poste de lecteur à l’université de Pise. Le jésuite remarque ses capacités, malgré une trop grande hâte dans le raisonnement. Il le met en contact avec le jésuite Paolo Valla, professeur du Collège de la Compagnie, travaillant sur la méthode scientifique, la physique terrestre et céleste et sur les mouvements des corps. L’influence des

Le projet Manhattan : "Je suis Shiva le destructeur"

C’est en termes que le physicien américain Robert Oppenheimer décrit les résultats du premier essai de la bombe atomique, dans le désert du Nouveau Mexique, le 15 juillet 1945. Son adjoint Kenneth Bainbridge ajoute : « Maintenant, nous sommes tous des fils de pute ». L’opération Trinity, est le résultat d’un vaste programme de recherche nommé projet Manhattan. Celui-ci est lancé en juillet 1942 par le président américain Franklin Roosevelt, suite aux avertissements de plusieurs scientifiques européens réfugiés aux Etats-Unis, dont Albert Einstein et Enrico Fermi. Ces derniers sont convaincus que les Allemands travaillent sur un projet d’armement se basant sur les découvertes effectuées durant la fin du XIXe et du début du XXe siècle, sur les particules d’uranium. La conquête de la Norvège en 1940 et la capture des usines d’eau lourde nécessaire au refroidissement des réacteurs lors de la fission, argumentent cette hypothèse. En réalité, Hitler n’accorde que très peu d’importance à