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Articles

Louis XVI (4/9) : la guerre d’indépendance américaine (1777 – 1785)

  Laissons de côté les questions de politique intérieure pour nous intéresser à l’international et tout particulièrement à un évènement majeur du XVIIIe siècle : la naissance des Etats-Unis d’Amérique. Au départ, treize colonies anglaises se révoltent contre Londres. Parmi les séditieux, certains revendiquent l’indépendance. Nous conservons l’image de la France volant au secours des Insurgés avec le marquis de la Fayette, mais la situation est plus complexe. Vous avez tergiversé longtemps avant de vous engager. La question n’était pas simple à trancher, vous en conviendrez. Il est vrai qu’il est plaisant de voir son ennemi rencontrer des difficultés intérieures. D’autant plus que l’Espagne, ayant des intérêts dans les Caraïbes, m’y pressait. D’un autre côté, j’ai du mal à accepter d’aider des séditieux luttant contre l’autorité royale. Oui. En 1782, vous avez envoyé des troupes à Genève mater une rébellion contre le gouvernement. Entendons-nous bien, si j’ai aidé les colonies améri

L'Origine Mythique du Jeu d'Échecs : La Légende de Sissa et le Problème Mathématique Fascinant

En des temps anciens, dans le royaume florissant de Taligana au nord de l'Inde, régnait le Roi Belkib, un monarque aux désirs de divertissement insatiables. À cette époque, la cour du roi était un mélange vibrant de couleur et d'intelligence, accueillant des sages et des intellectuels de tous horizons. Parmi eux se trouvait Sissa, un brahmane vénérable aux yeux profonds et à la barbe fleurie, dont la sagesse était aussi vaste que les étoiles dans le ciel nocturne. Les brahmanes étaient des érudits et des prêtres, des détenteurs de la connaissance sacrée, et Sissa était l'un des plus respectés d'entre eux. Sissa était à la cour du roi pour servir comme conseiller et éducateur, une lumière guidant le royaume à travers les méandres de la complexité sociale et politique. Toutefois, le roi Belkib était souvent troublé par l'ennui et cherchait une distraction qui pourrait aussi servir à aiguiser son esprit pour les défis du règne. C'est dans ce contexte que Sissa, ave

Alexandrie : L'Œuvre Majeure de Dinocrate de Rhodes, l'Architecte de Génie d'Alexandre le Grand

IVe siècle AV. J.C. Dans une cour royale où les conseillers et les généraux se battaient pour l'attention d'Alexandre le Grand, Dinocrate de Rhodes savait qu'il devait faire quelque chose d'extraordinaire. Ignorant les voies conventionnelles, il opta pour une approche audacieuse. Se déguisant en Héraclès, le héros mythique, il s'enduisit le corps d'huile, se couronna d'une branche de peuplier et se drapa dans une peau de lion. Massue à la main, il se présenta devant Alexandre alors que ce dernier rendait la justice. Le choix de se travestir en Héraclès n'était pas anodin. Alexandre avait toujours montré une profonde admiration pour ce héros, et par son père, Philippe II de Macédoine, il était même généalogiquement lié à la famille d'Héraclès. Son apparition saisissante fit tourner toutes les têtes, y compris celle du roi. "Sire, j'ai une vision à partager," commença Dinocrate, déroulant un parchemin audacieux. Sur le parchemin était des