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Qui est Philippe IV le Bel ?

Philippe IV le Bel est roi de France de 1285 à 1314. Il est le fils de Philippe III et de Louis IX récemment canonisé. Il règne sur le pays le plus puissant d'Europe. La France compte entre seize et vingt millions d'habitants et connait une période de paix et de prospérité économique, qui vont permettre roi de France de peser sur la scène européenne. De nombreuses affaires éveillent en chacun de nous le règne de Philippe IV : les manipulations monétaires, l'expulsion des Juifs pour s'emparer de leurs biens, la suppression de l'Ordre du Temple aussi bien pour des raisons religieuses que financières, les luttes contre le Pape Boniface VIII et le célèbre épisode d'Anagni, la conquête de la Flandre et la défaite de Courtrai, la rivalité avec Edouard II d'Angleterre sur la question d'Aquitaine. Le 4 novembre 1314, Philippe IV fait une chute de cheval causée par accident cérébro-vasculaire. Il se fracture la jambe. Rapatrié à Fontainebleau, il meurt

Toutankhamon

 Toutankhaton accède au trône en -1327 à l'âge de sept ans. Pharaon de la XVIIIe dynastie, il est le fils   d'Akhenaton et de Néfertiti. Son nom signifie "l'image vivante d'Aton" A la mort de son père, sa sœur Merytaton exerce le pouvoir avec son époux, avant de disparaitre à leur tour. Trop jeune pour gouverner, le pays est entre les mains des hauts dignitaires dont Ay chef de l'administration. Le premier objectif est de faire table rase de la révolution religieuse d'Akhenaton pour se réconcilier avec le peuple et surtout avec le riche clergé d'Amon. Symbole de ce changement Toutankhaton devient Toutankhamon. Les dieux sont à nouveau honorés et les temples restaurés. la ville d' Akhenaton est abandonnée. Thèbes redevient la capitale. Le second objectif est la stabilisation politique à l'étranger. De nombreux vassaux sont tombés sous la coupe des Hittites ou se sont révoltés. La situation s'améliore grâce à des campagnes militair

La révolte des bonnets rouges

D'avril à septembre 1675, des émeutes secouent la Bretagne et plus particulièrement l'ouest de la province. Les émeutiers, la plupart paysans, portent des bonnets rouges ou bleus (en pays bigouden). Cette révolte est également connue sous le nom de Torreben (casse-tête en breton). En avril 1675, la France est en guerre contre les Provinces-Unies (actuels Pays-Bas). La Bretagne est un théâtre d’opération militaire, car cette guerre est en grande partie navale. Pour la financer, la couronne mobilise des ressources financières. En avril 1674, tous les actes juridiques et notariaux doivent être rédigés sur papier timbré aux fleurs de lys, tarifié suivant le format et la nature de l’acte. Une telle mesure élève le prix de la juridiction au détriment des usagers et risque de diminuer le nombre d’affaires des officiers. En septembre 1674, un édit instaure une taxe de 20 sous sur chaque livre de tabac. Cette mesure mécontente les Bretons habitués à fumer la pipe et à chiqu

Le Tour de France

Le 1 er juillet 1903, soixante coureurs cyclistes s’élancent de Montgeron au sud de Paris pour effectuer le premier Tour de France. Cette idée a germé dans l’esprit d’Henri Desgranges, dirigeant du magazine L’Auto et co-directeur du Parc des Princes. Devant la lenteur des inscriptions des coureurs, Desgranges réduit les frais d’inscription de vingt à dix francs, augmente les primes finales et instaure une prime journalière. 23 coureurs parviendront à rejoindre l’arrivée au Parc des Princes, dont Maurice Garin, vainqueur de Paris-Bordeaux, de Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris. Le succès du Tour se ressent sur les ventes du journal L’Auto , qui passent de 30.000 exemplaires en 1902 à 100.000 exemplaires l’année du Tour. Cette forte hausse cause la perte de son concurrent direct Le Vélo. Au-delà de l’aspect commercial, Desgranges souhaite montrer la France aux Français en rendant la patrie visible et vivante. Le Tour est un outil pédagogique visant à montrer aux Français le

Main mise sur Florence et l'Europe : la famille des Médicis

La légende raconte que les Médicis ont pour ancêtre le chevalier Averard, venu en Italie avec Charlemagne, qui aurait vaincu le géant lombard Muguello à une trentaine de kilomètres au nord de Florence. Les cinq boules ornant l’écusson des Médicis seraient l’empreinte laissée par le géant sur le bouclier d’Averard. Au XVe siècle, Cosme l’Ancien raconte que ses ancêtres sont des médecins, d’où le nom de Medici, les boules des armoiries de la famille seraient des pilules. Les Médicis s’installent à Florence au XIIIe siècle. Ils pratiquent la transformation et le négoce de la laine. Leur prospérité leur permet de se lancer dans les finances, de s’enrichir et de participer à la vie politique de la cité. En juillet 1378, les ouvriers du drap (Ciompi) se révoltent à cause de leurs conditions de vie précaires. Les ouvriers choisissent plusieurs patriciens pour les défendre dont Salvestro Médicis. Celui-ci est lié au parti populaire. A Florence, comme dans toute l’Italie, les élites se

La mort de Staline

Le 5 mars 1953, Satline meurt d’une hémorragie cérébrale. Trois témoins racontent la fin du dirigeant de l’URSS : sa fille Svetlana Allilouïeva, Nikita Khrouchtchev, et Alexandre Rybine le garde du corps. Les témoignages diffèrent sur la chronologie des évènements. Seules certitudes : le dictateur a fait un malaise et le personnel a mis du temps à intervenir, car personne ne peut entrer dans les appartements privés sans y être convié. Ses proches collaborateurs montrent peu d’empressement à lui porter secours. Il est plausible que certains d’entre eux se réjouissent de la mort d’un homme tyrannique, paranoïaque et imprévisible qui les soupçonne de plus en plus. Ils en ont assez de vivre dans la peur et aspirent à exercer le pouvoir tranquillement. L’annonce de la mort de Staline semble causer un grand désarroi dans le peuple. Depuis 1945, ce dernier jouit du prestige de la victoire de Stalingrad et de la prise de Berlin. Malgré les difficultés de la reconstruction, la misèr