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Articles

Mathurin Méheut : peintre décorateur breton

Mathurin Méheut naît le 21 mai 1882 à Lamballe de Mathurin Méheut charpentier et de Jeanne Hello. A l’age de 14 ans, il devient apprenti chez un peintre en bâtiment prénommé Mathurin Guernion. Il convainc son père de quitter Lamballe pour intégrer l’Ecole régionale des beaux arts de Rennes. Diplômé, il s’inscrit ensuite à l’Ecole nationale des arts décoratifs de Paris. En 1905, il épouse Marguerite Mouja. Journaliste pour la revue Arts et décoration, il recherche de nouveaux motifs décoratifs. D’origine bretonne, il songe à employer l’océan. Il séjourne deux années à la station biologique de Roscoff. Il réalise de nombreux croquis de la faune et de la flore marines démontrant une observation détaillée, minutieuse et scientifique. Il les publie sous la direction du peintre décorateur Maurice Pillard-Verneuil dans deux volumes intitulés : Etude de la mer. Mathurin Méheut obtient la « bourse autour du monde » donnée par la Fondation Albert Kahn. Ce banquier pacifiste pense qu

Mystère à la Maison-Blanche: quand Abraham Lincoln hante les lieux

1600, Pennslvania Avenue, Washington District Of Columbia... voici l’adresse d'une maison hantée plus connue sous le nom de Maison Blanche. C'est juste au-dessus de l'entrée principale de la célèbre demeure des présidents des États-Unis, qu'est aperçu le plus souvent le fantôme du plus illustre de ses résidents : le président Abraham Lincoln (1809 - 1865), debout et silencieux, à la fenêtre ovale qui surplombe la grande porte. Le spectre de Lincoln a aussi été vu, à plusieurs reprises, gisant paisiblement dans son lit, par des domestiques de la demeure présidentielle. Sous la présidence de F.D Roosevelt, une servante de la présidente, Miss Mary Eban, rapporta avoir vu Lincoln, assis sur son lit, en train d'enfiler ses bottes, dans la chambre nord-ouest de la Maison Blanche. La nouvelle fit sensation à travers toutes les États-Unis car elle fut confirmée par le gouvernement ! Mrs Roosevelt – her self – ne vit jamais la silhouette du président mais confirma la

Enquête sur la Bible: le Combat entre Yahvé et Baal

Mes précédents articles sur l’histoire de Yahvé et l’interprétation de ses origines ont beaucoup fait réagir. Je tiens d’ailleurs à remercier ceux qui m’encouragent dans mes travaux. Vous l’aurez compris, ce sujet passionnant, est aussi dangereux car il apporte la polémique. Or, la polémique peut être saine et doit amener aux dialogues. Je ne prétends pas détenir la vérité mais je me contente en tant « qu’historien » de respecter l’étymologie du nom de ma science à savoir que « Histoire » vient du grec « historia » et signifie « enquête ». Or, quand j’enquête sur Yahvé – et donc sur Dieu – je ne m’attaque pas à lui, mais je cherche à comprendre d’où il vient. D'ailleurs i l n’y a aucun mal à enquêter sur l’origine de Marduk ou Aton qui ont eu, en leurs temps, des tendances monothéistes à Babylone et en Égypte. Enfin, ils ont tous deux un point commun avec Yahvé : ils ont également été des dieux nationaux .   La Bible a toujours cherché à minimiser ce fait pourtant évid

Le Paris médiéval

Au Moyen-âge, la ville de Paris est une mosaïque de seigneuries, de paroisses et de quartiers qui se superposent. Lors de l’occupation anglaise durant la guerre de cent ans, les nobles français ont fui ou ont été expulsés de la capitale. Certains d’entre eux ne sont pas revenus, ce qui permet d’aérer la pression foncière. Ainsi à la fin du Moyen Age, Paris compte 10.000 maisons abritant 200.000 habitants. Au XIe siècle, la ville comporte cinq ponts. Ils sont conçus pour supporter le poids de maisons. Les orfèvres s’installent sut le pont au change et les métiers d’art sur le pont Notre Dame. Les ponts accueillent des maisons jusqu’au XIXe siècle. Les rues ne portent pas de noms. Les maisons ne sont pas numérotées. Les habitants et les voyageurs se repèrent à l’aide de détails topographiques, tels que des églises, des fontaines, des enseignes ou des demeures particulières. Les ruelles sont étroites. Le manque de place oblige à construire en hauteur et à coller les maisons les un

Le Mystère des Origines de Yahvé : Nouvelles Perspectives Archéologiques

L’archéologie est parfois cruelle. Cruelle parce qu’elle exprime des vérités et qu’elle peut réécrire l’Histoire. Bon, il est vrai, seulement la petite histoire, celle que l’on modifie sans cesse et qui n’a aucune répercussion sur nos civilisations et sur notre culture. C’est ainsi que, par exemple, les dernières relectures des stratigraphies archéologiques – que j’ai moi-même effectué lors de mes études - ont démontré qu’il existait non pas trois, mais deux couches archéologiques distinctes désignant l’histoire sumérienne dans le sol irakien. Intéressant ? Passionnant, oui ! Cependant je conviens, en toute bonne   foi, que cela n’a aucune importance cruciale sur le monde d’aujourd’hui. Je dirais même plus, aucune ! Mais alors de quoi vais-je bien pouvoir vous parler ? Aujourd’hui, je décide de vous ramener une nouvelle fois en orient. Plus exactement en Palestine, en Jordanie et en Egypte, dans le monde passionnant de l’archéologie biblique. Mon précédent article sur la femme de Yah

Histoire du temps

Le temps est une notion à la fois concrète et abstraite. Le temps nous apparaît comme un élément insaisissable et nous échappant totalement. Néanmoins, il peut se voir de manière concrète au travers de certains éléments tels les saisons, le mouvement des astres ou les changements physiques de nos corps. Le temps est également relatif. Chaque être humain possède une notion du temps qui lui est propre. Quand nous nous amusons ou que nous prenons du plaisir le temps semble s’accélérer. A l’inverse, la douleur ou l’ennui le ralentissent. Enfin le temps est aussi une construction sociale. La notion du temps varie en fonction du cadre vie, du milieu social ou de l’activité professionnelle. Le temps, tout autant qu’il possède une existence propre, est une construction humaine. Tout au long de son existence, l’Homme a cherché à le mesurer pour ses propres besoins. L’Homme de la préhistoire a une notion cyclique du temps. Il se repère en fonction des saisons, des périodes de chasse et