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Le jeu de pelote maya

Le jeu de balle, appelé aussi « jeu de pelote », « ulama » en maya ou « tlachtli » en aztèque, est un sport rituel pratiqué par les peuples précolombiens de Mésoamérique. Ce jeu est essentiellement connu par des illustrations ou des sculptures. Il existe peu de descriptions précises des règles. Il s’accomplit dans le cadre de rituels et s’accompagne parfois de sacrifices. Le Popol-Vuh, texte sacré maya, donne une explication mythologique à la naissance de ce sport. Il raconte l’histoire de deux frères jumeaux, disputant une partie de balle avec les seigneurs du Monde inférieur, au cours de laquelle ils perdent la vie. Leurs têtes sont suspendues à des calebassiers. La tête de l’un d’eux, nommé Hunhunahpù, parvient à mettre enceinte Xquic, la fille d’un des seigneurs. Cette dernière donne naissance à deux fils qui récupèrent l’équipement de leur père et oncle, puis prennent leur revanche sur les seigneurs pour obtenir la résurrection de leur ancêtres. Les premières traces de ce sp

La marine durant la guerre de Sécession

Au milieu du XIXe siècle, la marine américaine se compose de grandes frégates de ligne, de navettes plus petites et rapides pour lutter contre les pirates et d'un ensemble de navires civils destinés au transport. Les navires sont en bois et propulsés à la voile et à la vapeur. L’armement s’est modernisé avec l’installation de canons rayés qui améliorent la puissance et la précision des tirs. La marine compte 9.000 hommes. Des académies navales, comme celle d’Annapolis dans le Maryland, forment des officiers, mais en nombre insuffisant. Les sous-officiers apprennent le métier directement sur les navires. Lors de la Sécession , la marine dans sa très grande majorité demeure du côté de l’Union. Seul 1.600 marins se rallient à la Confédération , qui ne dispose d’aucun vaisseau. En effet, les 42 bâtiments de l’armée mouillent dans les ports du Nord ou sont en mission sur d’autres mers. Abraham Lincoln et son Etat-major assignent trois objectifs à la marine : assurer le blocus,