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Pétra

  "Petra est une démonstration brillante de l'art de l'Homme en transformant la roche stérile en merveille majestueuse." Edward Dawson Localisation  : Pétra - Jordanie Date  : –VIIIe siècle Architecte  : L’essentiel Signifiant « la roche » en grec, Petra est une cité fondée par les Edomites un peuple originaire des rivages de la Mer morte. Il s’agit d’une ville troglodyte. La roche se compose de grès rouge-brun, dont la couleur varie en fonction de l’intensité de la lumière réfléchie sur les grains de quartz. Elle se situe dans un fond de vallée de montagne à 200 kilomètres au sud d’Amman. Seul deux étroits sentiers donnent accès au site. Cette protection naturelle et la présence d’eau ont permis l’établissement d’une ville sur les routes caravanières reliant, l’Egypte, l’Arabie, la Syrie, l’Inde et les côtes africaines.   Au -VIe siècle, les Edomites quittent le site. Nous ignorons les causes de ce départ. Les Nabatéens, un peuple de semi-nomades d’Arab

L’abbaye de Saint-Martin-du-Canigou (Casteil - 66 Pyrénées Orientales)

  L’abbaye de Saint-Martin-du-Canigou est un monastère bénédictin, situé sur les hauteurs du village de Casteil à 1055 mètres d’altitude. Le dénivelé entre le village et l’abbaye est de 250 mètres. L’église abbatiale résume les évolutions de l’art roman méridional en Roussillon.   A la fin du Xe siècle, Guifred II, comte de Cerdagne, ordonne l’édification d’un monastère. Bénéficiant de nombreuses donations, l’édifice est opérationnel au bout d’une dizaine d’années. Le 10 novembre 1009, Oliba, évêque d’Elne et frère de Guifred, consacre l’église. Elle est dédiée à la Vierge Marie, à Saint-Martin et à Saint-Michel. Quelques années plus tard, l’abbaye acquiert les reliques de Saint-Gaudérique : un paysan du IXe siècle canonisé à sa mort pour avoir défendu les paysans contre les abus des seigneurs. Il est devenu le patron des agriculteurs catalans. Le comte Guifred se retire dans l’abbaye pour y terminer ses jours. Sa tombe vide est toujours visible. L’abbaye décline rapidement, à te

La porte de Brandebourg

  Berlin est plus une partie du monde qu'une ville. Johann Paul Friedrich Richter   Localisation  : Berlin - Allemagne   Date  : 1791   Architecte  : Carl Gotthard Langhans   L’essentiel La porte de Brandenbourg remplace une ancienne porte marquant l’entrée dans la vieille ville. Elle mesure 26 mètres de haut, 65 mètres de long et 11 mètres de profondeur. D’un style néoclassique, elle s’inspire des Propylées de l’Acropole d’Athènes.   Deux après sa construction, un quadrige figurant la déesse de la Victoire sur un char est installée au sommet. Emporté à Paris par les troupes napoléoniennes, il retrouve sa place initiale. L’aigle prussien et la croix de fer sont ajoutés. Sous l’empire allemand, seul le Kaiser possédait le droit de franchir le passage central.   Les combats dans Berlin en 1945 endommagent la porte. Elle est restaurée 1957. Située en RDA, elle est intégrée au Mur de Berlin et verrouillée par les militaires. Elle retrouve sa fonction de pass

Querelles de voisinage entre Pat Irish et Helen Britannia

Au milieu du XIIe siècle, des rois irlandais font appel à des guerriers gallois pour leur prêter assistance contre des ennemis locaux. A cette époque, plusieurs seigneurs se partagent le contrôle de l’île. Le roi d’Irlande est un titre honorifique. Une fois le travail accompli, ces guerriers décident de demeurer sur place. Henri II d’Angleterre soutient cette installation. Il déclare que les terres acquises appartiennent désormais à sa couronne. Sous couvert d’évangélisation, il reçoit le soutien du pape Adrien IV, qui est anglais. L’intervention papale freine les mouvements de contestation dans un premier temps. Au XIII siècle, l’Angleterre connaît une forte croissance démographique. Le surplus migre en Irlande. Les Anglais s’accaparent les terres fertiles, repoussant les Irlandais dans les montagnes du Nord et de l’Ouest. Ces derniers sont exclus des nouvelles institutions locales se mettant en place. Au milieu du XIVe siècle, la couronne promeut une série d’édits à Kilke

La tholos de Delphes

« Le dieu dont l'oracle est à Delphes n'explique pas sa prédiction ni ne la cache non plus mais donne une indication pour la comprendre ». Héraclite Localisation  : Delphes ; Grèce Date  : -385 Architecte  : Théodoros de Phocée L’essentiel Delphes est l’un des sanctuaires majeurs de la Grèce antique. Il est célèbre dans le monde entier grâce à l’oracle, la Pythie, qui dispensent ses visions sous le temple du dieu Apollon. Si l’intégralité du site, vaut le déplacement, nous nous arrêterons ici devant un monument méconnu, mais exceptionnel : la tholos. Le terme tholos désigne un édifice circulaire recouvert d’un toit en cône, d’une voûte ou d'une coupole. Ce type de bâtiment sert de monument funéraire ou religieux. La tholos se situe sur l’aire de Marmaria en contrebas du temple d’Apollon. Elle marque l’entrée du sanctuaire de Delphes et est dédiée à la déesse Athéna. Son architecture est particulière, car elle se présente sous forme

Les Amérindiens dans la Guerre de Sécession

Les Amérindiens sont également touchés par la Guerre de Sécession, un conflit qui ne semble pas les concerner de prime abord. Le recensement de 1860 dénombre 340.000 Amérindiens, dont 110.000 vivants dans des réserves. Au fur et à mesure du développement américain, les Amérindiens sont repoussés vers l’Ouest. Ils s’établissent dans des réserves créées à leur intention dans des territoires vides et dépourvus d’intérêt. Ils sont perçus comme un obstacle. Les tribus du Sud (Cherokee, Choctaw, Creek, Chickasaw, Séminole) se sont converties au christianisme, allant même jusqu’à adopter le mode de vie blanc (exploitation agricole, recours à l’esclavage). Les Américains les appellent les Cinq nations civilisées. Cela n’empêche pas le gouvernement fédéral de les regrouper dans des réserves en Oklahoma. Les conditions de vie sont désastreuses. Plusieurs milliers meurent de maladie ou de faim. Au déclenchement du conflit la majorité des Amérindiens apportent leur soutien à la Confé