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Articles

Les Amérindiens dans la Guerre de Sécession

Les Amérindiens sont également touchés par la Guerre de Sécession, un conflit qui ne semble pas les concerner de prime abord. Le recensement de 1860 dénombre 340.000 Amérindiens, dont 110.000 vivants dans des réserves. Au fur et à mesure du développement américain, les Amérindiens sont repoussés vers l’Ouest. Ils s’établissent dans des réserves créées à leur intention dans des territoires vides et dépourvus d’intérêt. Ils sont perçus comme un obstacle. Les tribus du Sud (Cherokee, Choctaw, Creek, Chickasaw, Séminole) se sont converties au christianisme, allant même jusqu’à adopter le mode de vie blanc (exploitation agricole, recours à l’esclavage). Les Américains les appellent les Cinq nations civilisées. Cela n’empêche pas le gouvernement fédéral de les regrouper dans des réserves en Oklahoma. Les conditions de vie sont désastreuses. Plusieurs milliers meurent de maladie ou de faim. Au déclenchement du conflit la majorité des Amérindiens apportent leur soutien à la Confé

Château-Gaillard – Les Andélys (27 – Eure)

Au XIIe siècle, la Normandie appartient à la couronne d’Angleterre. Cette situation engendre des tensions entre Richard Cœur de Lion et son homologue français Philippe Auguste. Une réconciliation apparaît lorsque les deux rois s’engagent ensemble pour une nouvelle croisade (la troisième). Néanmoins, les revers militaires et les maladies subies par l’armée française permettent à Richard de s’auréoler de gloire. Agacé, Philippe rentre en France, laissant les Anglais guerroyer contre Saladin. Le roi de France entend bien profiter de l’absence de Richard pour conquérir la Normandie. Richard a choisi le site des Andelys pour construire une forteresse, afin de barrer la route aux Français. Ce choix pose deux problèmes. Tout d’abord, il viole les clauses du traité de 1196. Ensuite, les terres appartiennent à l’archevêque de Rouen. Richard passe outre le traité et échange au prélat d’autres domaines. L'échange est particulièrement favorable à l'Église. La construction

Minaret en spirale

Nous étions au haut de la mosquée quand le muezzin est monté chanter l'appel à la prière. André Gide Localisation  : Samara , Irak Date  : 852 Architecte  : Inconnu L’essentiel Au IXe siècle, la dynastie des califes Abbassides crée une nouvelle capitale Samara . La mosquée de la ville devient la plus grande du monde musulman. Son minaret est le plus original du monde musulman. Il repose sur une base carré de 27 mètres de long. Il mesure 54 mètres de hauteur. Il présente une structure hélicoïdale composée d'une rampe en spirale à cinq étages. Afin que tous les niveaux présentent visuellement la même hauteur vue du sol, la pente de la rampe augmente au fur et à mesure que le diamètre de la tour se rétrécit. Au sommet, un pavillon de bois permettait au muezzin de s’abriter. Un pont de 27 mètres relie le minaret à la mosquée. De par sa forme et sa hauteur, le minaret évoque la Tour de Babel. Le minaret de Samara a servi d’exemple pour deux autres mosquée

La Grande Bibliothèque

Une bibliothèque est un hôpital pour l’esprit. Inscription supposée ayant figurée sur les murs de la bibliothèque Localisation  : Alexandrie - Egypte Date  : -288 Destruction : 642 Reconstruction : 2002 Architecte  : inconnu L’essentiel Ptolémée Ier souhaite qu’Alexandrie devienne la capitale culturelle du monde. A l’instigation de Démétrios de Phalère, disciple d’Aristote, il fonde le Musée qui abrite la Bibliothèque sur le modèle athénien. Le complexe se situe dans le quartier du Bruchium près des palais royaux. C’est un lieu d’étude comprenant des espaces de conférence, des jardins, un zoo, des sanctuaires dédiés aux muses, ainsi que la bibliothèque elle-même. Une succursale de la Bibliothèque est également créée et adossée au temple de Sérapis. Une centaine de savants, poètes, philosophes et chercheurs vivent à plein temps en résidence au musée pour effectuer des recherches, écrire, donner des conférences ou traduire et copier des documents. Ils son

Les Moaï de l'île de Pâques

  Laissons à l’île ses conversations et aux Moaï leurs secrets. Chantal Couliou Localisation  : Ile de Pâques - Chili Date  : XIIIe siècle Architecte  : les Pascuans L’essentiel L’île de Pâques comporte 887 moaï . Tous ne sont pas en bon état. En effet, certains demeurent inachevés, tandis que la plupart se sont écroulés. Les séismes, les tsunamis, la christianisation, le développement de pratiques agricoles ont mis à mal ces géants de pierre. La majorité des moaï sont sculptés dans du tuf issu du volcan Rano Raraku. Leur taille varie de deux à neuf mètres. Les plus grosses statues pèsent jusqu’à 80 tonnes. Il semble que les premiers moaï sculptés au XIII e  siècle présentent une taille et une morphologie humaine. Ils deviennent plus imposants au fil des siècles. Ces monolithes possèdent des yeux blancs en corail et des iris noirs en obsidiennes ou rouges en tuf volcanique. Ils regardent l’intérieur de l’île, à l’exception de l’ Akivi qui tourne son r

Les Noirs dans la Guerre de Sécession

  La question de l’esclavage et par extension de celle de la population noire occupent une place majeure dans la Guerre de Sécession. Au Nord, les abolitionnistes sont les opposants les plus virulents à la Sécession. Ils ne constituent pas la majorité. Beaucoup de Nordistes considèrent l’esclavage comme un moyen de contrôler une population étrangère. Même s’ils s’opposent à sa diffusion, ils ne sont pas automatiquement favorables à l’émancipation. Ainsi bien que l’esclavage soit aboli, les Noirs demeurent victimes de ségrégation et d’inégalités. Les préjugés à leur encontre sont monnaie courante. L’égalité devant la loi n’est pas à l’ordre du jour dans l’esprit de nombreux Blancs. Dans plusieurs Etats, ils ne jouissent pas du même statut, ni les mêmes droits. Certains Etats du Nord ont adopté des lois électorales excluant les Noirs. L'accès à certains postes leur est interdit, dont l'armée. Des hommes blancs et noirs se battent pour faire évoluer les choses, tel F