Il y a les bons rois. Et puis, il y a les mauvais. Qui sommes-nous pour juger ? Comment l’historien peut juger un roi comme Louis XIV par exemple ? Par son château, ses guerres et ses réformes économiques, il a contribué au rayonnement de la France. Mais, comme il l’avoua sur son lit de mort, il a trop fait la guerre. Son règne ruina les Français et fit des centaines de milliers de morts. Pour autant, les jeunes générations françaises ainsi que les millions d’étrangers qui visitent aujourd’hui le château de Versailles trouveront beaucoup de qualité à ce souverain dont la politique aura pourtant donné de solides fondations à la Révolution française de 1789. Moi-même, je suis un grand admirateur d’Alexandre le Grand, qui est un grand modèle pour l’historien romantique que je suis. J’aime sa légende, son mystère et sa toute-puissance. Mais il fut aussi le pyromane de Persépolis, le massacreur de tant de gens, l’homme imbu de sa personne qui exécuta certains de ses plus proches amis et u