Accéder au contenu principal

Articles

Similitudes entre la Rome antique et l'Europe contemporaine ?

Je me présente pour les ignares qui ne me connaitraient pas. Je m’appelle Quintus Septimius Florens Tertullianus, mais vous pouvez m'appeler Tertullien. Je suis un théologien carthaginois du IIe siècle. Originaire d’une famille berbère romanisée, mon père était centurion. Après de brillantes études de droit, j’ai exercé en tant qu’avocat à Rome. Je me suis converti au christianisme. J’ai énormément rédigé en latin, à tel point que certains me considèrent comme le père de la théologie chrétienne latine, qui était jusqu’alors essentiellement formulée en grec. Je me suis fait l’ardent défenseur du christianisme en m’opposant aux païens, aux juifs, mais aussi aux hérésies internes. J’ai soutenu des points de vue radicaux tels l’obligation du voile, l’interdiction du remariage des veuves et du baptême des nouveaux nés. Ma plume mordante ne m’a pas attiré que des amis. Bien au contraire, si bien que je n’ai jamais été canonisé ni considéré comme un Père de l’Eglise. Certains m’

Rebâtir l’Union ou construire une nouvelle société ?

Au sortir de la guerre, l’objectif d’Abraham Lincoln n’est pas une quelconque transformation de l’économie et de la société du Sud, mais la restauration de l’Union. Pour ce faire, il élabore une politique d’amnistie générale. En échange d’un serment d’allégeance, les anciens Sudistes conservent leurs propriétés, sauf leurs esclaves. Ce compromis ne s’applique pas aux membres du gouvernement et de l’Etat-major confédéré. Ainsi, les élites du Sud peuvent de nouveau être associées aux instances politiques du pays. Le président énonce le plan de 10%, qui permet la réintégration dans l’Union des Etats rebelles dès lors qu’un dixième des électeurs ont prêté allégeance. Le Congrès ajoute l’octroi du droit de vote aux Noirs comme condition à la réintégration. Dans chaque Etat sudiste, des assemblées sont chargées d’abroger les ordonnances de Sécession, d’abolir l’esclavage et les dettes de guerre. Les nouvelles chambres élues ratifient le XIIIe amendement garantissant la liberté pour l

L3R 14 : La chute du Wu

Lu Xun Après un très long règne, Sun Quan s’éteint. Sa mort plonge le Wu dans une guerre civile entre ses différents fils. L'ainé disparait mystérieusement et le cadet est assassiné. Sun Liang monte sur le trône. Trop jeune pour gouverner, le pouvoir échoit entre les mains du général Zhuge Lio. Ayant atteint sa majorité, Sun Liang entend exercer le pouvoir. Il évince le général devenu trop encombrant. A sa mort en 264, son fils Sun Hao lui succède. Ce dernier se comporte en tyran. Il perd le soutien du peuple et de l'aristocratie. C'est ce moment que choisit Sima Yan pour ordonner l'invasion du Wu. L'armée Wei rencontre peu de résistance et s'enfonce dans le pays jusqu'à la capitale. La dynastie Wu s'effondre avec la reddition de Sun Hao. Le pays est enfin réunifié sous la dynastie Jin sonnant le glas de l'ère des trois royaumes. <== 13 - La fin du Wei et l’avènement de la dynastie Jin

L3R 13 : La fin du Wei et l’avènement de la dynastie Jin

Sima Yi Cao Rui succombe à la maladie. Son fils, Cao Fang , n'a que huit ans. Son oncle Cao Shuang et Sima Yi assurent la régence. Les deux hommes sont en rivalité. Cao Huang évince son adversaire du pouvoir. Retiré Sima Yi utilise tout son réseau pour fomenter un complot. Cao Shuang est arrêté pour trahison et exécuté. Sima Yi recouvre sa place de premier ministre, qu'il conserve jusqu'à sa mort en 251. Ses deux fils occupent respectivement les postes de premier ministre et de général en chef des armées. Cao Fang lutte contre la famille Sima, mais il échoue et se retrouve contraint d'abdiquer en faveur de son frère Cao Mao. Ce dernier ne tarde pas à être assassiné. Cao Huan est désigné pour le remplacer. Les derniers Wei ne sont plus que des souverains fantoches. En 265, Sima Yan, petit-fils de Sima Yi, usurpe le titre impérial, fondant la dynastie des Jin et mettant un terme à celle du Wei. <== 12 - La fin du Shu                      

L3R 12 : La fin du Shu

Jiang Wei La mort de Zhuge Liang met un terme à la campagne au Nord. Dorénavant, Liu Chan souhaite se consacrer aux questions intérieures. Il n’a guère le choix, car l'armée a subi de lourdes pertes et doit se reconstituer. Il entre en conflit avec Jiang Wei désirant poursuivre l'œuvre de son défunt maître. Dans le royaume Wei, Sima Yi renforce son influence à la cour, ce qui engendre des tensions avec le roi. Jiang Wei utilise cet argument pour convaincre Liu Chan de mener une ultime campagne militaire contre un adversaire divisé. Le jeune roi finit par céder et l’armée Shu se remet en route. En face, Cao Rui confie le commandement au talentueux général Deng Ai. Durant des années, le Shu et le Wei s'affrontent sans qu'un vainqueur ne se décide. La campagne s'enlise et coûte cher. Jiang Wei est critiqué à la cour. Il perd la confiance de Liu Chan. Privé de soutien, il ne peut plus contenir l'armée Wei qui s'enfonce dans le territoire Shu. S

L3R 11 : La fin de Zhuge Liang

Zhuge Liang Après avoir sécurisé le Sud, Zhuge Liang reprend la guerre contre le Wei. Le moment est bien choisi, car Cao Pi vient de décéder. Son fils Cao Rui est encore jeune. Son tuteur et Premier ministre est Sima Yi, un fin stratège et grand politicien. Zhuge Liang met son armée en route. Au château de Tianshui, l’officier Jiang Wei repousse Zhao Yun. Ses actions impressionnent Zhuge Liang qui échafaude un plan pour le recruter. Il fait courir de fausses rumeurs, le décrédibilisant ainsi aux yeux de ses supérieurs. Jiang Wei déserte craignant pour sa vie. Zhuge Liang s’empresse de l’accueillir. Grâce à cette nouvelle recrue, le Shu s’empare sans difficulté du château. Sima Yi décide de contre-attaquer. Secondé par Zhang He, il dirige ses troupes vers la région de Jie Ting. Zhuge Liang dépêche Ma Su pour le stopper. Celui-ci, trop présomptueux, néglige ses défenses et cause la perte de son armée. Zhang He récupère les territoires perdus l’année précédente. Zhuge Lian