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Articles

La naissance des 24h du Mans

Bonjour à tous et à toutes. Ici Aurore Beaulieu en direct du Mans dans la Sarthe où vient de se dérouler, en ce week-end des 26 et 27 mai 1923, la première édition du grand prix d’endurance du Mans. Il s’agit d’une nouvelle course, ambitieuse, folle et plus novatrice que toutes les autres. Mesurant 17 kilomètres , le circuit serpente dans les bois et les villages. Les voitures ont roulé 24 heures sans interruption. Ce grand prix relance le sport automobile en France. Il est vrai que depuis la fin de la guerre nos marques jadis victorieuses, sont désormais distancées par les voitures italiennes et allemandes et, Brescia, en Lombardie, est devenu le lieu névralgique des compétitions automobiles. C’est dans la tête de George Durand, secrétaire général de l’Automobile club de l’Ouest (ACO) qu’a germé ce projet fou. Au salon de l’automobile de l’année dernière, il s’est entretenu avec deux sommités de la course automobiles : le polytechnicien Charles Facoux, directeur du magazin

L3R 06 - L’avènement de Sun Quan

Sun Quan Des rebelles souhaitent mettre un terme à la domination de la famille Sun depuis la conquête du territoire Wu. Ils tendent une embuscade lors d’une partie de chasse. Durant l’attaque, Sun Ce est grièvement blessé. Ses fidèles l’évacuent et le conduisent dans son palais. Sun Ce désigne son frère Quan comme successeur avant de mourir durant la nuit. Une rumeur court au palais selon laquelle le fantôme de Yu Ji venu le hanter aurait causé sa mort. Ce dernier était un prêtre taoïste exécuté sur ordre de Sun Ce, qui aurait obtenu sa vengeance par delà la mort. Utilisant le prétexte de la vengeance, Sun Quan pacifie les poches rebelles du Wu, avant de reprendre les offensives contre Huang Zu, l’assassin de son père. Ce dernier a établi son quartier général à Xiakou, à la jonction du Yangzi et de la rivière Han. L'enjeu de ce conflit est le contrôle du bassin. Gan Ning, un pirate à la solde de Huang Zu, quadrille le secteur. Lors d’un affrontement, il tue l’offici

Sauvons les otages français du château d'Itter

Rapport du capitaine américain John Lee, 23 e bataillon de chars Daté du 7 mai 1945 Au matin du 4 mai, une unité de soldats allemands est venue à notre rencontre, drapeau blanc à la main. Leur chef, le commandant Joseph Gangl aide activement la résistance autrichienne. N’ayant jamais adhéré au parti nazi et dégouté de la tournure qu’a prise le régime, il a décidé de faire son propre armistice. Lors de notre entretien, il m’informe que des personnalités françaises sont emprisonnées dans un château à dix kilomètres d’ici. Le régime de Vichy et les Allemands les considèrent comme des otages qui pourront servir de monnaie d’échange. Néanmoins après le suicide d’Hitler et la débâcle qui s’ensuit, le commandant Gangl craint que les SS ne les éliminent. Par conséquent, il demande notre intervention dans les plus brefs délais. Pour appuyer ses dires, il me remet une lettre des détenus demandant qu’on les libère de toute urgence. Ensuite, il m’énumère la liste des prisonniers

L3R 05 - La fin de Yuan Shao

Yuan Shao Après avoir pris le contrôle de toute la région de He Bei, Yuan Shao devient l'homme le plus puissant de Chine. Pendant ce temps, Cao Cao accueille l'empereur dans la province de Henan et s’adjoint le titre de Premier ministre. Dans les faits, Cao Cao exerce le pouvoir. Yuan Shao souhaite stopper la montée en puissance du Wei et prépare son armée. Dans un premier temps, Yuan Shao ne souhaite pas entrer en confrontation directe avec Cao Cao. C’est la raison pour laquelle il prête une oreille attentive aux atermoiements de Liu Bei. Le nouveau Premier ministre s’est emparé de la province de Xiapi, après sa victoire sur Lu Bu, au lieu de la restituer à Liu Bei. Yuan Shao lui fournit des hommes et du matériel. La tentative de force de ce dernier est un cuisant échec. Durant la campagne, l’armée du Wei capture Guan Yu. Liu Bei se place sous la protection de Yuan Shao. De son côté, Cao Cao accueille à bras ouverts Guan Yu. Bien que placé sous la surveillance

Le siège de Petersburg

En juin 1864, Ulysse Grant a amené son armée aux portes de Petersburg en Virginie. La ville constitue un carrefour ferroviaire primordial pour l’approvisionnement de l’armée confédérée. Le général Pierre Beauregard commande la garnison forte de 2.500 hommes. Robert Lee organise sa défense pour ne pas perdre cette position stratégique et salutaire. Néanmoins, il ne peut assigner l’intégralité de son armée à cette tâche. En effet, il doit en même temps assurer la défense de la capitale Richmond, située plus au Nord, pour des raisons politiques. Ainsi sa ligne de front s’étend sur 65 kilomètres . Il dispose d’environ 54.000 hommes, dont 14.000 à Petersburg. Fin mars, il lance plusieurs attaques pour percer le front et permettre aux forces de Johnston présentes en Caroline du Nord, de le rejoindre. Son plan échoue. De son côté, Grant dispose d’environ 107.000 hommes sous les commandements de George Meade, Benjamin Butler, Ambrose Burnside. Son armée sera renforcée plus tard par

Les Saxe-Cobourg-Gotha sont morts ! Vive les Windsor !

The Times, mardi 17 juillet 1917 C’est officiel ! Buckingham a annoncé ce mardi dans le Court Circular , le journal officiel de la cour, que notre roi renonce à tous ses noms et titres germaniques. Rappelons que Georges V est le troisième souverain britannique de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha. Il est d’origine allemande et cousin du Kaiser Guillaume II. Ce patronyme allemand est une anomalie indécente, alors que des centaines de milliers de nos compatriotes sont tués, blessés, défigurés, gazés, mutilés, par l’empire allemand. Les Londoniens demeurent traumatisés par les raids aériens incessants sur la capitale. Le mois dernier, une école a été réduite en cendres. L’explosion d’une usine d’armement a fait 80 victimes. Il n’est plus supportable que la couronne soit rattachée par son identité à l’ennemi d’outre-Rhin. Ce patronyme jette le discrédit sur la maison royale britannique. « Dans la mesure où l’on a rebaptisé les bergers allemands en bergers alsacien