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La porte de Brandebourg

  Berlin est plus une partie du monde qu'une ville. Johann Paul Friedrich Richter   Localisation  : Berlin - Allemagne   Date  : 1791   Architecte  : Carl Gotthard Langhans   L’essentiel La porte de Brandenbourg remplace une ancienne porte marquant l’entrée dans la vieille ville. Elle mesure 26 mètres de haut, 65 mètres de long et 11 mètres de profondeur. D’un style néoclassique, elle s’inspire des Propylées de l’Acropole d’Athènes.   Deux après sa construction, un quadrige figurant la déesse de la Victoire sur un char est installée au sommet. Emporté à Paris par les troupes napoléoniennes, il retrouve sa place initiale. L’aigle prussien et la croix de fer sont ajoutés. Sous l’empire allemand, seul le Kaiser possédait le droit de franchir le passage central.   Les combats dans Berlin en 1945 endommagent la porte. Elle est restaurée 1957. Située en RDA, elle est intégrée au Mur de Berlin et verrouillée par les militaires. Elle retrouve sa fonction de pass

Querelles de voisinage entre Pat Irish et Helen Britannia

Au milieu du XIIe siècle, des rois irlandais font appel à des guerriers gallois pour leur prêter assistance contre des ennemis locaux. A cette époque, plusieurs seigneurs se partagent le contrôle de l’île. Le roi d’Irlande est un titre honorifique. Une fois le travail accompli, ces guerriers décident de demeurer sur place. Henri II d’Angleterre soutient cette installation. Il déclare que les terres acquises appartiennent désormais à sa couronne. Sous couvert d’évangélisation, il reçoit le soutien du pape Adrien IV, qui est anglais. L’intervention papale freine les mouvements de contestation dans un premier temps. Au XIII siècle, l’Angleterre connaît une forte croissance démographique. Le surplus migre en Irlande. Les Anglais s’accaparent les terres fertiles, repoussant les Irlandais dans les montagnes du Nord et de l’Ouest. Ces derniers sont exclus des nouvelles institutions locales se mettant en place. Au milieu du XIVe siècle, la couronne promeut une série d’édits à Kilke

La tholos de Delphes

« Le dieu dont l'oracle est à Delphes n'explique pas sa prédiction ni ne la cache non plus mais donne une indication pour la comprendre ». Héraclite Localisation  : Delphes ; Grèce Date  : -385 Architecte  : Théodoros de Phocée L’essentiel Delphes est l’un des sanctuaires majeurs de la Grèce antique. Il est célèbre dans le monde entier grâce à l’oracle, la Pythie, qui dispensent ses visions sous le temple du dieu Apollon. Si l’intégralité du site, vaut le déplacement, nous nous arrêterons ici devant un monument méconnu, mais exceptionnel : la tholos. Le terme tholos désigne un édifice circulaire recouvert d’un toit en cône, d’une voûte ou d'une coupole. Ce type de bâtiment sert de monument funéraire ou religieux. La tholos se situe sur l’aire de Marmaria en contrebas du temple d’Apollon. Elle marque l’entrée du sanctuaire de Delphes et est dédiée à la déesse Athéna. Son architecture est particulière, car elle se présente sous forme

Les Amérindiens dans la Guerre de Sécession

Les Amérindiens sont également touchés par la Guerre de Sécession, un conflit qui ne semble pas les concerner de prime abord. Le recensement de 1860 dénombre 340.000 Amérindiens, dont 110.000 vivants dans des réserves. Au fur et à mesure du développement américain, les Amérindiens sont repoussés vers l’Ouest. Ils s’établissent dans des réserves créées à leur intention dans des territoires vides et dépourvus d’intérêt. Ils sont perçus comme un obstacle. Les tribus du Sud (Cherokee, Choctaw, Creek, Chickasaw, Séminole) se sont converties au christianisme, allant même jusqu’à adopter le mode de vie blanc (exploitation agricole, recours à l’esclavage). Les Américains les appellent les Cinq nations civilisées. Cela n’empêche pas le gouvernement fédéral de les regrouper dans des réserves en Oklahoma. Les conditions de vie sont désastreuses. Plusieurs milliers meurent de maladie ou de faim. Au déclenchement du conflit la majorité des Amérindiens apportent leur soutien à la Confé

Château-Gaillard – Les Andélys (27 – Eure)

Au XIIe siècle, la Normandie appartient à la couronne d’Angleterre. Cette situation engendre des tensions entre Richard Cœur de Lion et son homologue français Philippe Auguste. Une réconciliation apparaît lorsque les deux rois s’engagent ensemble pour une nouvelle croisade (la troisième). Néanmoins, les revers militaires et les maladies subies par l’armée française permettent à Richard de s’auréoler de gloire. Agacé, Philippe rentre en France, laissant les Anglais guerroyer contre Saladin. Le roi de France entend bien profiter de l’absence de Richard pour conquérir la Normandie. Richard a choisi le site des Andelys pour construire une forteresse, afin de barrer la route aux Français. Ce choix pose deux problèmes. Tout d’abord, il viole les clauses du traité de 1196. Ensuite, les terres appartiennent à l’archevêque de Rouen. Richard passe outre le traité et échange au prélat d’autres domaines. L'échange est particulièrement favorable à l'Église. La construction

Minaret en spirale

Nous étions au haut de la mosquée quand le muezzin est monté chanter l'appel à la prière. André Gide Localisation  : Samara , Irak Date  : 852 Architecte  : Inconnu L’essentiel Au IXe siècle, la dynastie des califes Abbassides crée une nouvelle capitale Samara . La mosquée de la ville devient la plus grande du monde musulman. Son minaret est le plus original du monde musulman. Il repose sur une base carré de 27 mètres de long. Il mesure 54 mètres de hauteur. Il présente une structure hélicoïdale composée d'une rampe en spirale à cinq étages. Afin que tous les niveaux présentent visuellement la même hauteur vue du sol, la pente de la rampe augmente au fur et à mesure que le diamètre de la tour se rétrécit. Au sommet, un pavillon de bois permettait au muezzin de s’abriter. Un pont de 27 mètres relie le minaret à la mosquée. De par sa forme et sa hauteur, le minaret évoque la Tour de Babel. Le minaret de Samara a servi d’exemple pour deux autres mosquée