Dans les brumes épaisses qui recouvrent les vastes forêts de la Gaule, une silhouette se détache avec la majesté d'un chêne centenaire. Vercingétorix, dont le nom résonne à travers les âges comme le symbole de la résistance gauloise, demeure une énigme enveloppée dans le manteau de l'histoire et de la légende. Né vers 82 av. J.C et issu de la noble tribu des Arvernes, au cœur des montagnes d'Auvergne, Vercingétorix est le fils d'un aristocrate gaulois respecté, Celtillos. Son enfance, on peut l'imaginer, est bercée par les récits des anciens et les chants des druides, qui parlent d'un monde où les hommes et la nature ne font qu'un, et où les dieux marchent parmi les mortels. La jeunesse de Vercingétorix est marquée par l'ombre grandissante de Rome, cette puissance montante qui commence à étendre son influence sur la Gaule libre. Il se forme au maniement des armes, mais aussi à la stratégie et l'art de la diplomatie. Car pour unir les tribus gauloises