Le Site de l'Histoire

Le saviez-vous? Nous sommes au XIIe siècle, en pleine effervescence de l’Angleterre médiévale. Henri II Plantagenêt, roi puissant et stratège redoutable, n’a pas que les affaires du royaume en tête. Son cœur (et bien d’autres choses) bat pour une femme d’une beauté envoûtante : Rosamund Clifford, surnommée « la Rose du Monde ». Mais un problème de taille se dresse entre eux : son épouse, Aliénor d’Aquitaine, reine aussi brillante que redoutable. Plutôt que de renoncer à sa passion, Henri II décide d’adopter une stratégie digne des plus grands romans chevaleresques. Dans les jardins du palais de Woodstock, il aurait fait aménager un labyrinthe secret, un véritable dédale conçu pour cacher sa maîtresse et décourager quiconque tenterait de la retrouver. Chaque nuit, le roi emprunte seul ce chemin sinueux pour rejoindre Rosamund en secret, savourant ce jeu d’ombres et de désir. Mais la patience d’Aliénor a des limites. Selon une légende tenace, la reine aurait finalement percé le mystère d...

Dans la nuit glaciale du 14 avril 1912, sous un ciel parsemé d’étoiles scintillantes, le Titanic fendait les eaux sombres de l’Atlantique Nord. À son bord, plus de 2 200 passagers et membres d’équipage, confiants dans la promesse d’une traversée luxueuse et sans encombre. Dans les salons richement décorés, les rires fusaient encore, portés par les notes enjouées de l’orchestre. Plus bas, dans les cabines de troisième classe, certains s’endormaient, bercés par le ronronnement des machines. Parmi les passagers, un homme d'affaires du nom de Benjamin Guggenheim profitait de sa soirée, ignorant que cette traversée serait la dernière. Non loin de là, Charles Joughin, le chef boulanger du navire, terminait sa journée de travail en sirotant quelques verres d’alcool. Lui non plus ne savait pas encore que cette nuit marquerait à jamais son existence. Nul ne se doutait que, dans quelques heures, l’histoire du Titanic deviendrait une légende tragique. Le Titanic , fierté des chantiers Harla...

Le saviez-vous ? Un homme a vécu l’enfer de deux explosions nucléaires… et a survécu pour le raconter. Le 6 août 1945, Tsutomu Yamaguchi, un ingénieur japonais de 29 ans, se trouve à Hiroshima pour un voyage d’affaires. Alors qu’il s’apprête à quitter la ville, une lumière aveuglante déchire le ciel : la bombe « Little Boy » vient d’exploser à quelques kilomètres de lui. Projeté au sol, brûlé et en état de choc, il parvient à rejoindre un abri avant de regagner sa ville natale… Nagasaki. Trois jours plus tard, le 9 août, malgré ses blessures, il se présente à son travail pour raconter à ses supérieurs l’horreur qu’il vient de vivre. À peine a-t-il fini son récit qu’un second éclair embrase le ciel. « Fat Man » vient de frapper Nagasaki. Une fois de plus, Yamaguchi survit miraculeusement, bien qu’encore plus sévèrement blessé. Avec une résilience incroyable, il surmonte ses blessures et vit jusqu’à 93 ans, devenant un fervent militant pour le désarmement nucléaire. Son histoire, rec...

Repartons pour un peu de mystère à propos de la plus ancienne des célèbres prisons américaines: je vous emmène à Alcatraz. Dans l’obscurité glaciale de la baie de San Francisco, seuls les cris lointains des mouettes et le fracas des vagues contre les rochers troublaient le silence de la nuit. L’île-prison d’Alcatraz, surnommée « The Rock », se dressait comme une forteresse imprenable. Ses murs épais et son isolement en faisaient une tombe pour l’espoir. Les cellules exiguës résonnaient des pas des gardiens, tandis qu’une humidité poisseuse imprégnait chaque pierre, chaque barreau. Ici, tout espoir de fuite semblait condamné à sombrer dans les eaux traîtresses du Pacifique. Pourtant, en cette nuit de juin 1962, trois hommes allaient accomplir l’impensable. Depuis des mois, Frank Morris et les frères Clarence et John Anglin préparaient leur audacieuse évasion. Chaque détail avait été pensé avec une minutie diabolique. À l’aide de cuillères volées, ils avaient lentement creusé des trous d...

Le saviez-vous ? En 1605, un homme mystérieux se présenta comme le fils légitime du dernier Tsar, déclenchant une incroyable imposture qui faillit bouleverser l’histoire de la Russie. Au début du XVIIe siècle, la Russie traverse une période de chaos, connue sous le nom de « Temps des Troubles ». En 1591, le jeune Dmitri Ivanovitch, fils du Tsar Ivan le Terrible, meurt dans des circonstances suspectes. Officiellement, il se serait tranché la gorge en jouant avec un couteau, mais beaucoup soupçonnent un assassinat orchestré par Boris Godounov, le régent devenu Tsar. Mais en 1603, un homme surgit en Pologne, prétendant être le prince Dmitri, miraculeusement échappé au complot. Intelligent, charismatique et soutenu par des puissances étrangères, ce faux Dmitri rassemble une armée et marche sur Moscou. En 1605, profitant de la mort soudaine de Boris Godounov, il entre triomphalement dans la capitale et est couronné Tsar. Son règne, cependant, ne dure pas. Son goût pour les coutumes polonais...

Le XVIIIe siècle. Venise ! Giacomo Casanova, célèbre séducteur, écrivain et aventurier vénitien, était emprisonné dans les Plombs, une prison située sous les toits du palais des Doges à Venise, connue pour sa chaleur insupportable et ses conditions de détention sévères. Condamné pour "outrages publics contre la religion sacrée", Casanova ne comptait pas moisir en prison. Avec l’aide d’un prêtre emprisonné, le père Marino Balbi, il mit au point un plan d’évasion aussi simple qu’ingénieux. Avec un burin caché dans des livres, il parvint à creuser un trou dans le plafond de sa cellule. Malheureusement, il fut transféré dans une autre cellule avant d’avoir pu s’échapper. Ironie du sort : la cellule qu’il venait de percer fut ensuite attribuée… à son complice ! Plutôt que d’abandonner, Casanova adapta son plan : il fit discrètement passer un message à Balbi en le cachant dans une assiette de macaroni (authentique !), lui indiquant comment creuser à son tour. Finalement, ils réussi...

  Aux dernières vacances de la Toussaint, je me suis rendu dans la région Auvergne Rhône-Alpes en espérant trouver le soleil qui manquait cruellement au Nord de la Loire. Une amie de la région m’a parlé de l’imposant donjon de Crest, qui avec une hauteur de 53 mètres, est l’un des plus hauts de France. Toujours en quête de monuments historiques et conduit par l’envie de partager ici mes découvertes, je me suis rendu sur place. Bien que le chemin soit aménagé, il m’a fallu prendre mon courage à deux mains pour rejoindre l’entrée. En effet, la tour s’élève sur une crête rocheuse formant un rempart naturel. Celle-ci surplombe la Drôme et constitue un point d’observation. D’ailleurs, le nom de la commune de Crest est dérivé du mot « crête ». Après avoir franchi l’accueil puis l’entrée du donjon munie de sa herse et ses massives portes de bois, je grimpe un large escalier de bois conduisant à un palier desservant plusieurs salles. Certaines d’entre-elles sont aménagées en ...