Accéder au contenu principal

Articles

L3R 04 - La constitution du royaume Wu

Sun Jian Sun Jian observe avec inquiétude la montée en puissance de Cao Cao et de Yuan Shao. Pour se prémunir d’une éventuelle future invasion, il entreprend la conquête de territoires, autant dans le but d’accroitre sa force que de constituer un glacis protecteur. Il jette son dévolu sur la riche province Jing gouvernée par Liu Biao, cousin de Liu Bei. Sa campagne est un échec. Lors de l’assaut du château Xiangyang, il tombe dans une embuscade tendue par Huang Zu qui le tue d’une flèche. Au cours d’une seconde bataille, Huang Zu est capturé par l’armée Wu. Il doit sa vie à l’intervention de Huang Cai qui l’échange contre la dépouille du défunt roi. Devenu roi, Sun Ce entend poursuivre la politique d'expansion de son père. Il nomme son meilleur ami Zhou Yu général de ses armées. L’homme est apprécié pour son intelligence, sa beauté et ses talents artistiques. Afin de renforcer leur amitié face aux dangers de l’exercice du pouvoir, ils épousent les sœurs Qiao réputé

Bébé à travers les âges

Bonjour chers lecteurs et bienvenue dans ce premier numéro des Natermelles. Aujourd’hui, je suis en compagnie de quatre mères d’époque différentes avec lesquelles nous allons aborder quelques points sur la vie de bébé. Je vous les présente. Nous avons Kassandra, citoyenne athénienne, Jehanne Bourcier, bourgeoise vivant à Paris au XIVe siècle, Louise de Fernond résidant à Versailles sous le règne de Louis XV et Mme Julie Pratoc, Lyonnaise des années 1920. Comment nourrissez-vous vos enfants ? Kassandra : Je n’allaite pas mon bébé. C’est une chose trop répugnante pour une femme de ma catégorie sociale. Je confie cette tâche à une nourrice qui est l’une de mes esclaves. Elle doit avoir des seins mous, de taille moyenne avec des mamelons ni trop gros ni trop petits. Son lait doit être moyennement épais, blanc sucré et homogène. Un médecin contrôle toutes ses qualités. Nous n’avons pas d’autres moyens de nourrir nos bébés que l’allaitement. Jehanne  : En effet, les premiers

L3R 03 : Le rebelle Lu Bu

Lu Bu Suite à l’assassinat de Dong Zhuo, Lu Bu est devenu un guerrier errant avec sa compagne Diao Chan et son compagnon Zhang Liao. Espérant obtenir une amnistie, il demande à se mettre au service du chef de la coalition. Yuan Shao accepte avec plaisir. Ce redoutable guerrier pourra servir ses ambitions. Sans plus attendre, Yuan Shao organise son armée pour conquérir les vastes terres du Nord. En 194, il pénètre dans la province You, dont le gouverneur est Gongsun Zan. Ce dernier fait appel à son ami Liu Bei pour le secourir. Ce dernier se lie d’amitié avec Zhao Yun un jeune guerrier. L’immense armée de Yuan Shao se présente devant les murs de la citadelle de Changshan. Les machines de siège effectuent leur travail de manière admirable. Liu Bei et ses deux lieutenants essayent de repousser l’envahisseur. A nouveau, Zhang Fei et Guan Yu affrontent le redoutable Lu Bu et à nouveau ce dernier prend le dessus. Liu Bei préfère fuir avant de trouver la mort. Il emmène avec l

L3R 02 - La tyrannie de Dong Zhuo

Dong Zhuo La belle union engendrée par la lutte contre les Turbans jaunes ne dure pas. Les luttes internes reprennent de plus belle. He Jin, avec l'aide de Yuan Shao et du ministre Dong Zhuo, fomente un complot contre les eunuques. Ces derniers sont tous tués. Quelques jours après le massacre, He Jin est à son tour assassiné. Yuan Shao découvre que les meurtriers du général sont des hommes à la solde de Dong Zhuo. Craignant pour sa vie, il quitte la capitale. Libre de ses mouvements, Dong Zhuo se fait nommer Premier ministre, fait emprisonner le couple impérial et place le prince Xian sur le trône. Dans la réalité, le petit empereur ne dirige pas. Tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains de Dong Zhuo. L'autoritarisme de Dong Zhuo mécontente les autres seigneurs. Cao Cao initie un complot. Plusieurs tentatives d’assassinat échouent. Les soupçons commencent à se porter sur le chef du clan Cao. Cao Cao décide de tenter le tout pour le tout. Alors que Dong Zh

La funeste marche de Sherman

Après la prise d’Atlanta, le général sudiste John Hood établit son camp à Palmetto station située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la ville. Dans un premier temps, il se contente d’attaquer les lignes de ravitaillement fédérales pour contraindre William Sherman à se replier. Ce dernier dépêche des unités pour défendre les voies ferrées. Le 5 octobre 1864, les deux armées s’affrontent à Allotoona. Ensuite, Hood se dirige vers l’Ouest jusqu’à Resaca. A chaque fois, les Sudistes causent des dégâts et parviennent à s’échapper. Sherman réussit à le stopper à Florence en Alabama. Sherman comprend que poursuivre Hood pour l’anéantir revient à rendre le terrain conquis. Il sait que le Sudiste ne peut pas mener de grandes batailles. De plus, protéger les voies ferrées ralentirait sa marche tout en accaparant beaucoup d’hommes.   Finalement, il décide de laisser Hood le harceler dans son dos et de reprendre sa marche. Il laisse George Thomas à l’arrière avec 60.000 homme

L3R 01 - La révolte des turbans jaunes

Zhang Jiao A la fin du IIe siècle, l'empire chinois est en proie au chaos. La cour impériale est ravagée par des luttes internes entre les grands seigneurs et les eunuques. Profitant de la dilatation du pouvoir, Meng Huo l’un des barons du Nanman, une région au sud de l’empire, unifie sous sa coupe tous les seigneurs. Il se fait proclamer roi et prend son indépendance. Le peuple perd confiance dans l’Etat et se tourne vers une secte religieuse connue sous le nom de "Voie de la paix". Son chef, Zhang Jiao, prophétise une nouvelle ère et le renversement de l'empereur. Ses deux frères, Dao et Liang, entraînent les paysans au maniement des armes. Plusieurs provinces passent sous le contrôle de la secte. Tous les soldats de Zhang Jiao portent autour de la tête une étoffe jaune, d'où le nom de révolte des turbans jaunes donné à leur mouvement. L'empereur Xiandi Han confie à son général en chef et beau-frère He Jin le soin de mater la révolte. Ce de

Les 3 royaumes : introduction

La période des Trois Royaumes débute en 220 avec la chute de la dynastie des Han et s'achève par la réunification de la Chine sous la dynastie des Jin occidentaux en 280. Les trois royaumes sont ceux de Wei au Nord, de Wu dans le Sud-Est, et de Shu dans le bassin du Sichuan. Cette période est précédée par une quarantaine d'années durant lesquelles l'empire est divisé entre plusieurs seigneurs de guerre rivaux. Incapables de se départager sur le terrain militaire, ceux-ci divisent l’empire en trois royaumes se proclamant chacun à leur tour empereur. Leurs successeurs s'affrontent pour la domination du pays, avant d'être supplantés l'un après l'autre. De nombreux gamers connaissent ce pan de l’histoire chinoise, via la franchise Dynasty Warriors. Moi-même, je me suis penché sur cette histoire suite aux jeux vidéo, qui m’ont plu de par leur gameplay combinant stratégie et combats sur le terrain. Des films et des séries ont été produits en Chine e

Des Bretons délaissés à Conlie

Laval, le 15 janvier 1871 Ma très chère Rozenn Il y a quelques jours, sous les ordres de Chanzy, nous venons de subir une défaite contre l’ennemi prussien au Mans. Quoi d’étonnant à cela. Le manque d’équipement ne nous a permis de combattre efficacement et nous a contraints au repli. Nous avons été abandonnés et cet abandon nous a empêchés de mener à bien notre combat. Pourtant, j’entends encore les hauts responsables politiques nous appeler à défendre la Nation , suite à capitulation de l’armée de Napoléon III à Sedan le 4 septembre de l’année dernière. Au moment de la proclamation de la République , le ministre de l’Intérieur et de la Guerre , Léon Gambetta a déclaré la résistance à outrance et a battu le rappel de troupes volontaires, à charge pour Charles de Freycinet, délégué à la guerre, de nous armer et de nous équiper. Comme un grand nombre de Bretons, j’ai répondu à l’appel et me suis placé sous les ordres du général Emile de Keratry. Peu de Français peuv

Le Voyage légendaire du pharaon Néchao II où le premier tour de l'Afrique

Encore un exploit Antique ? Il existe des voyages mythiques, fantasmagoriques. Les Mésopotamiens ont eu Gilgamesh et son épopée, les Grecs ceux d'Achille et d'Ulysse. Et les Égyptiens ? Certes, nous connaissons l'expédition célèbre d' Hatshepsout   vers le pays de Pount mais le voyage légendaire du pharaon Néchao II (610 – 595 av. notre ère) est bien plus mythique. Certes le pharaon est plus connu pour avoir vaincu le roi biblique Josias et avoir décimé le royaume Hébreux, mais il fut aussi un grand artisan du retour sur les mers de l’empire égyptien. Ses contactes avec les Grecs et les Phéniciens – grands voyageurs – lui permit d’engager des mercenaires marins. En outre il entreprend le creusement d’un grand canal entre le Nil et la Mer Rouge, prélude au Canal de Suez. Transmis de génération en génération sous la forme de chants et de récits légendaires, le long voyage de Néchao fait parti de l'héritage du pays des pyramides et a fait   rêver beaucoup

Hammurabi de Babylone, son Code et la loi du talion

Hammurabi, roi il y a près de 3800 ans, a été célébré pour sa magnificence pendant une grande partie de l’Antiquité. Son nom hantait probablement encore les rues de la cité de Babylone lorsqu’Alexandre le Grand la conquise au IVe siècle av. notre ère. La monté en puissance de la cité voisine de Ctésiphon, l’ère chrétienne et les sables du désert mésopotamien auront raison de Babylone et de celui qui l’a érigée comme capitale du monde antique. Arrivé sur le trône vers 1792 av. notre ère, Hammurabi va faire de sa cité la capitale du monde Mésopotamien et installer Babylone dans la légende. En repoussant les Elamites, puis en conquérant le vieux monde sumérien et en détruisant les puissantes Larsa, Mari et Eshnunna, Hammurabi crée un   véritable empire. A sa mort vers 1750, on ne désignait plus traditionnellement la Mésopotamie comme le «  Pays de Sumer et d’Akkad  » mais bien comme étant la Babylonie ! Maitre d’un immense territoire comprenant l’ensemble des terres qui bordent les fl

Sherman marche sur Atlanta

William Sherman reçoit l’ordre de disperser l’armée de Joseph Johnston et de s’enfoncer le plus possible en territoire ennemi, tout en infligeant un maximum de dégâts. Pour ce faire, il dispose de 92.000 hommes. De son côté, Johnston n’en a que 60.000 à lui opposer. Le 4 mai 1864, Sherman quitte Chattanooga. Les premiers combats se déroulent dans les Lookount Mountain. Les Sudistes tiennent les défilés avant de battre en retraite à partir du 12 mai. Ils rejoignent Resaca que Léonidas Polk a fortifié. Sherman envoie des unités pour fixer l’attention des rebelles, tandis que James McPherson contourne par le Nord à travers les cols pour s’emparer de la gare et couper la retraite de Johnston. Le 9 mai, McPherson lance l’assaut contre les Sudistes retranchés derrière des parapets ou dissimulés dans des tranchées. Son premier assaut est un échec. Il retente sa chance le 14. Les deux camps perdent autant d’hommes, mais cette fois, les Fédéraux réussissent à s’emparer de la ville.

Louis IX et la question de l’usure

Avant son premier départ à la croisade et jusqu’à sa mort, Louis IX ordonne de vastes enquêtes destinées à restituer les biens mal acquis par son administration. Les émissaires établissent la véracité des griefs, puis font réparer financièrement les dommages attestés. Ces restitutions touchent aussi les usures, c’est-à-dire les intérêts prélevés par les créanciers juifs sur les prêts qu’ils concèdent, dont le roi entend restituer une partie à ses sujets. L’échec de la croisade possède des causes divines. A son retour, il s’attèle à restituer les biens mal acquis au lieu de se contenter de contraindre ses officiers à réaliser les enquêtes de réparation. Les émissaires royaux sont chargés de forcer les officiers royaux à rendre les biens des juifs qu’ils pourraient avoir usurpés et à procéder à la vente de ceux-ci. Il ne s’agit en aucun cas de restituer aux sujets les sommes qu’ils ont empruntées aux juifs mais seulement les intérêts. L’usure désigne tout autant l’intérêt pri

L'union barbare pour sauver l'Europe des sabots du cheval d'Attila

Les grandes vagues migratoires actuelles ne sont pas sans rappeler que l’Europe – avant qu’elle ne devienne une identité politique et géographique – a connu bon nombre de déplacement de population et d’envahissement. Certains peuples comme les Francs, les Wisigoths et les Celtes avant eux, sont sortis de la préhistoire pour se sédentariser – avec force ou pacifiquement – dans cette ère géographique avantageuse (couverte de forêts, de gibiers et d’eau). Mais d’autres, restés fidèle à la vie nomade, n’ont fait que passer, pillant ce dont ils avaient besoins pour vivre et s’enrichir. L’Empire Romain, au temps de l’ère chrétienne qui l’a vu défaillir pour enfin disparaître en 476, a connu de longues séries de vagues migratoires parfois constructives mais surtout désastreuses au cours de ce fatidique Ve siècle de notre ère. L’épisode le plus célèbre est celui d’Attila. Mais autant savons-nous qu’il fut finalement défait mais peu savent les véritables raisons de sa chute. Pendant plu