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Articles

Affichage des articles du octobre, 2015

La marine durant la guerre de Sécession

Au milieu du XIXe siècle, la marine américaine se compose de grandes frégates de ligne, de navettes plus petites et rapides pour lutter contre les pirates et d'un ensemble de navires civils destinés au transport. Les navires sont en bois et propulsés à la voile et à la vapeur. L’armement s’est modernisé avec l’installation de canons rayés qui améliorent la puissance et la précision des tirs. La marine compte 9.000 hommes. Des académies navales, comme celle d’Annapolis dans le Maryland, forment des officiers, mais en nombre insuffisant. Les sous-officiers apprennent le métier directement sur les navires. Lors de la Sécession , la marine dans sa très grande majorité demeure du côté de l’Union. Seul 1.600 marins se rallient à la Confédération , qui ne dispose d’aucun vaisseau. En effet, les 42 bâtiments de l’armée mouillent dans les ports du Nord ou sont en mission sur d’autres mers. Abraham Lincoln et son Etat-major assignent trois objectifs à la marine : assurer le blocus,

La girafe de Charles X

Le 9 juillet 1827, le roi Charles X et toute la cour étaient réunis au château de Saint-Cloud pour admirer une girafe un étrange animal au long cou venu d’Afrique encore très méconnu sur notre continent. Le roi s’est entretenu une bonne heure avec le directeur du zoo de Paris, Etienne Geoffroy Saint-Hilaire à ce sujet. Ensuite, la girafe a paradé dans les jardins du château pour le ravissement de la cour avant de regagner les rues de Paris noires de monde. Depuis ce jour, une véritable girafe-mania s’empare de la capitale ! Les poètes rédigent des vers sur elle. Les comédiens jouent des scénettes de son voyage. Les boulangers pétrissent des pains en forme de girafe. Les commerçants vendent des bibelots, des jouets et de la faïence à l’effigie de la girafe. La mode se dote de cravates aux motifs de l’animal et d’une coiffure haute dite à la girafe. Cette girafe est un cadeau de Méhémet Ali, vice-roi d’Egypte, qui souhaite s’attirer les bonnes grâces du roi à cause du conflit o

Stratégies de la guerre de Sécession

La guerre entre le Nord et le Sud est déclarée depuis plus de trois mois. Les deux présidents évoquent avec nous leur stratégie pour remporter la victoire finale. Abraham Lincoln Je souhaite réprimer cette insurrection et regagner la loyauté du Sud. Au début, nous ne savions pas comment agir. Je n’ai aucune expérience de la guerre. Mon chef des armées, Winfield Scott, est âgé. Par ailleurs, l’opinion publique me presse d’écraser les rebelles. Les gens pensent que seules des frappes dures pourront les soumettre. J’ai lu un article dans Le New York Tribune qui encourageait l’armée à investir Richmond avant le 20 juillet 1861, date à laquelle le congrès confédéré devait se réunir. La presse reproche à Scott de ne pas attaquer la Virginie dont il est originaire. Je peux comprendre ces critiques quand on se souvient qu’il est le général ayant battu l’armée mexicaine pourtant supérieure en effectif lors de la précédente guerre. Seulement, après la défaite Bull Run, nou